Hello tout le monde !
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Les disparus de Blackmore de l’auteur Henri Loevenbruck. Au fil de ses romans il est devenu sans conteste l’un de mes auteurs préféré.
♥ = Bof bof, à éviter
♥♥ = Sympa, sans plus
♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !
♥♥♥♥ = A lire absolument !
♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !
Les (♥) représentent les demis
L’image provient de mon instagram.
Nombre de pages: 519 pages
Maison d’édition: XO Editions
Date de parution (dans cette édition): 23 février 2023
4ème de couverture:
Octobre 1925. À Blackmore, une île coupée du monde au large de Guernesey, meurtres et disparitions sèment la terreur. Alors que la police piétine, Lorraine Chapelle, première femme diplômée de l’Institut de criminologie de Paris, est appelée en renfort. Cette cartésienne irréductible va devoir mener l’enquête aux côtés d’Edward Pierce, un Britannique spécialisé dans les sciences occultes qui se présente comme » détective de l’étrange « .
Ensemble, ils affrontent les plus sombres secrets de Blackmore : les statues énigmatiques disséminées sur l’île, la rumeur d’un culte maléfique qui sévirait dans l’ombre, et ce vent lancinant, le murmure des brumes, qui ne cesse jamais. Entre mensonges et confidences, ce duo improbable devra démêler le vrai du faux dans une course contre la montre diabolique.
Mon avis:
Si vous aimez les ambiances brumeuses et mystérieuses, le mariage d’Edgar Allan Poe et H.P. Lovecraft, ce roman est fait pour vous.
Porté par la plume savoureuse d’Henri Loevenbruck, ce roman démarre sur les chapeaux de roue. Les deux personnages principaux du livre (qui est un one shot, à voir si les personnages vont revenir dans d’autres aventures mais l’histoire se termine) sont vraiment bien campés et vraiment attachants. Entre Lorraine Chapelle, jeune Française qui fait des études en criminologie, qui va revenir sur l’île de Blackmore pour rendre visite à un ami cher à feue sa maman et Edward Pierce, un Britannique spécialisé dans dans l’occulte, venu sur Blackmore pour y retrouver lui aussi un ami, le courant passe tout de suite, malgré leurs diversités d’opinions et de méthodes. Ils vont enquêter ensemble sur des étranges et inquiétantes disparitions qui troublent la quiétude apparente de l’île.
Lorraine est plus cartésienne qu’Edward, elle sait se battre et est pleine de ressources. Edward, quant à lui, est plus cérébral et moins agile sur le terrain. Ce duo fonctionne à merveille et leurs dialogues sont vraiment sympas et bien tournés. De plus, l’amour des livres les relie indéfectiblement.
N’y avait-il rien de plus magique, au fond, que les livres, quand ils offraient aux âmes solitaires un pont réconfortant entre leurs tours d’ivoire?
Les disparus de Blackmore, d’Henri Loevenbruck, page 79.
Il n’y a pas de temps mort dans l’intrigue qui est bien pensée et qui tient la route du début à la fin.
Je dois avouer que je savais dès le début que j’allais adorer ce roman car tous les ingrédients étaient là pour me faire passer un bon moment: L’entre-deux guerres (une période globalement souvent boudée), une héroïne badass et un île où se passe des choses très catholiques (c’est le cas de le dire haha)…
Ce roman est résolument inclusif – avec un héros homosexuel (sans que cela soit un réel sujet pour autant, c’est juste mentionné en passant) et une héroïne qui a fait des études atypiques pour sa condition féminine – et moderne tout en respectant les codes de la période où les faits se passent.
Bref, vous l’avez compris, j’ai passé un merveilleux moment de lecture avec ce roman palpitant!
A découvrir d’urgence!