Hello tout le monde !
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du livre La loi des hommes de Wendall Utroi que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine & Cie. Je ne connaissais pas du tout cet auteur et j’étais très curieuse de découvrir sa plume, surtout qu’il s’agit là de son 8ème roman.
♥ = Bof bof, à éviter
♥♥ = Sympa, sans plus
♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !
♥♥♥♥ = A lire absolument !
♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !
Les (♥) représentent les demis
L’image provient de mon instagram.
Nombre de pages: 397 pages
Maison d’édition: Slatkine & Cie
Date de parution (dans cette édition): 1er octobre 2020
4ème de couverture:
Jacques est cantonnier à Houtkerque, dans le Nord. Ce qu’il découvre ce matin-là dans la sépulture centenaire de J. Wallace Hardwell va bouleverser sa vie.
Une enquête secrète aux relents nauséabonds menée par un inspecteur de Scotland Yard dans les bas-fonds du Londres de Jack l’Eventreur. Entre crimes et passions, amour et trahison, là où s’affrontent l’honneur et l’horreur de la loi des hommes.
Un thriller historique aussi efficace qu’actuel.
Mon avis:
L’histoire commence tout doucement car on y suit Jacques, cantonnier, qui, alors qu’il doit déplacer des tombes, découvre dans le cercueil d’un certain J. Wallace Hardwell, anglais étrangement enterré là, une petite valise contenant des feuillets rédigés en Anglais.
Intrigué, il va ramener ces notes chez lui (alors que sa femme s’y oppose) et va demander à sa fille, Aude, qui est bilingue, de bien vouloir lui en faire la traduction.
Jacques comprend donc que les carnets appartenaient à un inspecteur de Scotland Yard et il va alors plonger dans une affaire de mœurs du début du siècle dernier, à Londres, peu après l’affaire de Jack L’Eventreur.
En effet, J. Wallace Hardwell doit interroger des suspects dans le cadre d’un scandale touchant certains membres de la famille royale; Myrtle, une veille recruteuse de maison close (plus ou moins) à la retraite, Rebecca, la tenancière d’une maison close ainsi que Timothy, son fils adoptif.
L’inspecteur va alors découvrir un monde dont il ignorait tout, celui de la rue et celui de l’inégalité des chances (surtout si on est une femme…). Droit dans ses bottes, il va essayer de se battre contre cette « justice » à deux vitesses, qui favorise toujours les plus riches et enfonce toujours plus les gens dans le besoin, quitte à se mettre ses supérieurs à dos. Il va également très vite s’attacher à Rebecca, Myrtle et Timothy, qui ont eu des vies difficiles et sont un peu « victimes » de leur destin.
J’ai vraiment adoré Howard Hardwell, un personnage idéaliste et féministe, en avance sur son temps.
Ce roman m’a touché au coeur de par son thème dramatique; les enfants qui sont vendus comme prostitués par leurs proches qui n’ont pas d’autres choix car ils vivent dans la misère. J’ai trouvé d’ailleurs que certains passages sur le sujet sont d’ailleurs assez durs à lire.
Wendall Utroi a réussi le pari de nous fournir un roman policier de qualité avec des personnages attachants (j’ai beaucoup aimé la vieille Myrtle, en quête de rédemption) tout en livrant un message essentiel. Bien que le roman se passe au siècle dernier, le sujet est malgré tout (et malheureusement) très actuel.
Le titre est très évocateur du roman. « La loi des hommes » et non la loi des femmes. Car encore aujourd’hui. le monde est régi par les hommes et les femmes ont encore trop souvent peu (ou pas dans certains pays) de voix au chapitre.
Le personnage de Jacques est également très intéressant, il évolue beaucoup au fil de sa lecture des mémoires de l’inspecteur et commence lui aussi à se rendre compte des inégalités hommes-femmes et son comportement change énormément.
Les dialogues sont fluides et sonnent juste, le tout se lit très rapidement. Une fois commencé je n’ai plus pu le lâcher!
Un très beau roman d’un auteur très talentueux dont je pense me procurer très vite les livres précédents 🙂
Oui cela fait beaucoup de « très » dans une seule phrase mais ce roman le mérite amplement !
Ma note: ♥♥♥♥♥
Un grand merci aux éditions Slatkine & Cie pour l’envoi de ce SP!