Objet dont la consommation se développe de plus en plus, les huiles essentielles demeurent une médecine à part entière dont il convient de connaître les modes d'utilisation, de dosages et précautions d'emplois. Le but de cet article reste avant tout de vous informez sur cet extrait végétal concentré que sont les huiles essentielles et en particulier à propos de leur inhalation.
Les huiles essentielles sont riches en molécules aromatiques, et grâce aux millions de cellules nerveuses présentes dans nos muqueuses nasales, l'inhalation permet de les faire pénétrer directement dans notre corps. C'est pourquoi la voie olfactive a une action rapide et apporte des bienfaits incontestables que ce soit pour soigner un rhume ou un état de stress.
Toutes les huiles essentielles ne peuvent pas être inhalées, notamment celles riches en phénols. Qu'est-ce que le phénol ? Il s'agit d'un composé biochimique des huiles essentielles, et celles qui en contiennent en grande quantité doivent être utilisées à doses réduites. En effet, elles sont pour la plupart dermocaustiques, il faut donc limiter leur application cutanée et surtout dans les muqueuses.
Je ne peux pas vous faire la liste des toutes les huiles essentielles où le phénol est présent, j'en ai néanmoins repéré une parmi celles que je possède : l'Origan compact. Pour les autres, je vous conseille de lire attentivement la fiche technique qui accompagne l'huile essentielle. Normalement, les différents modes d'administration recommandés ou non sont listés.
Prendre une casserole, y faire bouillir de l'eau avant de la transférer dans un bol. Verser au maximum 5 gouttes d'huiles essentielles. Il est tout à fait possible de faire une synergie tout en respectant ce dosage. Ensuite, se munir d'une serviette et approcher son visage des vapeurs en n'oubliant pas de fermer les yeux. Inspirer profondément par le nez pendant une dizaine de minutes.
Il est plus judicieux de réaliser une inhalation en fin de journée, les muqueuse étant dilatées et sujettes à absorber des microbes. De plus, si l'inhalation ne vous paraît pas agréable (picotements, gêne respiratoire), il est important de l'arrêter sans délais.
Il est possible d'inhaler des huiles essentielles autrement, on appelle cela l'inhalation sèche. Le principe et les précautions sont les mêmes, il suffit simplement d'appliquer l'huile essentielle sur un support et de le respirer de temps en temps.
Les huiles essentielles sont adaptées en inhalation pour les maux suivants (ne pas oublier qu'il faut 5 gouttes maximum dans le bol) :
J'espère qu'avec tout ceci, vous y verrez de manière plus claire parmi les différents modes d'inhalation des huiles essentielles. Il existe aussi des diffuseurs, et n'en utilisant pas pour l'instant, je n'allais pas en parler.
Sources :
Image.
Dossier Aroma-Zone
Santé Magazine
* Certains liens sont affiliés.
Pourquoi inhaler des huiles essentielles ?
Les huiles essentielles sont riches en molécules aromatiques, et grâce aux millions de cellules nerveuses présentes dans nos muqueuses nasales, l'inhalation permet de les faire pénétrer directement dans notre corps. C'est pourquoi la voie olfactive a une action rapide et apporte des bienfaits incontestables que ce soit pour soigner un rhume ou un état de stress.
Quelles sont les précautions à prendre ?
- Les inhalations ne sont pas adaptées aux personnes souffrantes d'allergies respiratoires et d'asthme.
- L'inhalation est aussi déconseillées aux jeunes enfants (moins de 6 ans), ainsi qu'aux personnes âgées, femmes enceintes et personnes épileptiques.
- Ne pas faire trop chauffer une huile essentielle, ce qui détruit ses propriétés et la dénature.
- Respecter les précautions d'emploi figurant dans la fiche technique de l'huile essentielle.
- Certaines huiles essentielles sont "œstrogènes like" et sont déconseillées chez certains types de personnes.
