Hello tout le monde !
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du récit Atteindre l’aube de l’autrice et dessinatrice Diglee.
♥ = Bof bof, à éviter
♥♥ = Sympa, sans plus
♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !
♥♥♥♥ = A lire absolument !
♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !
Les (♥) représentent les demis
L’image provient de mon instagram.
Nombre de pages: 208 pages
Maison d’édition: La Ville Brûle
Date de parution (dans cette édition): 12 mai 2023
4ème de couverture:
« Avec toi, Georgie, est mort mon ancien monde. Celui qui me reliait à mes parents, à mon passé, à mon héritage familial. Celui qui me reliait, aussi, aux hommes. Avec toi est morte ma croyance, ma fois démesurée en un amour masculin qui viendrait tout sauver. »
A la mort de Georgie, grand-tante fantasque et adorée, Diglee s’est pongée dans les lettres et secrets de cette dernière. Remontant le temps sur les traces des femmes de sa famille, elle s’est interrogée sur la place occupée dans leurs vies par les hommes, les amants, les pères. Elle a fait émerger des ponts, rendu visibles des motifs récurrents et des filiations tacites. Un tableau est alors apparu, au centre duquel trônait l’astre destructeur de la passion.
Mon avis:
J’avais adoré Ressac de la même autrice et sa série jeunesse « Cléopâtre Wellington », donc bien évidemment je me suis jetée sur cette nouvelle parution.
Le seul petit bémol que j’ai trouvé est que l’autrice s’éparpillait peut-être un peu trop. En effet, le postulat de base est la mort de sa grand-tante adorée, Georgie, et les découvertes qu’elle fait sur elle, après sa mort, dans son appartement que l’autrice et sa famille s’emploient à vider.
A partir de là elle va parler de toutes les autres femmes de sa famille, anecdotes qui, bien qu’intéressantes, n’apportaient pas vraiment de l’eau au moulin de la vie de Georgie, même si cela expliquait le contexte familial et pourquoi celle-ci a eu telle ou telle réaction au cours de sa vie.
J’ai adoré suivre la vie trépidante de Georgie, cette femme fantasque et mystérieuse, coquette quelle que soit la situation et maîtresse d’elle-même, refusant de « se ranger » et de fonder une famille, alors même que les injonctions de l’époque (encore plus qu’aujourd’hui) la poussait à se marier et à faire des enfants.
Chez nous les hommes sont le soleil absent autour de qui tout tourne.
Atteindre l’aube, de Diglee, page 95.
Diglee va également s’attarder sur les hommes gravitant autour de sa famille, se rendant compte que ceux-ci étaient majoritairement absents. De plus, elle va aussi faire des parallèles entre la vie amoureuse de Georgie et la sienne, ce que j’ai trouvé très intéressant et pertinent. Les découvertes qu’elle va faire sur la vie de sa tante vont la bouleverser et changer sa façon de voir les choses et d’appréhender ses histoires d’amour.
L’autrice signe ici un récit intimiste mêlé à une sorte d’enquête, toujours porté par sa plume très poétique. J’ai souligné des lignes et des lignes de phrases plus magnifiques les unes que les autres. J’ai dévoré ce livre en une seule session lecture, c’est dire qu’il était impossible à lâcher!