Certaines font fait le choix d'une coupe très courte dès le départ ou après 3-4 mois de repousses, d'autres plus hésitantes coupent petit à petit en gardant toujours une certaine longueur qui les rassure, d'autres encore font le choix de la patience et assument sereinement une bicolorité sur cheveux longs, c'est le cas de Delphine*. Moi je dis "Waouhhh !!! Quelle persévérance !!!" J'admire...
Un magnifique exemple pour celles qui ne souhaitent pas sacrifier leur longueur dans ce retour au naturel.
Voici le message que m'a envoyée Delphine* le 12 septembre dernier. Bonne découverte...
Il y a quelques mois, Citronjaune a eu la gentillesse de publier ICI mon parcours.
Aujourd’hui je reviens pour fêter avec vous un bel anniversaire : un an sans coloration !
En septembre 2014, j’avais les cheveux longs teints en brun (ma couleur naturelle), toujours attachés en chignon souple, avec la frange sur le côté. Douze mois plus tard, rien n’a changé côté coupe car cette coiffure est un moyen très commode de masquer la bicolorité et de tenir bon. Les photos ci-jointes sont floues mais on voit bien quand même ma couleur actuelle.
J’ai déjà eu les cheveux très courts mais quand, il y a un an, j’ai pris la décision d’arrêter les colorations, j’ai aussi décidé de ne pas couper court. Je ne voulais pas assumer d’un coup des cheveux poivre et sel + une coupe courte, et puis je me préfère avec les cheveux longs. Je crois qu’on peut surmonter la bicolorité sans forcement tout couper. Je ne dis pas qu’il ne faut pas couper si on le souhaite, je pense juste que ce n’est pas un passage obligé. D’ailleurs, certaines femmes autour de moi aimeraient arrêter les colorations mais refusent de sacrifier leur chevelure et je les comprends !
Durant cette année écoulée, j’ai juste coupé quelques centimètres tous les 3 ou 4 mois pour éliminer petit à petit la coloration et j’ai fait très attention à mes cheveux. Au quotidien, je fais beaucoup de soins notamment des masques d’huile (de coco, d’argan...). Comme je n’aime pas le laisser-aller et que je ne veux pas qu’on pense que je me néglige, même si je suis très bio dans la vie (cosmétiques, alimentation...), j’ai dû reconnaître que le bio a ses limites. Résultat, à chaque lavage, je fais un shampoing bio et ensuite un après-shampoing non bio (très gainant) et une fois par mois un shampoing bleu-violet L’Oréal pour contrôler les reflets jaunâtres. J’utilise aussi un peu de laque pour lisser et toujours un sèche-cheveux car le séchage naturel, sur mes cheveux très souples, donne une masse indomptée pas très jolie !
Progressivement, mon entourage s’est habitué à ma couleur. Mon mari et mes enfants me soutiennent et mes amies trouvent que c’est un bon et beau choix, que cela me va bien. Je n’ai jamais eu de remarques déplaisantes (sauf de ma mère), juste parfois des regards mais plus curieux que méchants. Quand je croise une femme aux cheveux gris/blancs, on se fait souvent un petit sourire, genre motards ou routiers, c’est sympa !
Moi qui pensais que c’était l’âge qui avait « tué » mes jolis cheveux d’autrefois (ils étaient devenus secs et ternes), c’était en fait les colorations ! Ils reviennent : la partie non teinte est douce, brillante... Maintenant, mes cheveux ont suffisamment poussé pour que je puisse nouer presque toute la partie teinte dans le chignon. De devant je suis poivre & sel mais de derrière c’est plus compliqué. Mais bon, on s’y fait, j’assume. Je trouve que le plus moche, c’est la tricolorité : une partie naturelle, une partie teinte en brun + entre les deux, une vilaine partie « maronnasse ». Mais cela fait déjà 12 mois que je tiens bon et je suis du genre déterminé. Tous les 3 ou 4 mois, je vais continuer à couper la partie teinte pour la faire disparaître avec le temps (je me donne encore 1 ou 2 ans).
Donc, pour moi, pas de coupe courte. Avec un peu de patience, ça sera plutôt un carré long aux épaules ! Bonne continuation à toutes.
PS : pour m’encourager, je collectionne des photos sur https://www.pinterest.com/larimule/going-grey/
Merci à toutes et surtout à Citronjaune !