Hello tout le monde !
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler des romans La papeterie Tsubaki et sa suite La République du bonheur de l’autrice japonaise Ogawa Ito que j’ai empruntés à la bibliothèque où travaille ma maman.
♥ = Bof bof, à éviter
♥♥ = Sympa, sans plus
♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !
♥♥♥♥ = A lire absolument !
♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !
Les (♥) représentent les demis
L’image provient de mon instagram.
Nombre de pages: 402 pages / 282 pages
Maison d’édition: Philippe Picquier
Date de parution (dans cette édition): 15 avril 2019 / 20 août 2020
4ème de couverture de La papeterie Tsubaki:
Hatoko a vingt-cinq ans et la voici de retour à Kamakura, dans la petite papeterie que lui a léguée sa grand-mère. Le moment est venu pour elle de faire ses premiers pas comme écrivain public, car cette grand-mère, une femme exigeante et sévère, lui a enseigné l’art difficile d’écrire pour les autres.
Le choix des mots, mais aussi la calligraphie, le papier, l’encre, l’enveloppe, le timbre, tout est important dans une lettre. Hatoko répond aux souhaits même les plus surprenants de ceux qui viennent la voir: elle calligraphie des cartes de vœux, rédige un mot de condoléances pour le décès d’un singe, des lettres d’adieu aussi bien que d’amour. A toutes les exigences elle se plie avec bonheur, pour résoudre un conflit, apaiser un chagrin.
Et c’est ainsi que, grâce à son talent, la papeterie Tsubaki devient bientôt un lieu de partage avec les autres et le théâtre de réconciliations inattendues. »
Mon avis:
Ces deux romans m’ont vraiment dépaysée et m’ont fait voyager au Japon, pays que je rêve de visiter. J’ai décidé de ne vous faire qu’une revue pour les deux romans car comme il s’agit d’une duologie (du moins pour le moment) j’ai eu peur de vous spoiler en vous faisant deux revues distinctes et de plus, les deux romans suivent la même trame donc je n’ai pas trouvé utile de vous faire deux critiques.
On y suit donc Hatoko, une jeune femme célibataire qui a repris la boutique de calligraphie familiale après le décès de sa grand-mère, dite « l’aînée ». C’est cette grand-mère plutôt stricte et à la discipline de fer (même pour elle-même) qui l’a élevée suite à l’abandon de sa génitrice. On déroule au fil des romans le fil des souvenirs d’Hatoko avec sa grand-mère et on sent que malgré quelques ressentiments à son égard, elle a surtout des regrets de n’avoir pas su lui dire tout son amour et son admiration.
Le métier de cette jeune femme est donc d’écrire des lettres pour le compte d’autres personnes, sur commande. J’ai aimé le fait qu’à chaque fois on trouve les lettres retranscrites telles quelles en Japonais, on peut y voir les différentes calligraphies qu’elles peut adapter selon les personnes à qui elle écrit et suivant l’émotion qu’elle veut transmettre à travers ses écrits. Tout est important: le papier employé, la plume ou le stylo utilisés, la façon d’écrire. Elle arrive à transformer son écriture pour que celle-ci colle au mieux avec la personnalité de la personne pour le compte de laquelle elle écrit.
J’ai aimé le fait qu’elle fasse des parallèles entre les courriers qu’elle doit écrire pour des tiers et ses propres expériences de vie. Hatoko met tout son coeur dans son métier et est très méticuleuse.
J’ai trouvé ces anecdotes de sa vie d’écrivaine publique très intéressante et un peu désuètes. J’ignorais totalement qu’il existait ce genre de métier à vrai dire!
J’ai aimé voir l’évolution de l’héroïne au fil de ces deux romans, même si j’avoue avoir préféré le tome 1 qui était plus centré sur son métier tandis que le second était plus axé sur sa vie et son entourage. Les deux tomes se complètent plutôt bien finalement! Tous les personnages de ces romans sont plutôt attachants, en particulier la voisine d’Hatoko, une femme d’un certain âge, pleine de vie et à la vie amoureuse plutôt mouvementée.
J’ai aimé la plume de l’autrice qui est plutôt poétique mais jamais ennuyante. Les descriptions des paysages et des lieux sont précises et on arrive très bien à se les représenter. Bon et puis inutile de vous dire que les protagonistes passent leur temps à manger des plats qui ont tous l’air plus succulents les uns des autres donc cela m’a fait monter plus d’une fois l’eau à la bouche!! Le rituel du thé est également très présent, un thé spécial et différent pour chaque occasion ou chaque état d’âme. J’ai trouvé ce parallèle entre la nourriture et les émotions très intéressant.
Dans ces deux romans on trouve de l’humour, de l’amitié, de l’amour mais également des moments plus mélancoliques mais sans jamais verser dans le pathos. C’est une lecture qui met plutôt de bonne humeur et donne du punch.
Et bien entendu, je vais tout de même signaler que j’ai adoré les couvertures de ces deux romans et je trouve qu’en règle générale les éditions Picquier ont vraiment des visuels attirants et font un super travail éditorial.
Si un troisième tome venait à sortir je pense que je le lirais également volontiers tant la plume de l’autrice a su m’emporter et me faire voyager sans quitter mon fauteuil.