En novembre, je fêtais gaiement mes trois ans de végétarisme ! Je viens aujourd'hui t'en parler parce qu'il s'agit de l'un des plus grands et beaux choix que j'ai faits de toute mon existence (rien que ça).
« Ooooh, la malotrue, elle ose parler de végéta*isme sur Internet ! » Laisse-moi donc sortir ma corne de brume et expliquer comment cet article va se goupiller. Malheureusement, parler de végéta*isme aujourd'hui, c'est prendre le risque de se fâcher, et pas qu'un peu. Comme à mon habitude, nous allons faire dans la simplicité : je vais m'exprimer sans aucune censure puisque j'en ai le droit, d'abord, ensuite parce qu'il va s'agir uniquement de mon expérience. Elle n'est donc pas à remettre en question et est forcément vraie (eh toc, malotru·e toi-même). Rien ne t'empêche de me partager la tienne, de me donner ton avis, d'enrichir ce que je vais te raconter ou de me livrer des cookies par paquets de cent ! Pour ne pas changer, je vais répondre aux questions que tu ne m'as pas posé·e ; que veux-tu, ça me donne le sentiment d'être une rock-star en pleine interview...
COMMENT AS-TU COMMENCÉ ?
Un beau matin d'automne, le végétarisme m'est apparu comme une évidence. Enfin, à peu de chose près... J'étais sensible à cette cause car une amie était déjà végétarienne depuis un moment et partageait avec moi ses connaissances. Petit à petit, je me suis rendu compte que je ne consommais plus de viande par plaisir mais par habitude, avec un peu de culpabilité qui me sifflait dans l'oreille.
J'ai d'abord voulu me mettre au défi en ne consommant plus de viande pendant 3 mois. Je voulais voir les effets de cet arrêt dans mon corps, dans ma tête et chez mon entourage ; constater par moi-même ce que j'entendais de la part des végéta*iens. Avoir une date de fin me permettait de me poser moins de questions et de ne pas culpabiliser. Si c'était compliqué, je pouvais quand même tenir 3 mois et ne pas me sentir mal d'avoir arrêté en cours de route puisque j'aurais quand même tenu le défi et si c'était plus simple, je pouvais aller au-delà des 3 mois.
Tu l'auras compris : je suis allée un chouïa au-delà !
DANS TA TETE, ELLE EST FACILE CETTE EXPÉRIENCE ?
Plutôt facile, oui ! Je viens d'une famille qui consomme beaucoup (trop) de viande mais qui n'a pas remis en question mon choix, ça a facilité ma démarche. J'ai fait de mon mieux pour mettre en place un régime qui me convient et qui n'est basé ni sur la culpabilité ni sur la restriction. Je me suis toujours dit qu'il était hors de question de me sentir contrainte et que je pouvais parfaitement faire des écarts ou redevenir omnivore si j'en avais envie. Ces pensées-là m'ont beaucoup aidée à vivre au mieux cette expérience.
Socialement, c'est toujours plus compliqué, mais j'ai su m'entourer de bonnes personnes. Ma mère est elle aussi devenue végétarienne quelques mois plus tard ; il n'y avait donc plus du tout de viande à la maison. Mes ami·es sont pour la plupart végétarien·nes ou mangent peu de viande en ma présence (parce qu'iels en ont envie, bien sûr, pas parce que je les menace de finir dans le même état que le poulet dans leur frigo). Tout le monde n'est pas si bienveillant, je t'en parlerai un peu plus bas !
Les convictions rendent l'expérience bien plus simple et même extrêmement enrichissante. Bien souvent, notamment lorsque nous sommes omnivores, nous savons peu de choses quant à la cause animale. On préfère parfois fermer les yeux mais ce n'est pas bien compliqué, tout nous pousse à le faire. L'industrie de la viande est énorme donc le but n'est pas de crier sur tous les toits les conséquences qu'elle peut avoir... Il y avait donc une case vide dans mon cerveau qui n'attendait qu'à se remplir de connaissances.
