On pense souvent que, parce que je suis infirmière, je n’ai aucun mal à user et abuser de la médecine conventionnelle, des médicaments… Et c’est pourtant tout l’inverse ! J’essaye à tout prix d’éviter au maximum les traitements médicamenteux, leur préférant des alternatives naturelles. Cela fait des années que « j’essaye » de me mettre (plus ou moins sérieusement) aux huiles essentielles, à visée préventive ou curative. Voilà maintenant 2 mois que j’essaye d’inclure ces petits flacons dans mon quotidien. Me voilà donc aujourd’hui pour vous parler de mes premières impressions !
Les huiles essentielles : les précautions
C’est un grand chapitre à prendre en compte dès les premières utilisations ! Ce n’est pas parce que les huiles essentielles proviennent de la nature qu’elles n’engendrent aucun risque. Bien au contraire ! Mal utilisées, mal associées, surdosées… elles peuvent présenter un grand risque pour la santé. Attention, donc, à ne pas jouer au petit chimiste, sous peine d’engendrer des risques pour votre santé. Je vous conseille vivement de demander conseil à un professionnel (pharmacien, naturopathe). Personnellement, j’aime me référer à cet ouvrage* que j’ai depuis des années (j’ai malheureusement dû racheter sa dernière édition car j’ai prêté la première à quelqu’un… qui ne me l’a jamais rendu!). Les conseils y sont clairs, précis, et le tout est écrit avec beaucoup de sérieux. On peut rechercher les huiles essentielles par ordre alphabétique, ou se référer au glossaire pour chercher un problème particulier (rhume, rhinite, allergie…). Ce système à double entrée est particulièrement bien pensé !
Attention, également, aux jeunes enfants, aux femmes enceintes et aux animaux de compagnie : leur foie élimine mal (ou plus difficilement) les molécules contenues dans les huiles essentielles. Le contact avec ces dernières peut donc être toxique et provoquer de graves problèmes de santé.
Les huiles essentielles : par quoi démarrer ?
Cela dépend des problèmes que vous souhaitez traiter, de vos éventuels problèmes de santé… Il existe quelques « indispensables » pour traiter les petits bobos du quotidien. J’ai eu la chance que la marque Joli’Essence me contacte alors que je me mettais tout juste à réfléchir aux huiles essentielles ; j’ai profité de leurs conseils pour choisir des produits adaptés à ma situation. J’aurais eu du mal à mettre le doigt sur celles dont j’avais besoin au début, alors voici quelques pistes :
– HE de lavande aspic : apaisante, antifongique, réparatrice… Elle a tout bon ! Elle est à différencier de lavande vraie (à visée relaxante/délassante, et que j’ai vue utiliser pendant des annéespar une collègue aide-soignante de nuit qui en posait une goutte sur l’oreiller de ses patients!). La lavande aspic, elle, m’aide à apaiser notamment les piqûres de moustique, très rebelles et urticantes chez moi. On privilégie cette HE pour une utilisation cutanée : une goutte sur un bouton de moustique, et la démangeaison est déjà bien atténuée !
– HE de ravintsara : on m’a vanté de nombreuses fois ses vertus fortifiantes, notamment vis-à-vis des défenses immunitaires. Depuis que nous sommes parents, j’ai l’impression que chaque virus entraîne une succession de symptômes qui durent parfois des jours et des jours… Nous qui n’étions jamais malades avant, c’est un peu délicat à vivre ! J’avais l’impression que notre immunité en avait pris un sacré coup, et que mêmes les vitamines « conventionnelles » n’y faisaient rien. C’est une huile connue pour son efficacité, et pour son innocuité (elle n’est pas toxique, y compris sur les nouveaux-nés). Je l’utilise principalement en diffusion, et espère qu’elle me promettra un hiver prochain sans trop de microbes !
– HE de tea tree (arbré à thé) : anti-bactérienne, anti-virale, anti-parasitaire… c’est l’huile essentielle couteau-suisse des infections en tout genre, et quelle que soit leur localisation. Je l’utilise sur mes boutons d’acné, sur ma brosse à dent pour la désinfecter… Je déteste son odeur (camphrée et tellement puissante!) mais je lui pardonne au vu de son efficacité.
Les huiles essentielles : et les mélanges ?
Pour profiter des vertus de plusieurs huiles, on peut combiner les formules, que cela soit par le biais d’un diffuseur, ou lors d’une application cutanée. Là aussi, attention aux « bidouillages » : on suit des recettes validées, et on respecte les posologies ! Le site Joli’Essence propose tout un panel de recettes, qui permettent de réaliser des baumes, des mélanges d’huiles à diffuser ou encore des produits de beauté solides.
J’attends l’hiver pour réaliser la recette suivante : un mélange pour diffusion respiratoire, afin de prévenir les premiers maux hivernaux ! Il est formulé à base d’HE de menthe poivrée, de gaulthérie odorante et d’eucalyptus radié.
Les huiles essentielles : quel diffuseur ?
Je me suis rendue chez Nature & Découvertes pour visualiser les différents diffuseurs proposés par la marque. J’ai été très surprise par le choix proposé par la marque ! Je me suis finalement tournée vers ce modèle, qui allie l’utile à l’agréable… C’est peut-être un peu futile, mais je souhaitais choisir un modèle qui me plaise d’un point de vue esthétique, pour ne pas avoir à le ranger constamment. Mes critères étaient les suivants : réservoir suffisamment grand, diffusion large (pièce >30 mètres carrés) et modèle silencieux. A ce jour, j’en suis très satisfaite, et vous le conseille vivement !
Les huiles essentielles : pour aller plus loin
Objectifs suivants : apprivoiser la forme orale (et pourquoi pas les comprimés neutres, qui permettent l’absorption des HE par voie orale), pourquoi pas investir dans des huiles pour réaliser des mélanges plus poussés… J’attends vos différentes suggestions et conseils dans les commentaires !
L’article Les huiles essentielles : comment s’y mettre ? est apparu en premier sur Le Blog de Néroli.