Attention : toutes les huiles essentielle ne peuvent pas être inhalées.
Toutes les huiles essentielles ne peuvent pas être inhalées, notamment celles riches en phénols. Qu'est-ce que le phénol ? Il s'agit d'un composé biochimique des huiles essentielles, et celles qui en contiennent en grande quantité doivent être utilisées à doses réduites. En effet, elles sont pour la plupart dermocaustiques, il faut donc limiter leur application cutanée et surtout dans les muqueuses.
Je ne peux pas vous faire la liste des toutes les huiles essentielles où le phénol est présent, j'en ai néanmoins repéré une parmi celles que je possède : l'Origan compact. Pour les autres, je vous conseille de lire attentivement la fiche technique qui accompagne l'huile essentielle. Normalement, les différents modes d'administration recommandés ou non sont listés.
La bonne technique, pour une inhalation réussie.
L'inhalation classique "humide".
Prendre une casserole, y faire bouillir de l'eau avant de la transférer dans un bol. Verser au maximum 5 gouttes d'huiles essentielles. Il est tout à fait possible de faire une synergie tout en respectant ce dosage. Ensuite, se munir d'une serviette et approcher son visage des vapeurs en n'oubliant pas de fermer les yeux. Inspirer profondément par le nez pendant une dizaine de minutes.
Il est plus judicieux de réaliser une inhalation en fin de journée, les muqueuse étant dilatées et sujettes à absorber des microbes. De plus, si l'inhalation ne vous paraît pas agréable (picotements, gêne respiratoire), il est important de l'arrêter sans délais.
L'inhalation sèche.
Il est possible d'inhaler des huiles essentielles autrement, on appelle cela l'inhalation sèche. Le principe et les précautions sont les mêmes, il suffit simplement d'appliquer l'huile essentielle sur un support et de le respirer de temps en temps.
- Des mouchoirs : Quelques gouttes sur un mouchoir en papier ou en tissu, un article sur le blog y est consacré : Parfumer ses mouchoirs aux huiles essentielles.
- Un galet : il existe des galets aromatiques qui permettent de diffuser des huiles essentielles en douceur chez soi ou de l'emporter avec-soi. J'utilise un format pratique de chez Nature & Découvertes : un diffuseur nomade d'huiles essentielles que j'emporte avec moi dans mon sac à main.
- La voie cutanée : Il suffit de déposer quelques gouttes d'huiles essentielles au creux des poignets et d'inspirer profondément. Il est possible de le faire plusieurs fois dans la journée, notamment en cas de stress et d'anxiété. Pour cela, l'huile essentielle de petit grain bigarade fait des merveilles.
La bonne huile essentielle, la synergie idéale.
Les huiles essentielles sont adaptées en inhalation pour les maux suivants (ne pas oublier qu'il faut 5 gouttes maximum dans le bol) :
- Le rhume : L'eucalyptus radié (décongestion des voies aériennes), la lavande (anti-inflammatoire), l'huile essentielle de niaouli (antivirale), la marjolaine (antivirale).
- Les sinus encombrés : L'huile essentielle de menthe poivrée est astringente et va permettre de resserrer les sinus, débouchant ainsi le conduit nasal. Attention : Asséchante, sa proportion se réduit à une seule goutte pour une inhalation humide !
- La toux sèche associée à une rhume : Ajouter une goutte d'huile essentielle de Cyprès qui va agir au niveau des bronches.
- La toux grasse associée à un rhume : Les huiles essentielles de Niaouli, Myrte et Marjolaine sont expectorantes.
J'espère qu'avec tout ceci, vous y verrez de manière plus claire parmi les différents modes d'inhalation des huiles essentielles. Il existe aussi des diffuseurs, et n'en utilisant pas pour l'instant, je n'allais pas en parler.
Alors, plutôt inhalation humide ou sèche ?
Sources :
Image.
Dossier Aroma-Zone
Santé Magazine
* Certains liens sont affiliés.