Au début, c'est sûr, ça fout une grosse claque. Comme je te l'expliquais tout à l'heure, quand on sait peu de choses à ce sujet, ça fait déjà tout drôle de s'en prendre d'un coup plein les dents. Ce n'est pas simple non plus d'avoir l'impression qu'on nous a toujours menti. Non, nous n'avons pas besoin de viande pour vivre. Non, les produits laitiers ne sont pas nos amis pour la vie. Alors pourquoi on continue à marteler ça dans la tête des gens ? Est-ce qu'on privilégie vraiment le profit au bien-être animal, humain et à celui de la planète ?
Certaines pratiques sont abominables et loin de tout ce que j'aurais pu imaginer. Par chance, je n'ai pas eu besoin d'en savoir beaucoup plus pour refuser d'alimenter cette chaîne. J'évite donc maintenant ce genre d'informations, en dehors de celles qui peuvent faire évoluer à nouveau ma façon de consommer.
Aujourd'hui, une grande partie des connaissances que j'emmagasine sont très positives ! Maintenant que je connais le problème, je préfère m'intéresser aux solutions et j'en découvre constamment des tas. Je m'intéresse aux aventures des gens qui consacrent leur vie entière à cette cause. J'apprends à connaître le monde dans lequel je vis, le corps humain et mon corps en particulier. Je sais facilement adapter une recette, l'équilibrer... C'est une mine d'or !
Je suis devenue végétarienne en novembre et je m'étais préparée à la tentation des jours de fête. J'ai donc fait un écart pour le jour de l'an qui a suivi en mangeant un toast avec du saumon. Ensuite, je n'ai plus jamais eu envie d'en faire. D'ailleurs j'appelle ça des « écarts » par simplicité, mais manger de la viande si j'en ai envie fait partie de mon alimentation autant que le reste, même si ce n'est arrivé qu'une fois en trois ans. Je distingue uniquement ce qui me fait plaisir ou non.
Mes convictions prennent de plus en plus le dessus. J'aimais le goût de la viande, bien sûr, mais ce serait aujourd'hui une souffrance d'en manger. Je connais parfaitement l'impact que peut avoir la consommation de viande et je n'ai pas du tout envie de l'alimenter. Je serais dégoûtée de faire partie de cette industrie mais je le serais aussi simplement parce que je n'en ai plus l'habitude. Si, dans certaines régions du monde, il est tout à fait habituel de manger des insectes, ça peut nous faire grimacer simplement parce que nous ne le faisons pas ici. J'ai un sentiment similaire vis-à-vis de la viande, je trouverais ça étrange d'en consommer à nouveau.
DANS TON CORPS, COMMENT CA SE PASSE ?
Au début, on ne va pas se le cacher, c'est un peu la catastrophe. Le corps doit apprendre à gérer une nouvelle alimentation, souvent plus équilibrée et plus riche en fibres... Autant te dire que ce n'est pas toujours jojo ! D'après mon médecin, ayant commencé assez jeune (16 ans), les choses ont pu se mettre en place plus facilement, donc pas de grand accident à noter ! Il est certain que je digère maintenant mieux qu'avant, mais aussi que ma peau, mes cheveux et mes ongles sont bien plus beaux.
Je ne vais pas te faire croire que mon intestin produit maintenant des paillettes et que mon corps se porte tel un nuage de coton parce que ce serait te mentir, je n'ai rien remarqué de bien différent. Je rappelle au passage que le végétarisme n'a pas pour vocation la perte de poids ! Nous faisons souvent plus attention à ce que nous mangeons et ça peut permettre de manger plus sainement, mais rien ne m'empêche de me gaver de frites à longueur de journées si ça me chante (ce n'est toujours que de la patate).
J'estime que chacun·e fait bien ce qu'iel veut : si tu t’empiffres 10 kg de foie gras par jour et que ça te rend heureux·se, grand bien te fasse ! Je ne te garantis pas une très bonne santé mais ma foi, c'est ton corps, pas le mien. Bien sûr, je sais qu'il serait préférable que tout le monde diminue sa consommation de viande, mais je sais aussi que ce n'est pas en te postillonnant dessus que je vais te faire revenir là-dessus.
Discutons de nos convictions avec celleux qui en ont envie, celleux qui sont intéressé·es, simplement parce que ce seront les personnes les plus à même de faire évoluer leur avis et le nôtre. C'est pour cela que je suis complètement contre les modes d'action de certaines associations comme L214 ; ça pourra faire l'objet d'un prochain article si ça t'intéresse.
