Couverture roman Endogirl
Aujourd’hui pour changer de mes revues classiques de produits et de mes déboires capillaires, je voulais vous parler d’un sujet, d’une maladie qui me touche indirectement, l’endométriose. Quand je dis qu’elle me touche indirectement, c’est parce que je n’en souffre pas personnellement mais elle me touche au cœur parce qu’une personne proche en souffre et que j’en apprend tous les jours sur ce mal dont on ne parle pas assez.
Un mal typiquement féminin
L’endométriose est une maladie gynécologique. Pour faire simple (même si rien n’est simple dans cette maladie), l’utérus est tapissé d’un tissu appelé l’endomètre. Chez les femmes souffrant d’endométriose, le tissu semblable à celui qu’on trouve dans l’utérus, va se développer hors de la cavité utérine causant des lésions au niveau des organes situés dans le bassin.
Même en dehors du bassin, ces fragments de muqueuse utérine vont réagir eux aussi aux hormones produites par le corps. La maladie apparait le plus souvent quand la femme est en âge d’avoir des enfants.
L’endométriose est une maladie qui touche la femme dans sa féminité. Chaque mois, avant d’avoir ses règles, pendant ses règles, elle souffre énormément parce qu’il n’y a pas que l’utérus qui réagit mais toutes les parties du corps sur lesquelles les fragments de muqueuses se sont développés. La vie de couple est également touchée, les rapports étant douloureux. Enfin, la femme souffrant d’endométriose est atteinte dans son désir de maternité. Dans certains cas sévères, les femmes ne peuvent pas avoir d’enfants.
Pourquoi je vous en parle ?
Comme je vous le disais plus haut une femme, dont je suis proche, et que je n’ai pourtant jamais rencontré physiquement en souffre depuis plusieurs années. Elle est devenue une amie et sa souffrance me touche même si je n’ai aucune idée de ce qu’elle ressent au plus profond de sa chaire. Discutant souvent avec elle, je suis témoin de sa souffrance et mon empathie me fais prendre conscience que Delphine et toutes les femmes souffrant d'endométriose sont de vraies guerrières.
Dans son combat quotidien, Delphine pense à toutes ces femmes touchées par la maladie.
Elle a récemment publié un roman, Endogril, dans lequel on découvre l’histoire de Camille, une jeune femme pleine d’ambitions mais qui, un jour, apprend qu’elle est atteinte d’une forme sévère de la maladie.
En nous parlant de l’endométriose sous cette forme, Delphine ne focalise pas le livre sur sa propre souffrance et son quotidien d’endogirl. Elle a créé Camille pour que toutes les femmes puissent s’identifier à elle. Que l’on souffre d’endométriose ou non, on en apprend beaucoup sur la maladie et ses conséquences sur la vie au quotidien.
Endogirl, de l’espoir ?
L’endométriose est une maladie qui reste encore mal diagnostiquée. Elle touche pourtant une femme sur 10.
Heureusement on en parle de plus en plus, ce qui permet de sensibiliser un maximum de personne a ce mal pour lequel il n’existe pas de remède.
Endogirl et l’histoire de Camille vous toucherons sans doute autant que je l’ai été. Certaines se reconnaîtrons et d’autres en apprendrons plus sur ce mal féminin.
Vous pouvez suivre l’aventure d’Endogirl sur Facebook et si vous voulez découvrir l’histoire de Camille, le livre est disponible sur Amazon en format Kindle et sur TheBookEdition.com.
Bravo à Delphine Lecastel pour ce roman touchant, réussit et très utile.