Hello tout le monde !
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Celui qui veille de l’autrice Louise Erdrich.
♥ = Bof bof, à éviter
♥♥ = Sympa, sans plus
♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !
♥♥♥♥ = A lire absolument !
♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !
Les (♥) représentent les demis
L’image provient de mon instagram.
Nombre de pages: 560 pages
Maison d’édition: Albin Michel
Date de parution (dans cette édition): 5 janvier 2022
4ème de couverture:
Dakota du Nord, 1953. Thomas Wazhashk, veilleur de nuit dans l’usine de pierres d’horlogerie proche de la réserve de Turtle Mountain, n’est pas près de fermer l’oeil. Il est déterminé à lutter contre le projet du gouvernement fédéral censé « émanciper » les Indiens, car il sait bien que ce texte est en réalité une menace pour les siens.
Contrairement aux autres jeunes employées chippewas de l’usine, Pixie, la nièce de Thomas, ne veut pour le moment ni mari ni enfants. Pressée de fuir un père alcoolique, insensible aux sentiments du seul professeur blanc de la réserve comme à ceux d’un jeune boxeur indien, elle brûle de partir à Minneapolis retrouver sa soeur aînée, dont elle est sans nouvelles.
Pour « celui qui veille », n’ayant de cesse d’écrire aux sénateurs dans le but d’empêcher l’adoption de la loi, quitte à se rendre lui-même à Washington, comme pour Pixie, qui entreprend le premier voyage de sa jeune existence, un long combat commence. Il va leur révéler le pire, mais aussi le meilleur de la nature humaine.
Inspirée par la figure de son grand-père maternel, qui a lutté pour préserver les droits de son peuple, Louise Erdrich nous entraîne dans une aventure humaine peuplée de personnages inoubliables. Couronné par le prix Pulitzer, ce majestueux roman consacre la place unique qui est la sienne dans la littérature américaine contemporaine.
Mon avis:
Ouvrir un roman de Louise Erdrich, c’est se faire directement embarquer dans son univers, suivre ses personnages tous plus attachants que les autres, avec lesquels on se sent bien. Malgré le fait qu’elle fait apparaître beaucoup de protagonistes, on arrive à s’attacher à chacun d’eux et à se soucier de leur sort.
S’inspirant de la vie et des luttes de son grand-père maternel, ce livre retrace le combat de tous les jours des indiens chippewas pour avoir le droit de conserver leurs terres alors que les américains veulent leur racheter leurs terre et leur louer des parcelles et évidemment ils ne sont pas d’accord car ils n’ont pas les moyens de payer un loyer, sur une terre qui de plus leur appartient depuis la nuit des temps.
Pour rassembler l’argent nécessaire à aller à Washington pour faire valoir leurs droits, chaque membre des chippewas va essayer de faire des petits boulots supplémentaires, on sent vraiment un gros mouvement de solidarité entre eux. De plus, j’ai aimé que les personnages de femmes soient un peu badass et soient toujours écoutées et respectées par les hommes de leur entourage.
A côté de cela, l’autrice aborde aussi pleins d’autres sujets comme le passage à l’âge adulte, l’amour, l’amitié et surtout, le sens de la famille qui est au centre de tout. Tous les personnages sont pris en sandwich entre les traditions et la modernité. J’ai aimé voir le mode de vie des chippewas que j’ai trouvé fascinant. Leurs croyances, leurs connaissances de la faune et de la flore, leur respect profond de la nature.
Bref, un roman qui fait voyager, qui fait réfléchir à notre mode de vie citadin frénétique. Une parenthèse enchantée qui m’a vraiment beaucoup plu et même si les deux romans sont très différents, il m’a fait penser par bien des aspects à Betty de Tiffany McDaniels car on y retrouve le même retour à la terre et le respect des croyances ancestrales. Celui qui veille est un roman dont je me souviendrai longtemps et j’ai vraiment envie de me plonger dans les autres écrits de cette autrice passionnante et engagée.