Hello tout le monde !
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Je suis le genre de fille de l’autrice Nathalie Kuperman.
♥ = Bof bof, à éviter
♥♥ = Sympa, sans plus
♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !
♥♥♥♥ = A lire absolument !
♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !
Les (♥) représentent les demis
L’image provient de mon Instagram.
Nombre de pages: 224 pages
Maison d’édition: folio
Date de parution (dans cette édition): 19 mars 2020
4ème de couverture:
« D’accord » : c’est peut-être le mot que Juliette dit le plus souvent, par fatigue, lâcheté ou absence d’à-propos. Elle est le genre de fille accommodante, avec ses proches, son ex-mari un brin narquois, son adolescente de fille, son trop parfait collègue de travail. Jusqu’au moment où elle décide de dire non. Un immense « non » libérateur, lancé à la figure de ceux qui ne doutent jamais d’eux, qui tiennent à jouer le premier rôle dans leur comédie sociale.
Mon avis:
Au début, je me suis dit que ça devait être marrant de me glisser dans la peau de cette mère de famille un peu névrosée et qui narrait sa vie d’une manière plutôt humoristique sur le genre « je suis le genre de fille qui… ». Je me suis dit, « chouette, moi aussi je suis le genre de fille qui dit toujours oui et qui après se maudit de ne pas avoir su dire non ».
Si certains chapitres étaient assez drôles effectivement, j’ai très vite trouvé un peu exagérées les lubies de Juliette, la narratrice.
L’écriture est néanmoins fluide et agréable et le roman se lit très vite. Il s’agit en fait de petites scénettes de la vie quotidienne et à quelques exceptions près je n’ai pas vraiment pu me retrouver dans Juliette, que j’ai trouvée un peu trop « tout ». On n’est pas du tout dans la demi-mesure. Pour moi les traits ont été un peu trop forcés ce qui m’a fait un peu décrocher de ma lecture à des moments.
Juliette souffre d’un complexe d’infériorité qui fait qu’elle veut toujours faire bien et se montrer gentille pour – pense-t-elle – remonter dans l’estime des autres. Cependant, tout cela est dans sa tête car je ne pense pas que les autres la perçoivent aussi négativement qu’elle le pense. On est souvent notre propre pire ennemi.
Sur ce point-là je pense que Juliette ressemble à pas mal de femmes – et sûrement d’hommes aussi – qui ont toujours peur de ne pas en faire assez et qui s’épuisent leur vie durant pour atteindre un idéal qui n’existe pas.
Bref, un roman qui se lit plutôt rapidement car les chapitres sont assez courts, ce qui donne un bon rythme au récit même si j’ai trouvé l’ensemble un peu décousu. L’humour est très présent – parfois trop? – et nous fait parfois un peu dévier du sujet principal qui je pense était d’apprendre à dire non et arrêter de se faire marcher sans cesse dessus.