TROIS ANS, D'ACCORD, MAIS APRÈS ?
Continuer, bien sûr, mais surtout ne pas s'arrêter là. Pour moi, ça n'aurait pas de sens d'être végétarienne sans vouloir devenir vegan (par exemple, l'industrie laitière finance une grande partie de l'industrie de la viande, donc en consommant du lait je participe encore aux élevages et aux abattoirs).
Je ne vis plus chez mes parents depuis quelque temps donc j'essaie de modifier ma consommation petit à petit. Je n'achète plus de lait animal ni d’œufs mais il peut toujours il y en avoir dans les préparations et dans ce que je mange à l'extérieur. Je boycotte complètement le cuir depuis deux ans et fais attention à la laine mais j'en achète toujours quand même. J'essaie également d'éliminer petit à petit tous les cosmétiques testés sur les animaux mais on touche là à une affaire très complexe, j'ai tendance à me perdre.
SI TU DEVAIS TRACER UN BILAN DE CES 3 DERNIÈRES ANNÉES...
Bien plus que positif. Je ne me vois pas revenir en arrière, bien au contraire. Cette expérience est vivifiante et ne demande qu'à prendre de l’ampleur. Je suis très fière de moi d'avoir réussi à mener ces convictions avec ouverture et sans culpabilité, vis-à-vis de moi mais aussi vis-à-vis des autres. Je n'ai jamais eu une très haute estime de moi-même et réussir en ce point est très valorisant. Je ne suis pas parfaite mais j'ai réussi à trouver ces imperfections très inspirantes ; elles signifient que j'ai encore beaucoup à apprendre et des tas de progrès à faire.
Et toi, comment te sens-tu vis-à-vis de ton alimentation ? Que mets-tu en place au quotidien pour consommer comme tu en as envie ? Comment cela se passe avec ton entourage ?Dis-moi tout...
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« Ooooh, la malotrue, elle ose parler de végéta*isme sur Internet ! » Laisse-moi donc sortir ma corne de brume et expliquer comment cet article va se goupiller. Malheureusement, parler de végéta*isme aujourd'hui, c'est prendre le risque de se fâcher, et pas qu'un peu. Comme à mon habitude, nous allons faire dans la simplicité : je vais m'exprimer sans aucune censure puisque j'en ai le droit, d'abord, ensuite parce qu'il va s'agir uniquement de mon expérience. Elle n'est donc pas à remettre en question et est forcément vraie (eh toc, malotru·e toi-même). Rien ne t'empêche de me partager la tienne, de me donner ton avis, d'enrichir ce que je vais te raconter ou de me livrer des cookies par paquets de cent ! Pour ne pas changer, je vais répondre aux questions que tu ne m'as pas posé·e ; que veux-tu, ça me donne le sentiment d'être une rock-star en pleine interview...
COMMENT AS-TU COMMENCÉ ?
Un beau matin d'automne, le végétarisme m'est apparu comme une évidence. Enfin, à peu de chose près... J'étais sensible à cette cause car une amie était déjà végétarienne depuis un moment et partageait avec moi ses connaissances. Petit à petit, je me suis rendu compte que je ne consommais plus de viande par plaisir mais par habitude, avec un peu de culpabilité qui me sifflait dans l'oreille.
J'ai d'abord voulu me mettre au défi en ne consommant plus de viande pendant 3 mois. Je voulais voir les effets de cet arrêt dans mon corps, dans ma tête et chez mon entourage ; constater par moi-même ce que j'entendais de la part des végéta*iens. Avoir une date de fin me permettait de me poser moins de questions et de ne pas culpabiliser. Si c'était compliqué, je pouvais quand même tenir 3 mois et ne pas me sentir mal d'avoir arrêté en cours de route puisque j'aurais quand même tenu le défi et si c'était plus simple, je pouvais aller au-delà des 3 mois.
Tu l'auras compris : je suis allée un chouïa au-delà !
DANS TA TETE, ELLE EST FACILE CETTE EXPÉRIENCE ?
