Hello tout le monde !
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman La panthère des neiges de l’auteur Sylvain Tesson.
♥ = Bof bof, à éviter
♥♥ = Sympa, sans plus
♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !
♥♥♥♥ = A lire absolument !
♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !
Les (♥) représentent les demis
L’image provient de mon instagram.
Nombre de pages: 192 pages
Maison d’édition: folio
Date de parution (dans cette édition): 12 août 2021
4ème de couverture:
« – Tesson ! Je poursuis une bête depuis six ans, dit Munier. Elle se cache sur les plateaux du Tibet. J’y retourne cet hiver, je t’emmène. – Qui est-ce ? – La panthère des neiges. Une ombre magique ! – Je pensais qu’elle avait disparu, dis-je. – C’est ce qu’elle fait croire. « Sylvain Tesson, invité par le photographe animalier Vincent Munier, parcourt le Tibet oriental. Il apprend l’art de l’affût dans l’hiver et le silence. L’espoir et la tension affleurent. Et si la bête ne se montrait pas ?
Mon avis:
J’avais entendu beaucoup de bien de ce roman et j’avoue que j’avais hâte de me lancer enfin dans un roman de Sylvain Tesson. J’ai jeté mon dévolu sur la panthère des neiges car à mes yeux elle représente la quintessence de l’animal sauvage et mystérieux.
Si l’auteur nous parle bien entendu de cette fameuse panthère des neiges, il aborde également le thème de la bêtise des hommes qui détruisent tout sur leur passage, annihilant toute vie sauvage. Cependant, je dois avouer que je n’ai pas toujours adhéré au style choisi.
Notamment, je dois quand même vous dire que certaines tournures de phrases m’ont un peu étonnée, comme celle-ci qui ouvre la première partie du roman: « Comme les monitrices tyroliennes, la panthère des neiges fait l’amour dans des paysages blancs. » En effet, je ne vois pas trop le rapport avec la panthère et j’ai trouvé ce parallèle un peu maladroit et pas vraiment drôle. Bon c’est peut-être moi aussi hein. Sinon, je trouve que l’auteur a un sens certain de l’autodérision et arrive à s’oublier pour sublimer son sujet.
J’ai aimé les descriptions des paysages, je pensais que la plume de Sylvain Tesson serait plus contemplative et je dois dire qu’il y avait un juste mélange de contemplation et de pensées jetées en vrac, redonnant du rythme au récit.
On pouvait s’échiner à explorer le monde et passer à côté du vivant.
La panthère des neiges, de Sylvain Tesson, page 51
Bref, j’ai aimé voyager au Tibet pour en apprendre plus sur la panthère de neiges et j’ai aimé les anecdotes portant sur l’expédition menée par le photographe animalier Vincent Munier. Celui-ci fait montre d’une patience infinie envers Sylvain Tesson qui n’est pas vraiment préparé pour affronter le froid et la charge qu’il doit porter dans son dos, il le reconnait d’ailleurs lui-même.
Un roman passionnant malgré quelques petites faiblesses dont je ne lui tiendrai pas trop rigueur d’un auteur qui aborde des thèmes inédits et méconnus. Je lirai avec plaisir d’autres livres de sa plume à l’occasion.