Hello tout le monde !
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du livre une farouche liberté de Gisèle Halimi avec Annick Cojean.
♥ = Bof bof, à éviter
♥♥ = Sympa, sans plus
♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !
♥♥♥♥ = A lire absolument !
♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !
Les (♥) représentent les demis
L’image provient de mon instagram.
Nombre de pages: 160 pages
Maison d’édition: Grasset
Date de parution (dans cette édition): 19 août 2020
4ème de couverture:
Soixante-dix ans de combats. Soixante-dix ans de passion et d’engagement au service de la justice et de la cause des femmes. Et toujours, la volonté de transmettre aux nouvelles générations le flambeau de la révolte. Parce que l’égalité entre hommes et femmes est loin d’être acquise. Et parce que naître femme reste une malédiction dans la plupart des pays du monde.
Avec son amie Annick Cojean, l’avocate la plus célèbre de France revient sur les épisodes marquants de son parcours rebelle. Son enfance en Tunisie dans une famille juive modeste; son refus d’un destin assigné par son genre et son rêve ardent de devenir avocate; sa défense indéfectible des militants des indépendances tunisienne et algérienne soumis à la torture; son association, « choisir la cause des femmes »; et bien sûr ses grands combats pour l’avortement, la répression du viol, la parité.
la dernière grande héroïne féministe aura vécu une vie de pionnière, insoumise et passionnée. D’une farouche liberté.
Mon avis:
Comment ne pas adorer le récit de Gisèle Halimi, interviewée par Annick Cojean, dans ce (trop court!) recueil où pour ma part j’ai pris connaissance de tout ce que cette grande dame avait accompli pour la cause des femmes.
Indignée depuis l’enfance par la différence de traitement que l’on réserve aux filles par rapport aux garçons, elle a très vite à cœur d’essayer – de toutes ses forces – de rétablir un peu l’équilibre en se battant sans relâche dans le cadre de son métier d’avocate.
Comment se fait-il que cette injustice majeure qui touche un être sur deux sur la planète ne soulève pas une vague de protestation? Un peu partout dans le monde, les peuples opprimés finissent par se révolter de leurs oppresseurs; et les esclaves par se libérer. Alors? Pourquoi la cause des femmes ne mobilise-t-elle pas davantage? Qu’attendent les femmes pour se lever et pour crier « assez! »?
Elle a beaucoup œuvré pour le droit à l’avortement et a créé une association « choisir la cause des femmes ». En bref, c’est une femme qui n’avait pas peur de dire ce qu’elle pensait et d’aller au bout de ses idées. Mère de 3 enfants, elle a réussi l’exploit de concilier sa vie de famille avec la vie professionnelle dont elle avait rêvé, sans compromis. Un exemple à suivre!
J’ai trouvé les mots de Gisèle Halimi retranscrits par Annick Cojean d’une justesse incroyable et d’une lucidité folle. Nous pouvons toutes, à notre échelle, donner un coup de pouce à la cause des femmes. En se soutenant, en ne nous critiquant par entre nous. En encourageant les femmes qui arrivent à atteindre leurs objectifs. Et en éduquant nos enfants (si on en a) dans l’égalité la plus totale et surtout dans le respect l’un de l’autre. Cela paraît utopique je sais mais j’espère qu’on y arrivera un jour!
Gisèle Halimi était une très grande Dame, malheureusement décédée le 28 juillet 2020, juste avant la parution du livre. Un livre à mettre entre toutes les mains (masculines et féminines), afin que l’on n’oublie pas que les droits des femmes ont les premiers à être remis en question un peu partout dans le monde et ce encore plus en temps de crise.
Et je tiens également à ajouter qu’être féministe ne veut pas dire que nous faisons preuve de misandrie mais juste que nous défendons nos droits! Le jour où les femmes seront traitées à l’égale de l’homme, nous aurons fait un grand pas dans l’évolution!