Hello tout le monde !
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Une folie meurtrière de l’autrice P.D. James.
♥ = Bof bof, à éviter
♥♥ = Sympa, sans plus
♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !
♥♥♥♥ = A lire absolument !
♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !
Les (♥) représentent les demis
L’image provient de mon instagram.
Nombre de pages: 315 pages
Maison d’édition: Le livre de poche
Date de parution (dans cette édition): 1988
4ème de couverture:
Miss Bolam, la directrice administrative de la clinique Steen, centre de psychothérapie des beaux quartiers de Londres, a été assassinée dans la salle des archives médicales. On la trouve au milieu des dossiers éparpillés, un burin en plein coeur et, sur la poitrine, une monstrueuse sculpture fétiche… Le commissaire Dalgliesh se fait, par son amour du détail, le complice de P.D. James et de son écriture stratégique pour créer le coup de théâtre de la révélation finale. La plus froide raison se laisse entraîner dans l’engrenage de la folie la plus meurtrière…
Mon avis:
Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu un roman de P.D. James et j’avoue que pour les vacances j’avais bien envie de lire une relique de ma pile à lire et renouer avec les romans policiers (ce qui change des thrillers).
Dans ce roman, se passant dans un centre de psychothérapie de Londres, nous suivons les employés dudit centre qui sont tous considérés comme suspects lorsque la directrice administrative est retrouvée assassinée.
Comme vous l’avez donc deviné, il s’agit donc d’un huis-clos ou peu s’en faut.
L’inspecteur fétiche de P. D. James, Adam Dalgliesh, va donc devoir interroger tous les employés et peu à peu comprendre les mobiles de chacun.
Je pense que le point faible de ce livre est que le rythme est relativement lent et la multitude de personnages intervenant dans l’histoire fait que j’ai été plus d’une fois perdue au milieu de tous ces noms et prénoms à retenir.
L’autrice réussit néanmoins à tisser une intrigue qui tient la route, bien que j’avais plus ou moins deviné la finalité de l’enquête. Cependant, j’ai tout de même eu du plaisir à retrouver la plume résolument moderne de l’autrice de par les sujets qu’elle aborde (la sexualité, la santé mentale, la précarité..). N’oublions pas que ce roman a été publié en 1963, l’autrice avait 43 ans.
Rien que pour les thèmes plutôt culottés abordés, ce roman vaut la peine d’être découvert car plus qu’un roman policier, il s’agit surtout d’une critique acerbe de la bonne société londonienne, emplie de faux-semblants.