Hello tout le monde !
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman La machine Ernetti de l’auteur Roland Portiche, acheté un peu par hasard lors d’une virée à la Fnac, et quel heureux hasard !
♥ = Bof bof, à éviter
♥♥ = Sympa, sans plus
♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !
♥♥♥♥ = A lire absolument !
♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !
Les (♥) représentent les demis
L’image provient de mon instagram.
Nombre de pages: 448 pages
Maison d’édition: Albin Michel/Versilio
Date de parution (dans cette édition): 3 juin 2020
4ème de couverture:
L’incroyable histoire vraie d’une machine à explorer le temps, cachée dans les archives secrètes du Vatican !
Mars 1938. Le physicien italien Ettore Majorana disparaît au large de la Sicile.
Avec lui, le projet secret sur lequel il travaillait depuis des années.
Automne 1955. On retrouve par miracle les notes du physicien disparu.
Elles inspirent au père Ernetti une idée folle : construire une machine à voir dans le temps. Un chronoviseur.
Sur ordre de Pie XII, le prêtre plonge deux mille ans en arrière. L’objectif est simple : prouver l’existence du Christ.
Commence alors une course folle entre le Vatican, la CIA, le KGB et le Mossad. Car ce que le père Ernetti va découvrir, en pleine Guerre froide, pourrait changer l’ordre du monde.
Ce roman est fondé sur une histoire vraie.
Mon avis:
Je ne vais pas y aller par quatre chemins, j’ai adoré ce roman! Voilà, merci d’être passé, aurevoir 🙂
Non, sans plaisanter, ce roman était vraiment passionnant. Déjà, le thème: Le Vatican et ses secrets, je dois avouer que tout ce qui touche aux mystères entourant l’église catholique m’intéresse et m’intrigue énormément!
Il faut savoir que le fond de l’histoire est vrai étant donné que le père Ernetti a bel et bien construit une machine du genre qui serait dans les caves du Vatican ….
Du coup, j’ai adoré me plonger dans cette intrigue digne d’un roman de Dan Brown. D’après les notes retrouvées d’un autre prêtre, le père Pellegrino Ernetti va devoir – sur la demande du pape en place à ce moment-là – construire une machine à voir dans le temps. Le but ? Prouver au monde qui devient de plus en plus agnostique que Jésus a bel et bien existé, et par la même occasion rallumer la flamme des croyants.
De là, on suit donc la construction de ladite machine. Tout de suite, je me suis attachée à la personnalité naïve et enthousiaste du jeune père Ernetti. A côté de sa passion pour les sciences, il est tout d’abord (en plus d’être prêtre) musicologue et exorciste(!). Il se fait manipuler par tout le monde mais garde tout de même la tête haute. Il est toujours partagé entre sa curiosité naturelle de découvrir et voir le passé et émets tout de même une réserve. Au fond de lui, il sait que ce n’est pas vraiment « bien » ce qu’il est en train de faire.
Bien entendu, les ennemis du pape ont des yeux et des oreilles qui trainent et très vite, d’autres personnes convoitent cette machine pour servir leurs propres intérêts. S’engage alors une sorte de course contre la montre pour s’approprier la machine avant que des révélations soient faites.
On suit alternativement le père Ernetti, bien sûr, et Natacha, une jeune doctorante en archéologie, qui va se faire engager par le Mossad grâce à ses connaissances des langues et devra également enquêter sur la machine. J’ai beaucoup aimé la passion que mets la jeune femme dans son travail, elle refuse d’abandonner même quand son supérieur le lui demande. Une femme forte (dans tous les ses du termes, vu qu’elle sait très bien se battre aussi!).
L’écriture est moderne et fluide et tous les éléments s’enchaînent parfaitement.
Personnellement, j’ai tremblé plus d’une fois pour le père Ernetti car j’avais peur qu’il ne lui arrive des bricoles.
J’avais peur que le livre soit un peu trop technique mais pas du tout, l’auteur a su expliquer les choses avec des mots simples sans nous assommer avec des pages et des pages d’explications.
Un roman sur la force de nos convictions, mais également sur la cupidité des hommes et leur envie de toujours tout maîtriser, bien que cela ne soit pas toujours possible. D’ailleurs, n’est-il pas parfois mieux de ne pas savoir toute la vérité et de garder intacts certains mystères de notre monde?
Un régal et un énorme coup de cœur pour ma part, je me souviendrai longtemps de la machine Ernetti !
Et d’ailleurs, alors que j’allais cliquer sur le bouton « publier », je viens de voir la sortie imminente (le 1er avril, et ce n’est pas un poisson) de la « suite » de ce roman dont le titre est « Ernetti et l’énigme de Jérusalem ». J’ai hâte d’y être !