Hello tout le monde !
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du récit Tortues de l’auteur suisse Bruno Pellegrino.
♥ = Bof bof, à éviter
♥♥ = Sympa, sans plus
♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !
♥♥♥♥ = A lire absolument !
♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !
Les (♥) représentent les demis
L’image provient de mon instagram.
Nombre de pages: 144 pages
Maison d’édition: ZOE
Date de parution (dans cette édition): 3 février 2023
4ème de couverture:
Enfant, il range sa chambre et met dans le tiroir du bas les objets essentiels, à sauver le jour où la maison brûlera. Devenu adulte, Bruno Pellegrino cherche toujours une issue à sa hantise de perdre et d’oublier. Elle l’accompagne quand il trie les archives d’une écrivaine, se lance sur la piste d’une poétesse inconnue ou tente de fixer un souvenir. Il y aurait bien l’écriture, mais la masse vertigineuse de ses carnets est ingérable, et le papier, ça brille aussi. Dans ces pages sur les raisons de notre passion pour la vie des autres, notre besoin de conserver et le bonheur de s’alléger, l’humour déjoue la gravité et esquisse un autoportrait en pointillé.
Mon avis:
Un récit sous forme de courts chapitres retraçant des tranches de vie de l’auteur. Des moments importants, d’autres moins, mais tous ont un fil conducteur: la mémoire et l’importance qu’on peut donner aux objets. Un sujet qui me parle énormément.
J’ai aimé la plume de l’auteur, sa façon de raconter les choses, de les exposer avec une pudeur mâtiné d’humour.
Certains passages sont moins intéressants que d’autres (ce n’est que mon avis) mais globalement j’ai passé un chouette moment de lecture et j’ai adoré certaines anecdotes, que j’ai trouvées savoureuses, notamment sa rencontre avec la veuve Dürenmatt.
On ressent une certaine mélancolie, une sorte de spleen et de langueur dans les mots de l’auteur.
Ce récit est une parenthèse qui prend son temps dans notre monde où tout va toujours beaucoup trop vite.