Hello tout le monde !
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman La malédiction de la Madone de l’auteur Philippe Vilain, en lice pour le prix du Festival du LÀC 2023.
♥ = Bof bof, à éviter
♥♥ = Sympa, sans plus
♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !
♥♥♥♥ = A lire absolument !
♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !
Les (♥) représentent les demis
L’image provient de mon instagram.
Nombre de pages: 192 pages
Maison d’édition: Robert Laffont
Date de parution (dans cette édition): 25 août 2022
4ème de couverture:
Le roman vrai de la vendetta d’une jeune Napolitaine, Pupetta, au cœur de la Camorra, dans les années 1950.
Assunta Maresca, dite Pupetta, grandit à Naples, dans les années 1950, sous la coupe d’un père mafioso. Mais Pupetta, la » petite poupée « , ne craint rien ni personne.
À dix-neuf ans, alors qu’elle participe à un concours de beauté, son destin bascule. Elle rencontre l’amour de sa vie, Pasquale Simonetti, un boss de la Camorra, qui tombe sous le charme de cette Napolitaine sulfureuse. Le mariage est vite officialisé et rien ne peut contrarier le bonheur de ce couple. Si ce n’est l’assassinat de Pasquale, quatre-vingts jours après la cérémonie.
Pour Pupetta, l’heure de la vendetta a sonné. Son histoire ne cesse alors d’affoler la rumeur de la ville, car cette Madone vengeresse incarne à la fois le courage et l’honneur, la passion et l’héroïsme, mais également toute l’ambiguïté de Naples, à feu et à sang.
Mon avis:
Ce roman prend place à Naples et l’on suit la jeune Assunta Maresca, fille d’un mafieux notoire, qui s’éprend d’un chef de la Camorra, Pasquale Simonetti. Un coup de foudre immédiat et réciproque.
Très vite, ils vont se marier mais quelques jours plus tard, le pire arrive: Pasquale se fait lâchement assassiner.
Assunta, dite Pupetta, va alors tout mettre en oeuvre pour venger l’amour de sa vie, quitte à y a laisser la sienne ou à finir sa vie en prison. L’ambiance est pesante, on sent le malheur planer, prêt à plonger en piqué sur nos protagonistes.
Je dois avouer que j’ai trouvé ce roman – inspiré de faits réels – assez plat finalement. On sait dès le début (c’est écrit en 4ème de couv’) ce qu’il va se passer et j’ai trouvé le personnage de Pupetta assez creux.
Cela est peut-être dû au fait que le roman est très court, le double de page aurait peut-être permis de mieux développer les personnages pour qu’on puisse plus facilement avoir de l’empathie envers eux ou s’identifier plus à eux. En effet, l’auteur reste en surface sans jamais nous dévoiler vraiment Pupetta. Tous les autres personnages sont des figurants qui gravitent autour d’elle mais dont on ne sait rien non plus.
Là, j’ai trouvé que tout allait très vite et quand j’ai refermé le livre je me suis dit: « tout ça pour ça? » tant la fin m’a laissée sur ma faim (sans mauvais jeu de mots).J’aurais vraiment aimé savoir ce qu’il se passait après, j’ai un peu eu l’impression que l’auteur nous laissait en plan.
Le propos du roman est toutefois intéressant et j’ai trouvé le personnage de Pupetta assez fascinant et envoûtant, même si comme dit plus haut, il aurait gagné à être plus profond.