Hello tout le monde !
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Hermès Baby de l’autrice Louise De Bergh. Il s’agit de son premier roman.
♥ = Bof bof, à éviter
♥♥ = Sympa, sans plus
♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !
♥♥♥♥ = A lire absolument !
♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !
Les (♥) représentent les demis
L’image provient de mon instagram.
Nombre de pages: 309 pages
Maison d’édition: Les Editions Romann, collecte Romannesque
Date de parution (dans cette édition): 28 avril 2022
4ème de couverture:
« Hermès Baby », référence à la fameuse machine à écrire couleur menthe à l’eau, c’est le roman choral au féminin de Françoise, Élise, Dora et Adèle. Quatre générations de femmes, artistes et mères que tout rassemble sauf le nombre d’années. Françoise est chronologiquement la plus proche de son lecteur et se lance, non sans les allures d’une Agatha Christie moderne, sur les traces de son passé et de celui des femmes de sa famille. Et si l’objet de sa quête n’est pas l’auteur d’un crime, il n’en demeure pas moins le point de départ d’une lignée de femmes animée d’un désir de création qui ressemble fort à une malédiction qui ne porterait pas son nom. Rendez-vous dans une Vienne prostituée du tout début d’un vingtième siècle dont il sera meurtri, pour faire la connaissance du seul homme de cette histoire.
Dans une langue plus que jamais maternelle où se mêlent l’hier et l’aujourd’hui, Louise De Bergh nous livre un premier roman aussi intime qu’universel et où le grand amour n’est, pour une fois, pas aussi charnel qu’on le croit.
Mon avis:
Ce roman est le portrait croisé de 4 femmes à différentes époques (Adèle , Dora, Elise et Françoise) qui se cherchent et qui ne pensent pouvoir se réaliser qu’à travers les hommes qu’elles aiment.
C’est l’histoire de 4 femmes passionnées et passionnantes, liées presque mystiquement par l’art et la peinture plus particulièrement.
J’ai aimé suivre leurs parcours de vie si différents qui pourtant se répondent et résonnent entre eux.
Le seul bémol que j’ai trouvé dans ce livre est que j’ai trouvé les femmes trop dépendantes des hommes alors qu’en fait ce sont des femmes fortes qui n’auraient pas besoin d’eux pour se réaliser pleinement, mais il est souvent trop tard quand elles en prennent conscience. J’avais parfois envie de les secouer un peu mais cet effet était bien entendu celui recherché par l’autrice (du moins je le pense). La seule qui se démarque est Françoise, qui vit de nos jours. Elle joue avec les hommes et les jette comme des mouchoirs, à la manière d’un Don Juan.
Un roman choral qui parle de famille, de passion, d’amour, d’art et de féminisme. Nous alternons les points de vue des 4 personnages et j’ai trouvé que cela donnait un rythme intéressant au livre.
Entre Paris et Vienne, les histoires de ces femmes se croisent et se décroisent, tissant peu à peu le fil de leur destinée et la revanche qu’elles veulent prendre sur la vie.
Un premier roman foisonnant très prometteur et qui me donne envie de suivre cette autrice de près !