Hello tout le monde !
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le bazar du zèbre à pois de l’autrice Raphaëlle Giordano. C’est le premier roman de l’autrice que je lis même si depuis j’ai acheté un autre de ses romans (ta 2ème vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une) en version bande dessinée 😉
♥ = Bof bof, à éviter
♥♥ = Sympa, sans plus
♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !
♥♥♥♥ = A lire absolument !
♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !
Les (♥) représentent les demis
L’image provient de mon instagram.
Nombre de pages: 288 pages
Maison d’édition: Plon
Date de parution (dans cette édition): 14 janvier 2021
4ème de couverture:
« Qu’est-ce que ça pouvait bien être la normalité? Sûrement un truc qui rassure… »
Basile, inventeur au génie décalé, vient d’ouvrir une boutique comme il n’en existe pas: « le bazar du zèbre à pois, objets provocateurs », est-il écrit su la devanture.
Des créations pleins d’humour et de poésie, véritables déclencheurs d’émotions, de sensations et de réflexions. Un lieu à vivre et à rêver. De quoi bousculer les habitants de cette petite ville conventionnelle où il a grandi.
Un soir, le carillon de la porte d’entrée retentit, un grand ado apparaît, voilà Arthur. Arth’ pour les intimes, qui exprime ses colères à ciel ouvert grâce au Street-Art. Fâché qu’il est avec le système qui n’a pas l’air de vouloir lui laisser une place… au grand désespoir de sa mère Giulia, nez talentueux, désabusée de cantonner son talent à la conception de déodorants.
Mettez certaines personnes en présence: il ne se passe rien. Mettez-en d’autres ensemble et soudain, c’est un feu d’artifice. Entre Basile, Arthur et Giulia, c’est une rencontre-silex.
Mon avis:
Il s’agit du premier roman de cette autrice que je lis, même si j’avais souvent vu passer ses romans, j’avoue que je ne savais pas trop si son style allait me plaire. En effet, Raphaëlle Giordano écrit des romans sur fond de développement personnel et je n’étais pas sûre d’aimer la manière dont cela serait amené. J’ai donc été très agréablement surprise de ce roman qui, même s’il respire les bons sentiments, n’est pas niais pour autant.
Basile est un être à part, un génie de l’invention, doué pour tout sauf pour les relations humaines. Quand il ouvre son « Bazar du zèbre à pois », une petite boutique vendant ses inventions toutes plus farfelues les unes que les autres, il va marque les esprits et faire des vagues dans la petite ville tranquille où sa boutique est implantée. Malheureusement, les gens ont peur de la différence, du changement.
Arthur est un ado qui se cherche, entre une maman débordée par son travail et son envie de se démarquer par son art de rue, les graffitis. Quand il rencontre Basile et que celui-ci lui propose du travail au sein de sa boutique, il va beaucoup grandir et s’affirmer.
Sa mère, Giulia, jeune femme célibataire et « nez » de métier, ne se retrouve plus dans ce métier qui pourtant la passionne tellement. Débordée entre son travail et son métier de maman d’un ado, elle jongle comme elle peut entre ces deux casquettes, quitte à souvent devoir laisser son fils se débrouiller seul. Et la culpabilité qui s’ensuit…
J’ai beaucoup aimé ces trois personnages même si je ne suis pas sûre qu’une personne aussi gentille, désintéressée et bienveillante que Basile existe vraiment!
Le fait que les chapitres alternent les points de vue des différents personnages (même les moins sympas) nous aide à nous identifier plus facilement à eux.
Ce roman nous encourage à croire en nous, en nos rêves. Il nous montre que rien n’est impossible si on s’en donne les moyens. J’ai trouvé que le côté « développement personnel » de ce roman était agréable et pas moralisatrice, au contraire de « kilomètre zéro » de Maud Ankaoua que j’avais lu l’année passée et que j’avais trouvé horripilant.
Un roman qui nous laisse le cœur en joie, confiant en la vie et au genre humain!
Je lirai volontiers les autres livres de cette autrice!