♫ Playlist éclectique #1 / Electro, Tom Felton, B.O, années 80/90, pop…

Publié le 10 décembre 2016 par Le Grain De Sel De Lola @Lola_Dusel

Depuis que je tiens ce blog, je n’ai jamais parlé musique alors que ça fait partie intégrante de ma vie. La musique m’accompagne partout : dans mes écouteurs, sur mon ordinateur, sur ma chaîne hi-fi, mon portable branché aux enceintes, sur iTunes, Spotify, en CD, en vinyles : je mange à toutes les plateformes. Il me reste même un lecteur cassettes, c’est dire ! Il faut savoir que grâce à la musique, je m’invente une autre vie, ou bien j’enjolive la mienne en exacerbant des sentiments et émotions déjà existants. Dans tous les cas, la musique m’apporte quelque chose en plus. Elle peut me réconforter, me booster, ou me permettre de vivre l’espace de quelques instants dans un fantasme, ou revivre un film qui m’a bouleversée, ou carrément me retrouver dans un clip à la place de Beyonce. Ben oui, j’aime aussi l’éclectisme. Passez-moi Chopin, les Spice Girls, Korn, Souchon… J’aime de tout. Tant qu’une mélodie me transporte, qu’un rythme me canalise, ou qu’une parole me touche, je suis indubitablement séduite. Faites-moi penser à écrire un article d’humeur que j’intitulerai « Je suis mélomane » et la boucle sera bouclée. En attendant, j’ai voulu faire une petite sélection des titres qui hantent mes journées ces derniers temps. J’espère que ça vous plaira, que vous vous reconnaîtrez dedans, ou que vous découvrirez des morceaux qui vous étaient jusqu’à présent inconnus.

Mood « Electro douceur »


J’aime beaucoup Radiohead. Les gars mélangent rock, pop, électro et tout plein de genres. Dès qu’ils ont sorti leur dernier album je me suis jetée dessus. Je ne suis pas partisane de tous les titres, mais dans l’ensemble l’album est bon. Pour moi, celui-ci se démarque des autres. Le rythme est doux, envoûtant, le beat est à la fois sourd et sale, les quelques notes de clavier tout en discrétion et décalées me font penser à un homme qui erre dans les rues, les sons qui émergent au fur et à mesure créent un univers incroyable, et la voix cristalline de Thom Yorke accompagne tout ça à la perfection pour un résultat des plus harmonieux qui personnellement me transporte. Ca donne quelque chose de mélancolique (donc pas nécessairement triste, hein), de mystique parfois, et d’infiniment jouissif pour les oreilles. Le titre : Tinker tailor soldier sailor rich man poor man beggar man thief.

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Air, ce groupe électro de downtempo qu’on rentre dans la catégorie French Touch et qui, pourtant, se démarque des célèbres DaftPunk ou du pionnier Laurent Garnier. Ce que j’aime chez eux, c’est cette capacité à nous faire voyager par leurs sonorités douces et très fines. Les voix sont toujours délicates, et une ambiance particulière ressort toujours de leurs titres. Je me souviens les avoir découvert avec la BO de Virgin Suicide de Sofia Coppola. Cette bande son était très belle et tout à fait en accord avec l’esprit du film. A mon sens, c’est surtout grâce à cette BO (et Kirsten Dunst) que le film a eu du succès. Elle incarnait carrément son âme, et sans elle le film aurait perdu toute son essence. Les musiques étaient glauques, dérangeantes, en marge, tout en restant agréables à écouter. C’est très fort. J’ai donc découvert le reste de leur oeuvre et j’y ai trouvé mon compte sans soucis. Dernièrement, je suis tombée sur un titre que je ne connaissais pas : Universal Traveler. Comme le titre l’indique, ça fait voyager de la manière la plus délicieuse qui soit. Le genre de musique qui me met hors du temps, et me fait relativiser sur tous les pseudo petits problèmes du quotidien. Elle me donne des envies d’évasion, me rend optimiste, et me fait croire que tout est possible.

Dans le genre French Touch encore, on trouve Kid Loco. Très influencé par le trip hop, il est surtout connu pour son album A Grand Love Story sorti en 1997 qui a été un véritable succès aussi bien auprès du public que de la critique. Je vous avoue que je ne connais pas encore très bien l’artiste, mais je suis récemment tombée sur ce titre justement issu de l’album dont je viens de parler. On se croit à la fois dans un film d’amour des années 50, dans un bar d’hôtel branché, et dans une musique érotique à la Barry White. Oui oui, cette combinaison est possible. A grand love theme a quelque chose d’apaisant, d’un peu lounge, et d’assurément séducteur.

