Un roman qui n’est pas très récent (2013) mais dont j’avais envie de vous parler aujourd’hui car il fait vraiment partie de mes coups de ❤ livresques que je recommande aux lecteurs de la médiathèque…
Pour résumer…
Nous sommes en été 1955… Shakerag, quartier noir de Tupelo dans le Mississippi… Vous imaginez déjà le contexte : haine raciale, ségrégation, violence …
« C’est sur un air de blues joué à l’harmonica que Billie, dix ans, apprend que sa mère va mourir. Face à l’inacceptable, elle décide alors de braver son entourage et de retrouver son père, un musicien de blues autrefois renommé, mais qui vient de passer plusieurs années en prison, un homme dont ni sa mère ni sa grand-mère ne lui parlent jamais. Pour Billie, c’est la seule façon de défier le sort, et de trouver un nouveau point d’ancrage dans un monde qu’elle voit encore comme une enfant, mais que l’adolescente qui pointe en elle pressent plein de mystères et de dangers. Sans savoir qu’en se lançant dans cette quête elle va faire voler en éclats des secrets enfouis depuis bien longtemps, et faire éclater une vérité bouleversante sur ses origines. »
(Sources : Babelio)
J’ai aimé :
- L’auteure, Elaine Hussey, a su dépeindre les mentalités de l’époque, les conditions de vie etc…
- On pourrait croire que l’histoire est vraie tellement on est captivé jusqu’à la fin!
- Dans la lignée des romans tels que « La couleur des sentiments« , « Les larmes noires de Mary Luther » ou encore « La colline aux esclaves« , « La couleur pourpre« …
- Cette période m’intéresse beaucoup car finalement cette époque faites d’injustice, de violence envers une « simple » couleur de peau, de haine n’est pas si vieille que cela…
- Le style d’écriture de Hussey est plaisant, tout en douceur et sans redondance,
- Les personnages ont leur caractère bien à eux, on les aime ou pas…
- Une belle leçon de courage, de tolérance; un message d’espoir et de tolérance face aux préjugés…
J’ai moins aimé :
- Je n’ai pas été autant « touchée » par ce roman que par « La couleur des sentiments » (qui reste pour moi une référence en la matière) mais ce titre est devenu pour moi un gros coup de ❤ quand même!
Un extrait :
« Le pardon, ou ce qui y ressemble, vient aisément quand on est en compagnie de sa meilleure amie, sous une lune si belle qu’elle donne envie de pleurer. Il vient moins aisément lorsqu’on est de nouveau précipité sous la froide lumière de la réalité. »