Hello tout le monde !
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Apeirogon de l’auteur Colum Mc Cann dont j’avais lu « Zoli » il y a quelques années.
♥ = Bof bof, à éviter
♥♥ = Sympa, sans plus
♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !
♥♥♥♥ = A lire absolument !
♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !
Les (♥) représentent les demis
L’image provient de mon instagram.
Nombre de pages: 512 pages
Maison d’édition: Belfond
Date de parution (dans cette édition): 20 août 2020
4ème de couverture:
Apeirogon, n.m. : figure géométrique au nombre infini de côtés.
Rami Elhanan est israélien, fils d’un rescapé de la Shoah, ancien soldat de la guerre du Kippour ; Bassam Aramin est palestinien, et n’a connu que la dépossession, la prison et les humiliations.
Tous deux ont perdu une fille. Abir avait dix ans, Smadar, treize ans.
Passés le choc, la douleur, les souvenirs, le deuil, il y a l’envie de sauver des vies.
Eux qui étaient nés pour se haïr décident de raconter leur histoire et de se battre pour la paix.
Afin de restituer cette tragédie immense, de rendre hommage à l’histoire vraie de cette amitié, Colum McCann nous offre une œuvre totale à la forme inédite ; une exploration tout à la fois historique, politique, philosophique, religieuse, musicale, cinématographique et géographique d’un conflit infini. Porté par la grâce d’une écriture, flirtant avec la poésie et la non-fiction, un roman protéiforme qui nous engage à comprendre, à échanger et, peut-être, à entrevoir un nouvel avenir.
Mon avis:
Ce livre est un chef d’œuvre. Un ovni littéraire qui m’a pris aux tripes.
J’ai beaucoup appris sur le conflit (peut-on vraiment parler juste de « conflit » ??) israélo-palestinien grâce à ce livre.
Ce livre narre l’amitié impossible – et pourtant réelle – entre Rami, un israélien dont la fille a été tuée dans un attentat à la bombe et Bassam, un palestinien, dont la fille a elle aussi été tuée par les forces ennemies.
Le livre est fragmenté en 1001 petits chapitres relatant des faits dans le passé et le présent. L’auteur a également mêlé l’histoire des oiseaux migrateurs à l’histoire et des autres faits importants se passant dans le monde au même moment. J’ai trouvé les parallèles avec les oiseaux très bien trouvés et vraiment émouvants. Tout le contexte géopolitique est également disséqué.
Ce roman est une fresque incroyable sur tous les événements s’étant passés en Israël et Palestine depuis la seconde guerre mondiale. L’auteur parle également des camps de concentration, de l’hypocrisie des hommes politiques et des différents artistes ayant un lien avec Israël ou la Palestine.
Bassam et Rami en vinrent à comprendre qu’ils se serviraient de la force de leur chagrin comme d’une arme.
Chapitre 160, première partie.
Un livre singulier dans la forme, qui m’a fait un peu penser à Illska, le mal, d’Eiríkur Örn Norđdahl car on y retrouvait également toute une série d’anecdotes liées de près ou de loin au sujet du roman.
Bref, Apeirogon est un livre que je ne peux que vous recommander si le sujet vous intéresse car il est vraiment passionnant, une fois plongée dedans je n’ai plus pu le lâcher!
Brillant, à tous points de vue !