[SP]J’ai lu: Du miel sous les galettes de Roukiata Ouedraogo

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler d’un roman reçu de la part des éditions Slatkine & Cie, Du miel sous les galettes de Roukiata Ouedraogo.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

[SP]J’ai lu: Du miel sous les galettes de Roukiata Ouedraogo

Nombre de pages: 369 pages

Maison d’édition: Slatkine & Cie

Date de parution (dans cette édition): 10 septembre 2020

4ème de couverture:

Le premier roman de Roukiata Ouedraogo est le récit très personnel d’une petite fille confrontée à l’univers des hommes. Avec l’humour tendre qui l’a rendue célèbre en France et dans toute la Francophonie, l’actrice burkinabè tient la chronique douce du drame qui a bouleversé son enfance.

Mon avis:

Ce roman m’a tout de suit attirée de par son titre gourmand 🙂 Les galettes, c’est ce qui va (entre autres) sauver la famille de la petite Yasmina quand son père va être mis en prison (à tort) pour détournement de fonds. 

La mère de la narratrice (on ne comprend pas trop si c’est un roman purement autobiographique ou s’il y a de la fiction dedans) est une femme courageuse qui va faire des pieds et des mains pour pouvoir faire sortir son mari de prison et donner à manger à ses 7 enfants. 

Par bien des aspects c’est une femme admirable qui se décourage (presque) jamais. Elle croit en l’innocence de son mari et fait son possible pour réparer l’injustice de son incarcération. 

La narratrice, Yasmina, raconte toute l’histoire depuis le dos de sa maman puisqu’elle n’est encore qu’un bébé au début de l’histoire et que sa maman la porte avec un grand foulard. Au fil des pages, on sent qu’elle grandit et mûrit et comprend mieux ce qui se passe autour d’elle. J’ai trouvé cette narration très amusante et originale.

On ne parle donc presque jamais des 6 autres frères et sœurs – à part le frère aîné qui devient prof -, tout tourne autour de sa maman.  

« Retenez bien ceci, mes enfants: dans la vie c’est comme ça, il y a ceux qui prennent des initiatives, et il y a ceux qui les imitent. Moi, je prends des initiatives et Mme Zongo m’imite… mais en moins bien. Elle sourit et ajouta: Ce n’est pas pour autant qu’il faut juger. Chassez la colère qui est en vous, ne la laissez pas vous guider, laissez-la partir s’il vous plaît. »

Malik s’effondra dans ses bras. elle le serra très fort. Ma mère comprit sans doute, à cet instant, qu’elle n’était pas le socle solide qu’elle croyait être, qui portait ses enfants à bout de bras, mais que c’était elle qui, en réalité, s’appuyait sur nous de tout son poids. Nous étions jeunes et fragiles, nous n’en étions pas moins les sept petits piliers qui lui fournissaient la force vitale et l’enthousiasme dont elle avait besoin pour se battre.

Ce roman se lit très rapidement, l’écriture est agréable et très visuelle, j’ai aimé les descriptions faites des différents lieux. 

Mon seul regret est que l’autrice aborde un sujet dramatique (la circoncision) qu’en toute fin du livre, alors que cela aurait du avoir une place beaucoup plus importante dans le récit à mon sens. J’ai eu un peu l’impression que l’auteure s’est dit « oh mince j’ai oublié de parler de ça » et qu’elle l’avait ajouté à la fin de son livre. 

J’espère que ce thème sera abordé à nouveau et plus développé dans un autre roman car je pense qu’il y a beaucoup (plus) à en dire. 

Une plume à suivre!

Ma note: ♥♥♥(♥)

Un grand merci aux éditions Slatkine & Cie pour l’envoi de ce SP!


[SP]J’ai lu: Du miel sous les galettes de Roukiata Ouedraogo