Plutôt facile, oui ! Je viens d'une famille qui consomme beaucoup (trop) de viande mais qui n'a pas remis en question mon choix, ça a facilité ma démarche. J'ai fait de mon mieux pour mettre en place un régime qui me convient et qui n'est basé ni sur la culpabilité ni sur la restriction. Je me suis toujours dit qu'il était hors de question de me sentir contrainte et que je pouvais parfaitement faire des écarts ou redevenir omnivore si j'en avais envie. Ces pensées-là m'ont beaucoup aidée à vivre au mieux cette expérience.
Socialement, c'est toujours plus compliqué, mais j'ai su m'entourer de bonnes personnes. Ma mère est elle aussi devenue végétarienne quelques mois plus tard ; il n'y avait donc plus du tout de viande à la maison. Mes ami·es sont pour la plupart végétarien·nes ou mangent peu de viande en ma présence (parce qu'iels en ont envie, bien sûr, pas parce que je les menace de finir dans le même état que le poulet dans leur frigo). Tout le monde n'est pas si bienveillant, je t'en parlerai un peu plus bas !
Les convictions rendent l'expérience bien plus simple et même extrêmement enrichissante. Bien souvent, notamment lorsque nous sommes omnivores, nous savons peu de choses quant à la cause animale. On préfère parfois fermer les yeux mais ce n'est pas bien compliqué, tout nous pousse à le faire. L'industrie de la viande est énorme donc le but n'est pas de crier sur tous les toits les conséquences qu'elle peut avoir... Il y avait donc une case vide dans mon cerveau qui n'attendait qu'à se remplir de connaissances.
Le végétarisme se pratique aussi en 5 minutes, avec peu d'argent, peu de motivation, en pyjama, sur son lit et devant une série. Eh oui !
JUSTEMENT, NE SOMBRES-TU PAS DANS UNE TRISTE EXISTENCE EN TECONFRONTANT AU MAL-ETRE ANIMAL ?Au début, c'est sûr, ça fout une grosse claque. Comme je te l'expliquais tout à l'heure, quand on sait peu de choses à ce sujet, ça fait déjà tout drôle de s'en prendre d'un coup plein les dents. Ce n'est pas simple non plus d'avoir l'impression qu'on nous a toujours menti. Non, nous n'avons pas besoin de viande pour vivre. Non, les produits laitiers ne sont pas nos amis pour la vie. Alors pourquoi on continue à marteler ça dans la tête des gens ? Est-ce qu'on privilégie vraiment le profit au bien-être animal, humain et à celui de la planète ?
Certaines pratiques sont abominables et loin de tout ce que j'aurais pu imaginer. Par chance, je n'ai pas eu besoin d'en savoir beaucoup plus pour refuser d'alimenter cette chaîne. J'évite donc maintenant ce genre d'informations, en dehors de celles qui peuvent faire évoluer à nouveau ma façon de consommer.
Aujourd'hui, une grande partie des connaissances que j'emmagasine sont très positives ! Maintenant que je connais le problème, je préfère m'intéresser aux solutions et j'en découvre constamment des tas. Je m'intéresse aux aventures des gens qui consacrent leur vie entière à cette cause. J'apprends à connaître le monde dans lequel je vis, le corps humain et mon corps en particulier. Je sais facilement adapter une recette, l'équilibrer... C'est une mine d'or !
AS-TU FAIT DES ÉCARTS ?
Je suis devenue végétarienne en novembre et je m'étais préparée à la tentation des jours de fête. J'ai donc fait un écart pour le jour de l'an qui a suivi en mangeant un toast avec du saumon. Ensuite, je n'ai plus jamais eu envie d'en faire. D'ailleurs j'appelle ça des « écarts » par simplicité, mais manger de la viande si j'en ai envie fait partie de mon alimentation autant que le reste, même si ce n'est arrivé qu'une fois en trois ans. Je distingue uniquement ce qui me fait plaisir ou non.
Mes convictions prennent de plus en plus le dessus. J'aimais le goût de la viande, bien sûr, mais ce serait aujourd'hui une souffrance d'en manger. Je connais parfaitement l'impact que peut avoir la consommation de viande et je n'ai pas du tout envie de l'alimenter. Je serais dégoûtée de faire partie de cette industrie mais je le serais aussi simplement parce que je n'en ai plus l'habitude. Si, dans certaines régions du monde, il est tout à fait habituel de manger des insectes, ça peut nous faire grimacer simplement parce que nous ne le faisons pas ici. J'ai un sentiment similaire vis-à-vis de la viande, je trouverais ça étrange d'en consommer à nouveau.
