Hello tout le monde !
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Les enfants endormis de l’auteur Anthony Passeron.
♥ = Bof bof, à éviter
♥♥ = Sympa, sans plus
♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !
♥♥♥♥ = A lire absolument !
♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !
Les (♥) représentent les demis
L’image provient de mon instagram.
Nombre de pages: 288 pages
Maison d’édition: Globe
Date de parution (dans cette édition): 25 août 2022
4ème de couverture:
Quarante ans après la mort de son oncle Désiré, Anthony Passeron décide d’interroger le passé familial. Évoquant l’ascension sociale de ses grands-parents devenus bouchers pendant les Trente Glorieuses, puis le fossé qui grandit entre eux et la génération de leurs enfants, il croise deux récits : celui de l’apparition du sida dans une famille de l’arrière-pays niçois – la sienne – et celui de la lutte contre la maladie dans les hôpitaux français et américains.
Dans ce roman de filiation, mêlant enquête sociologique et histoire intime, il évoque la solitude des familles à une époque où la méconnaissance du virus était totale, le déni écrasant, et la condition du malade celle
d’un paria.
Mon avis:
Un récit poignant sur la genèse du virus du SIDA, depuis sa découverte en 1981 et les recherches dont il a été l’objet depuis lors.
On alterne donc les chapitres entre les moments où l’auteur revient sur l’historique de la maladie et les chapitres qui racontent sa famille et comment le fait que son oncle et sa tante aient été diagnostiqués séropositifs alors que cette maladie était encore si peu connue. Cette nouvelle a été comme une bombe qui éclate dans la famille.
Chacun réagit différemment: le déni, la colère… et surtout, la honte. La honte que la famille soit pointée du doigt car l’un des leurs est touché par une maladie qui est surtout présente chez les homosexuels et les toxicomanes. Pour la grand-mère de l’auteur, il faut à tout prix cacher la réalité aux voisins et amis, il en va de sa réputation.
J’ai trouvé ce roman passionnant car on y apprend beaucoup de choses sur cette maladie dont on entend à vrai dire plus beaucoup parler de nos jours mais qui était à la une de tous les journaux dans les années 80-90.
Anthony Passeron porte un regard tendre et à la fois lucide sur sa famille. L’écriture est chirurgicale, factuelle. Aucune fioritures dans la plume de ce talentueux primo-auteur et je pense que la gravité du sujet ne s’y serait pas prêtée.
Bref, ce livre se lit presque comme un roman policier, tant l’auteur arrive à faire monter la tension au fil des chapitres. J’ai trouvé ce roman passionnant et il m’a beaucoup touchée, certains passages sont vraiment durs à lire.
A lire de toute urgence et un auteur à suivre de très près!