Mood « Années 80/90 »


Hé non ! Je n’ai pas prévu de vous sortir Voyage Voyage ou Partenaire Particulier. On critique souvent les années 80 pour ce côté un peu cliché avec les synthés et compagnie, mais il y a pourtant de vrais perles outre Atlantique ! Suzanne Vega, chanteuse pop américaine du milieu de cette décennie le prouve très bien. L’un de ses titres phares, Luka, sonne limite comme un titre du début des années 90 (du reste, après vérification il est sorti en 87, on n’est pas très loin donc). En gros quand je l’écoute, j’ai l’impression de faire un bond dans ma pré-adolescence, lorsque je regardais toutes ces séries à la Dawson ou Gilmore Girls qui étaient infestées de chansons dans ce goût là. C’est exactement ça ! Quand j’écoute Luka – hormis les paroles qui parlent en réalité d’un garçon maltraité – j’ai l’impression de me retrouver à Capeside ou Stars Hollow. Et c’est trop cool !

Dans le genre années 80 presque 90, on a aussi ce titre des Cure sorti en 89, Pictures of you. Là j’ai l’impression d’être Peyton Sawyer dans One Tree Hill (merci la référence). Blague à part, ça m’évoque surtout moi, ado, dans ma chambre à me languir d’un garçon, mais toujours avec style. Oui, j’ai consciemment vécu mon adolescence comme si j’étais dans une série américaine.

Mood « Fangirl »


Il y a peu je faisais un article sur la complexité du personnage de Drago Malefoy dans Harry Potter. Du coup, pour faire cet article je me suis intéressée de plus près au comédien qui l’incarne, Tom Felton. Il se trouve que ce petit gars est à l’opposé de son personnage dans la saga. Au fil des interviews et autres interventions, il apparaît incroyablement gentil, ouvert, hyper enthousiaste et vraiment avenant. C’en est troublant ! J.K Rowling elle-même a dit que c’était l’une des personnes les plus gentilles qu’elle avait rencontrées. Le gars a l’air de croquer la vie à pleines dents, et d’aimer sincèrement les gens. C’est le genre d’être humain que je trouve inspirant dans le genre optimiste à toute épreuve. Il incarne le type de personnes qui me donnent le sourire et m’encouragent à relativiser mes petits soucis en adoptant une attitude plus bienveillante vis à vis de moi-même et des autres. Sur son compte Instagram il accorde fréquemment des petits instants où, entre deux tournages, il improvise des petites mélodies qui ne payent pas de mines sur sa guitare, ici par exemple, ou là alors que des passants le reconnaissent, ou encore .

Il y a quelques années il a sorti un EP. Voici donc trois titres que je trouve légers et agréables au quotidien. Il chante plutôt bien, même si on note quelques imperfections qui ne font que le rendre plus charmant. Les deux premiers titres me donnent la pêche, et je trouve le dernier tout mignon. Parfois on peut l’entendre sourire, et j’adore entendre un chanteur sourire dans ses morceaux. Et puis, il y a l’accent anglais… L’accent le plus adorable du monde.

Mood « Bande originale de film »


Souvent quand je vois un film qui m’a touchée avec une BO remarquable, cette dernière m’accompagne quelques temps. A sa sortie j’ai vu Imitation Game, un film avec Benedict Cumberbatch (excellent comme toujours) qui relate la véritable histoire d’Alan Turing, un mathématicien et cryptologue qui, en 1940, est chargé par le gouvernement Britannique de percer le secret de la célèbre machine de cryptage allemande Enigma, réputée inviolable. En gros c’est un peu grâce à ce mec badass si aujourd’hui on a des ordis super performants, alors fermez-là les fans de Steve Jobs. Merci. A part ça le film est excellent, et la bande son d’Alexandre Desplat (dont la réputation n’est plus à faire) absolument incroyable. Toute cette symphonie me remplit littéralement le coeur, surtout quand ça pète avec les violons (je suis trop rock’n’roll).

Un autre film : All Good Things rebaptisé Love & Secrets par les français (mais POURQUOI?!) avec Ryan Gosling et Kirsten Dunst. Bon déjà, sachez que je ne suis pas spécialement adepte du Ryan. Pour moi il a perdu toute crédibilité quand j’ai compris qu’à 10 ans je l’avais déjà remarqué dans une série cheap dans laquelle il incarnait Hercule dans Hercule contre Arès, série qui était diffusée le samedi matin sur France 2 (dans DKTV puis KD2A). C’était un peu mon coup de coeur enfantin inavouable.

