Aujourd'hui, j'ai décidé de vous faire profiter de mon expérience de maman et d'enseignante pour aider votre enfant à développer son esprit, et à réussir à l'école. Nul besoin d'avoir fait normale sup' pour aider son enfant, n'importe qui peut le faire .
Je vais donc vous livrer 5 conseils, simples , qui vont permettre à votre enfant d'être plus réceptifs aux apprentissages.
N'hésitez pas à lire régulièrement des histoires à votre enfant , même si vous n'aimez pas lire ! Lire permet à votre enfant de développer son imagination . A travers les mots qu'il entend, les différentes histoires et situations, votre enfant apprend à imaginer lui-même des histoires. Lire à votre enfant permet également de l'aide à s'approprier du vocabulaire et des structures grammaticales . C'est inconscient, et il est inutile de montrer à votre enfant ce qu'il apprend pendant vos lectures offertes. Mais parfois je surprends mon fils, lorsqu'on entre dans une forêt en voiture, dire " oh, regarde l'ombre épaisse de la grande forêt ". Il ne l'a pas inventé, c'est une expression reprise dans un de ses livres préférés. Ne pas hésiter à lire des histoires plus ou moins complexes, s'il ne comprend pas de suite, il finira par comprendre après plusieurs lectures (et oui, nos enfants ne se lassent pas d'écouter souvent les mêmes histoires). Et c'est à force d'entendre certaines tournures de phrases, certains temps (comme le passé simple notamment) que votre enfant va apprendre sans s'en rendre compte à parler de mieux en mieux (et les apprentissages liés à la langue françaises n'en seront que facilités à l'école).
Si vraiment vous n'aimez pas lire, ou avez l'impression que votre enfant s'ennuie pendant les lectures (plus on commence jeune, plus ils adorent), il existe des histoires déjà racontées sur CD (et je suis certaine qu'on peut aussi en trouver sur internet si on cherche bien).
Enfin, lire une histoire à votre enfant, avant de se coucher notamment, permet de tisser des liens plus profonds avec lui , d'instaurer un rituel juste entre lui et vous, un moment auquel il ne voudrait pour rien au monde échapper.
Lorsque votre enfant parle et fait une erreur (si je serais, il faut que tu viens, je m'ai fait mal ...) n'hésitez pas à le reprendre mais sans insister , sans lui demander de répéter. Bien souvent, il répétera et se corrigera de lui-même. L'obliger à le faire répéter, en revanche, peut avoir l'effet inverse (c'est là le rôle de la maîtresse). Déjà, en le corrigeant lorsqu'il parle mal, vous l'aidez grandement.
Et essayez de vous-même parler le mieux possible . On a parfois pris des habitudes langagières qui ne sont pas correctes grammaticalement, et nos enfants sont baignés dans notre langage depuis la naissance. Il est bien difficile pour eux d'accepter qu'on ne dit pas " j'n'en ai pas fait exprès " (par exemple, et je parle en connaissance de cause, j'ai bon nombre d'élèves qui parlent ainsi) lorsque les parents le disent à la maison.
Nos enfants , vous l'aurez remarqué, sont insatiables ! Toujours en quête d'informations sur ceci ou cela, et bien souvent, ils nous posent des questions auxquelles on n'aurait jamais pensé (et que nous ne nous sommes jamais posées nous mêmes). J'y ai droit tous les jours avec mon fils de 5 ans. Et je vous rassure, je finis souvent par m'agacer car une réponse engendre une autre question, qui engendre une nouvelle réponse, qui fait venir une nouvelle question ... et ça n'en finit jamais. Je finis par dire. Mais il est quand même important de répondre aux questions les plus " importantes " (à vous de voir ce que vous considérez comme important) de votre enfant, car cela l'aide à avancer dans notre monde.
