Maxime et moi nous sommes rencontrés à l’IUT d’Aix en Provence, nous suivions la formation et je faisais partie de la douzaine de filles parmi les 120 garçons de la promotion. Je l’avais remarqué de loin, sans oser lui parler. Je le regardais, voilà tout… Et puis, le 6 Octobre 2006 nous nous sommes retrouvés dans le même bungalow lors du weekend d’intégration. Mes amies et moi étions quatre et il restait deux places disponibles. Nous nous sommes installés sans savoir qui seraient les deux dernières personnes et Maxime et un pote sont arrivés. C’est tout de même parfois difficile de croire qu’il s’agit du hasard et non du destin. J’avais espéré être avec lui, il avait espéré être avec moi et nous nous sommes retrouvés ensemble.
Durant la journée, nous avons passés tout notre temps ensemble, avec les autres, mais ensemble et durant la nuit, nous n’étions plus que tous les deux et notre couple est né. Une nuit à discuter, à rire et à parler de nous. Nous ne nous connaissions pas et pourtant, nous avions cette impression d’avoir toujours été ensemble, comme une évidence. Quand j’y repense, j’ai cette sensation qui revient en moi, lui et moi, depuis toujours, c’était une évidence. Sans jamais lui avoir parlé, je savais que nous étions faits pour être ensemble. C’est une sensation si étrange et pourtant si vraie.
Les deux ans d’IUT ont été mes plus belles années et puis est arrivé le temps de l’école d’ingénieurs, ou des écoles devrais-je dire. Quand je partais pour Compiègne, il préparé ses affaires pour Belfort… Une première année à se voir une fois par mois, durant un weekend toujours trop court et des séparations toujours plus difficiles. En 2009, nous nous retrouvions pour passer nos six mois de stage ensemble, nous premières tentatives de vie à deux dans mon petit studio avant d’être éloigné à nouveau durant un an. La douleur était de plus en plus vive mais nous nous sommes accrochés. Nous avons raccourci la séparation grâce à un semestre en Erasmus aux Pays-Bas, une magnifique expérience pour nous, notre couple, notre famille et notre anglais. Et depuis, nous ne nous sommes plus jamais quittés.
Le 6 Octobre 2015, pour nos cinq ans, j’avais préparé un beau repas, romantique dans notre appartement de Montpellier et Maxime n’est rentré qu’à 22h… Il avait oublié et je m’étais sentie si bête… Après plusieurs jours de mutisme de ma part et de multiples tentatives pour se faire pardonner, nous refaisions ce dîner raté et c’est alors que je lui ai dis qu’en 2012, le 6 Octobre tombait un Samedi. Il n’a bien sûr pas compris où je voulais en venir (ah les hommes). Et c’est quand je lui ai précisé : « On pourrait se marier » qu’il a compris. Je ne l’avais jamais vu aussi ému, il me regardait avec ses grands yeux, répétant « On va se marier ! Oh purée, on va se marier ! » C’est ainsi que le 6 Octobre 2012, nous nous disions Oui et échangions nos vœux sans pouvoir retenir nos larmes.
Aujourd’hui, nous fêtons donc nos neuf ans de relation et nos trois ans de mariage. J’écris ce texte en avance et je ne sais pas où nous serons en cette belle journée, je me doute que tu découvriras ce texte bien après la guerre, comme toujours, mais peut importe, je t’aime au moment où j’écris ces lignes, je t’aimerai au moment où elles seront publiés et je t’aimerai toujours quand tu les liras.
Tu es la plus belle chose qui me soit arrivé…
Merci d’être toi…
Je t’aime…