Coucou toi

Depuis on l’a encensé dans Drive parce qu’il conduisait une belle bagnole en portant un beau bomber ASOS sous fond de musique électro branchouille, tout en affichant une mono-expression renfrognée tout le long du film. Ce n’est que mon avis, hein, pas d’offense. Je dois admettre que par la suite on l’a vu dans de très bons films, et j’ai partiellement changé d’avis. C’est un très bon acteur, je ne le nie plus.

Donc, All Good Things. C’est paradoxal de vous présenter cette BO puisque je n’ai pas aimé le film. Je vais essayer de ne pas virer dans une critique cinématographique mais vous présente quand même le topo rapidement. En gros, c’est encore d’après une histoire vraie. Ce n’est pas juste « inspiré de faits réels », le gars dont on parle existe vraiment. On est à New York dans les années 70, et David (le Ryan) qui est le descendant d’une grande dynastie immobilière tombe raide dingue de Katie (Kirsten Dunst) qui est issue d’un milieu très modeste. Toute la première partie du film relate leur idylle. Ils sont choukinou comme tout, on croirait à une petite comédie romantique pas désagréable avec une belle alchimie entre deux bons comédiens. Ils se marient, toussa toussa. Et puis y’a la deuxième partie qui part en cacahuète parce qu’on l’a pas vue venir. Le comportement de David change, il est moins choukinou, plus taciturne, plus torturé. On a d’ailleurs un petit indice sur le pourquoi, mais rien qui ne justifie réellement la suite incohérente. Peu de temps après sa femme disparaît. On ne sait pas si elle s’est tirée, ou si elle a été assassinée. Du coup, des années plus tard un policier et un reporter rouvrent l’enquête. Of course, David est le suspect principal et les secrets de l’empire familial vont refaire surface. Cette deuxième partie est LONGUE. Très longue. Et on se fait clairement chier. On a des extraits de procès et très peu d’évolution sur l’enquête puisque dans la vie, l’affaire est toujours non résolue. On ne sait rien de plus. Tout ce qu’on voit, c’est l’évolution mystérieuse du comportement de David qu’on ne parvient pas à comprendre. Ce n’est clairement plus le même mec que dans la première partie, et ce changement nous échappe complètement. Le réalisateur nous oriente sur l’affaire en laissant une preuve pour appuyer son avis comme quoi David aurait bien assassiné sa femme sans pour autant se faire gauler, mais cette preuve n’a jamais existé en réalité. A la fin on se retrouve comme un imbécile qui s’est fait arnaqué. On se demande « Pourquoi ce film? ». Il y avait matière à faire quelque chose d’intéressant, et ça a été bâclé.

Après visionnage, je pensais oublier ces deux heures mais y ai malgré tout repensé. Comment ce gars qui n’avait rien d’un sociopathe, super mimi, et fou de sa nana a pu évoluer comme ce qu’on nous suggère être un psychopathe (malgré des démons non négligeables issus de son enfance que je ne révèlerai pas) ? Là, c’est clair que le Ryan joue très bien les deux tableaux, et à la fin on est carrément frustré par nos lacunes. Sans m’en rendre compte, la BO de Rob Simonsen m’est restée en tête. Il faut dire que sans elle (et les deux excellents comédiens), le film ne vaudrait rien, ou presque. Cette musique me replonge dans l’incompréhension dérangeante que ce personnage a généré en moi. Et puis ce couple… Comment une telle insouciance a pu se déliter de la sorte ? Ca me tue. Cette symphonie m’emplit le coeur d’une vague bouleversante d’émotions contradictoires : une chaleur débordante, un bonheur avorté, un trouble perturbant, un amour enfui, une tristesse amère…

Mood « Boost »


On passe à quelque chose de plus populaire. Certains pensent qu’un titre commercial est forcément mauvais. Eh bien ces personnes condescendantes m’énervent. Les trois titres suivants que vous connaissez sûrement sont très bien produits, et me motivent du feu de Dieu. Je suis invincible quand je les écoute dans la rue.

Mood « Ringardise des 90’s »


Et on finit sur une note un peu décalée ! A l’école primaire j’étais plutôt Spice Girls, 2Be3 et Britney Spears (il faut de tout pour faire un monde), mais je dois dire que ce tube des Backtreet boys me plaît toujours autant. Clip à regarder au troisième degré, bien sûr… C’est édifiant.

Des bisous tout doux !

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