Et si vous ne connaissez pas la réponse, ne pas hésiter à lui dire et à chercher la réponse ensemble. Par exemple, mon fils a des dizaines et des dizaines de questions sur l'univers et les éoliennes (il y en a 6 en face de chez moi, c'est pour ça). Et ses questions vont très loin, bien au delà de mes propres connaissances ! Non, je ne sais pas comment fonctionne exactement une éolienne (oui, je sais le vent, l'énergie tout ça, tout ça), mais le moteur, à l'intérieur, comment l'électricité est transmise aux centrale et tout le côté technique, je n'y carre rien ! Donc, ses questions revenant régulièrement (et mes connaissances à ce sujet ne s'améliorant pas), je suis allée chercher des vidéos (complexes) sur l'intérieur des éoliennes et mon fils est resté scotché devant, à vouloir les regarder plusieurs fois). Et je vous assure, que si je lui pose une question dessus, il connaît la réponse ! Même très jeunes, nos enfants sont de vraies éponges et ils sont capables de comprendre bien plus de choses qu'on ne voudrait le croire !
Mon quatrième conseil est de sortir ! Allez vous promener ! En forêt, en ville, à la campagne, au bord d'un lac, au musée si vous en avez les moyens (certains sont très accessibles aux enfants). Les enfants y ont plein de choses à découvrir. En forêt, votre enfant découvre la nature, les arbres , comment fonctionnent les saisons, les animaux et insectes qui s'y cachent. En ville, il verra des églises, des bâtiments plus ou moins moderne s. Au bord d'un lac, d'un étang, il découvrira les grenouilles, les canards, les bateaux. .. Ca peut sembler évident lorsqu'on le lit, mais lorsque votre enfant promène son regard sur notre monde (que nous ne regardons plus vraiment) il apprend et découvre plein de choses (qui nous paraissent évidentes), et se pose de nouvelles questions (comment ça, vous en avez marre qu'il vous pose des questions ???)
Mon dernier conseil sera de le laisser jouer et de jouer avec lui (ne serait-ce que 10 minutes par ci, 10 minutes par là). Ne pas hésiter à lui faire faire du sport. Et si vous n'avez pas les moyens ou le temps de l'inscrire dans un club, forcez-vous à en faire avec lui : vélo, rollers, foot, tennis, badminton ... autant d'activités qui lui feront du bien et qu'il aura plaisir à partager avec vous .
Quant aux jeux, on peut privilégier les jeux éducatifs tels les puzzles (mais même si j'adore ça, c'est un jeu plutôt solitaire, qui ne met pas l'enfant en situation d'affrontement, d'échec ou de victoire). Il existe plein de jeux de société sympathiques , adaptés dès le plus jeune âge, qui permettent à l'enfant d'apprendre à perdre, à dédramatiser un échec, à attendre son tour (les jeux de société ont une multitude de bienfaits, j'y consacrerai d'ailleurs plusieurs articles à ce sujet, étant moi-même, en tant qu'adultes, une grande joueuse), à compter etc .... Quelques exemples de jeux de société qui changent du sempiternel monopoly (qui n'a pas grand intérêt) : le UNO, Qui est-ce ? -pour les plus connus- mais aussi labyrinthe magique, Pique Plume, Gare à la toile, la chasse aux monstres, les gigamons, bazar bizarre ... et j'en oublie (je présenterai tous ces jeux prochainement).
Donc voilà, rien de compliqué en soi, pas besoin d'essayer de faire aller votre enfant plus vite que la musique, mais inutile non plus de le brider en pensant qu'il est trop jeune. Si la demande vient de lui, et que vous pensez vraiment que c'est trop compliqué, dites-le lui (quand mon fils me demande de quoi est formée la lave en fusion, j'essaie de lui expliquer, mais je lui dis aussi que c'est compliqué et que même les adultes ont du mal à l'expliquer). Sortez, évadez-vous, jouez, faites du sport, lisez et votre enfant sera épanoui et apte à développer son esprit et son langage.