Hello tout le monde !
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Les sorcières de Pendle de Stacy Halls.
♥ = Bof bof, à éviter
♥♥ = Sympa, sans plus
♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !
♥♥♥♥ = A lire absolument !
♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !
Les (♥) représentent les demis
L’image provient de mon instagram.
Nombre de pages: 399 pages
Maison d’édition: Michel Lafon
Date de parution (dans cette édition): 24 septembre 2020
4ème de couverture:
Lancashire, Pendle, 1612.
À 17 ans, Fleetwood Shuttleworth est enceinte pour la quatrième fois. Mais après trois fausses couches, la maîtresse du domaine de Gawthorpe Hall n’a toujours pas donné d’héritier à son mari. Lorsqu’elle croise le chemin d’Alice Gray, une jeune sage-femme qui connaît parfaitement les plantes médicinales, Fleetwood voit en elle son dernier espoir.
Mais quand s’ouvre un immense procès pour sorcellerie à Pendle, tous les regards se tournent vers Alice, accusée comme tant d’autres femmes érudites, solitaires ou gênantes.
Alors que le ventre de Fleetwood continue de s’arrondir, la jeune fille n’a plus qu’une obsession pour sauver sa vie et celle de son bébé : innocenter Alice. Le temps presse et trois vies sont en jeu.
Être une femme est le plus grand risque qui soit.
Mon avis:
Je l’avoue, c’est la couverture magnifique de ce roman qui a de suite attiré mon attention en librairie. Ensuite bien entendu, le titre. J’adore les histoires parlant de sorcières (qui sont en général juste des herboristes en connaissant un rayon en médecine) Ce roman avait donc marqué 2 points avant même que je l’aie lu 😉
Vous remarquerez d’ailleurs que dernièrement j’essaie de lire les livres que j’ai acheté plus rapidement. En effet, je n’ai plus envie de lire le grand format quand le poche est déjà sorti, cela perd de son sens !
Bref, revenons à notre chronique 😉
J’ai tout de suite été plongée dans l’ambiance assez glauque de l’époque et de la différence entre les différentes classes sociales. Fleetwood, l’héroïne, jeune femme de bonne famille qui a épousé un bon parti est enceinte pour la troisième fois après 2 fausses-couches. Cette fois-ci, elle est bien décidé à donner un héritier à son mari qu’elle sent peu à peu s’éloigner d’elle. De ce fait, quand elle croise Alice sur son domaine et qu’elle comprend que celle-ci est sage-femme, elle l’engage sur le champ afin qu’elle s’occupe d’elle.
En même temps, une grande chasse aux sorcières a lieu dans la région et les délations vont bon train. Bon nombre d’amies ou de connaissance d’Alice sont arrêtées pour sorcellerie et elle-même finit également en prison.
Fleetwood passera alors ses journées à essayer de l’en faire sortir, usant et abusant de ses privilèges de femme de la haute société, quitte à se mettre à dos certains de ses plus anciennes connaissances.
Au début du livre, Fleetwood semble être une jeune femme imbue d’elle-même, elle agit comme une enfant gâtée. Cependant, ce n’est qu’une façade car elle n’a que 17 mais est déjà à sa troisième grossesse. Alors malgré le fait qu’elle essaie de donner le change, elle se sent mal de ne pouvoir enfanter. Au fur et à mesure du récit, on voit Fleetwood prendre confiance en elle, devenir une femme qui sait ce qu’elle veut, quitte à désobéir à son mari. Elle mûrit très vite au fil des pages et c’est un plaisir de la suivre.
Elle a un peu peur d’Alice et en même temps celle-ci la fascine. Elle envie sa liberté et ses connaissances en médecine. On en sait finalement assez peu sur Alice mais il est vrai que certains de ses agissements pourraient faire penser qu’elle est réellement une sorcière. Jusqu’à la fin le doute subsiste et c’est ce qui fait la force de cette histoire. Et finalement, même si c’était vraiment une sorcière, du moment qu’elle ne fait du mal à personne, qu’est-ce que cela peut-il bien faire ?
Fait important du roman, le titre original du roman est « the familiars » donc « les familiers » en Français. En effet, les sorcières sont reconnues comme telles car elles ont à chaque fois un animal totem qui les suit partout où elles vont et avec lequel elles pourraient ne faire qu’un. Certaines des femmes accusées de sorcelleries ont effectivement souvent un animal (un chien souvent) qui les suit, ce qui pousse les gens à penser qu’elles sont des sorcières.
Un roman sur la puissance des femmes et la peur qu’elles peuvent inspirer aux hommes, un peu comme dans l’année de grâce de Kim Liggett dont je vous ai parlé récemment. Je dois avouer que c’est le genre de roman que j’apprécie énormément de lire en ce moment!
En bref, un roman qu’on ne peut plus lâcher dès qu’on le commence tant l’écriture de l’autrice est addictive. Vivement le prochain (je crois qu’il vient de paraître en Anglais donc il faudra attendre encore un peu pour la version traduite!)!