DANS TON CORPS, COMMENT CA SE PASSE ?
Au début, on ne va pas se le cacher, c'est un peu la catastrophe. Le corps doit apprendre à gérer une nouvelle alimentation, souvent plus équilibrée et plus riche en fibres... Autant te dire que ce n'est pas toujours jojo ! D'après mon médecin, ayant commencé assez jeune (16 ans), les choses ont pu se mettre en place plus facilement, donc pas de grand accident à noter ! Il est certain que je digère maintenant mieux qu'avant, mais aussi que ma peau, mes cheveux et mes ongles sont bien plus beaux.
Je ne vais pas te faire croire que mon intestin produit maintenant des paillettes et que mon corps se porte tel un nuage de coton parce que ce serait te mentir, je n'ai rien remarqué de bien différent. Je rappelle au passage que le végétarisme n'a pas pour vocation la perte de poids ! Nous faisons souvent plus attention à ce que nous mangeons et ça peut permettre de manger plus sainement, mais rien ne m'empêche de me gaver de frites à longueur de journées si ça me chante (ce n'est toujours que de la patate).
Parfois je m'habille, quand même.
AS-TU RENCONTRÉ DES PERSONNES MOINS BIENVEILLANTES ?Eh oui, on n'y échappe pas ! Cela dit, certaines étaient omnivores, d'autres végétariennes ou vegan. Qu'importent ses idées, quand on a décidé d'être fermé·e d'esprit ou peu respectueux·se, ça se passe rarement comme il le faudrait...J'estime que chacun·e fait bien ce qu'iel veut : si tu t’empiffres 10 kg de foie gras par jour et que ça te rend heureux·se, grand bien te fasse ! Je ne te garantis pas une très bonne santé mais ma foi, c'est ton corps, pas le mien. Bien sûr, je sais qu'il serait préférable que tout le monde diminue sa consommation de viande, mais je sais aussi que ce n'est pas en te postillonnant dessus que je vais te faire revenir là-dessus.
Discutons de nos convictions avec celleux qui en ont envie, celleux qui sont intéressé·es, simplement parce que ce seront les personnes les plus à même de faire évoluer leur avis et le nôtre. C'est pour cela que je suis complètement contre les modes d'action de certaines associations comme L214 ; ça pourra faire l'objet d'un prochain article si ça t'intéresse.
TROIS ANS, D'ACCORD, MAIS APRÈS ?
Continuer, bien sûr, mais surtout ne pas s'arrêter là. Pour moi, ça n'aurait pas de sens d'être végétarienne sans vouloir devenir vegan (par exemple, l'industrie laitière finance une grande partie de l'industrie de la viande, donc en consommant du lait je participe encore aux élevages et aux abattoirs).
Je ne vis plus chez mes parents depuis quelque temps donc j'essaie de modifier ma consommation petit à petit. Je n'achète plus de lait animal ni d’œufs mais il peut toujours il y en avoir dans les préparations et dans ce que je mange à l'extérieur. Je boycotte complètement le cuir depuis deux ans et fais attention à la laine mais j'en achète toujours quand même. J'essaie également d'éliminer petit à petit tous les cosmétiques testés sur les animaux mais on touche là à une affaire très complexe, j'ai tendance à me perdre.
SI TU DEVAIS TRACER UN BILAN DE CES 3 DERNIÈRES ANNÉES...
Bien plus que positif. Je ne me vois pas revenir en arrière, bien au contraire. Cette expérience est vivifiante et ne demande qu'à prendre de l’ampleur. Je suis très fière de moi d'avoir réussi à mener ces convictions avec ouverture et sans culpabilité, vis-à-vis de moi mais aussi vis-à-vis des autres. Je n'ai jamais eu une très haute estime de moi-même et réussir en ce point est très valorisant. Je ne suis pas parfaite mais j'ai réussi à trouver ces imperfections très inspirantes ; elles signifient que j'ai encore beaucoup à apprendre et des tas de progrès à faire.
Et toi, comment te sens-tu vis-à-vis de ton alimentation ? Que mets-tu en place au quotidien pour consommer comme tu en as envie ? Comment cela se passe avec ton entourage ?Dis-moi tout...
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