Hello tout le monde !
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du récit Notes sur le chagrin de l’autrice Chimamanda Ngozi Adichie.
♥ = Bof bof, à éviter
♥♥ = Sympa, sans plus
♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !
♥♥♥♥ = A lire absolument !
♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !
Les (♥) représentent les demis
L’image provient de mon instagram.
Nombre de pages: 112 pages
Maison d’édition: Albin Michel
Date de parution (dans cette édition): 30 septembre 2021
4ème de couverture:
Comment dire adieu à un être cher alors que le monde entier est frappé par une crise sanitaire, que le défunt repose au Nigeria et que ses enfants sont bloqués en Angleterre et aux États-Unis ? Le père de Chimamanda Ngozi Adichie vient de mourir. Séparée de ses proches, cette dernière vit un deuil empêché et solitaire. Elle écrit alors sous la forme de courts chapitres, composés comme des soubresauts de chagrin et de rage, où l’amour et l’admiration qu’elle portait à son père explosent à chaque page.James Nwoye Adichie a traversé plusieurs époques de l’histoire du Nigeria. S’il a transmis la culture et la langue igbos à ses enfants, essentielles à l’oeuvre de l’autrice, il s’est aussi élevé contre certaines traditions de son pays. En partageant des anecdotes familiales simples et touchantes, Chimamanda Ngozi Adichie rend hommage au professeur émérite de l’université du Nigeria, mais surtout au père humble et affectueux qu’il était, son « dadounet originel ».La perte se voit ainsi transcendée par l’amour et la transmission.
Mon avis:
Ce livre a été écrit comme une sorte de thérapie de deuil pour l’autrice suite au décès de son papa durant l’épidémie de Covid.
J’ai trouvé ce récit très touchant, on sent que l’autrice était très attachée à son père, qu’elle idéalisait et admirait beaucoup. Son père était un homme formidable qui était très fier de sa fille, comme de tous ses enfants.
A cause de la pandémie, elle n’a pas pu être auprès de lui lors de ses derniers instants et elle le regrette amèrement, enviant son frère qui était là tout du long.
La mort de son père adoré la renvoie vers sa propre disparition, vers a propre mortalité.
Les phrases sont belles, les mots bien choisis. La langue est harmonieuse et puissante.
Une érosion, un ignoble déferlement de déluges qui laissent notre famille déformée pour toujours. Les épaisseurs de perte donnent le sentiment que la vie est mince comme du papier.
Notes sur le chagrin de Chimamanda Ngozi Adichie, page 96
Bref, un récit écrit d’une manière très délicate et honnête, sans verser dans le pathos.
Un bel hommage.