Hello tout le monde !
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman La captive aux yeux clairs qui est le premier tome de la série The Big Sky de l’auteur A.B. Guthrie.
♥ = Bof bof, à éviter
♥♥ = Sympa, sans plus
♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !
♥♥♥♥ = A lire absolument !
♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !
Les (♥) représentent les demis
L’image provient de mon instagram.
Nombre de pages: 576 pages
Maison d’édition: Babel, actes sud
Date de parution (dans cette édition): 2 juin 2016
4ème de couverture:
En 1832, Boone Caudill et ses amis trappeurs rejoignent une expédition vers le Haut-Missouri, vaste région sauvage où vivent les Indiens Black Foot. Teal Eye, une jeune Black Foot, fait partie du voyage. Va-t-elle pouvoir servir de “cadeau” pour les Indiens qui défendent farouchement leur territoire ? Dans les paysages immenses et mythiques de l’Ouest américain se déroulera alors une grande épopée encore plus saisissante, plus iconoclaste, plus vraie que le chef-d’œuvre de Howard Hawks (1952), un des plus grands westerns de l’histoire du cinéma.
Mon avis:
J’ai été très vite emportée dans l’ambiance sauvage de ce roman où nous suivons deux amis qui vont voyager dans la région du Haut-Missouri, devant traverser des territoires appartenant aux différentes tribus indiennes.
J’ai ressenti dans ce roman comme un basculement, un passage de l’ancien au nouveau monde. Les personnages eux-mêmes font assez souvent référence au temps révolu par exemple à propos de l’abondance des castors (qui sont utiles pour pleins de choses, la tannerie, la cuisine etc.). Ils se rendent compte que les choses changent, qu’ils leur faudra changer avec ou rester irrémédiablement sur la touche.
Si certains trappeurs détestent les Indiens et cherchent à tout prix à les provoquer, ce n’est pas le cas de Boone Caudill, jeune homme curieux et débrouillard et personnage principal de ce roman, qui va plutôt apprendre leur langue et essayer de traiter avec eux d’une manière raisonnée. Il a un caractère franc et honnête mais n’hésite pas à faire montre de violence quand il l’estime nécessaire.
Certains passages du livre sont assez crus et les scènes de violence ne sont pas édulcorées.
Ce roman, publié en V.O. en 1947, bénéficie de la plume plutôt moderne et très fluide d’A. B. Guthrie. Je pensais que la lecture de ce roman serait laborieuse mais pas du tout, j’ai vraiment savouré ma lecture.
La captive aux yeux clairs et un livre sur la passion, des grands espaces tout d’abord, mais aussi la passion d’un homme pour une femme que rien n’aurait dû rapprocher.
De plus, il apporte des lumières sur une période charnière de l’histoire des Etats-Unis, soit le début de l’industrialisation qui marque la fin de l’Ancien Monde.
Les descriptions des paysages sont grandioses et on s’y croirait!
Un roman prenant aux personnages complexes mais attachants dans leurs dualités.
Je lirai la suite, La route de l’Ouest, cette dernière semaine d’août. J’ai hâte!