Aujourd'hui, accueillons Cécile qui en est au tout début de sa bicolorité.
Je remercie Cécile pour ce partage et je vous laisse découvrir son parcours...
Bonjour à toutes, Ca y est, je me lance, voilà mon témoignage... :) Voilà des mois que je suis ce blog avec passion, que j'en lis le moindre témoignage et le moindre commentaire, que je furète dans chaque recoin de catégories, et peu à peu ma décision prenait corps, sans que je ne m'en rende trop compte d'ailleurs... J'aurai 44 ans en septembre, et lorsque je parlais un peu l'air de rien, pour sonder les opinions autour de moi, de laisser mes cheveux pousser en liberté, j'avais les traditionnels "Tu es trop jeune pour faire ça maintenant, laisses-toi 10 ans" etc. Alors j'ai commencé à compter 44+10, tiens finalement si je faisais 44+6 ça ferait un compte rond, et puis au fond pour quoi faire ? Quel sens je donnais à ces calculs d'apothicaire ? Attendre tout ce temps (qui comme le disait si bien Barbara ne se rattrape guère) à me faire suer toutes les 6 semaines grand max, à aller saccager tous mes efforts dans le soin de mes cheveux au naturel chez le coiffeur ? Bien sûr, mon coiffeur est "bio", mais je ne m'y trompe pas, aucun produit vraiment bio ne laisse cette odeur (très agréable) sur la tête, cette brillance... C'est peut être par là qu'il faut commencer du reste. Il y a deux-trois ans, j'ai commencé à arrêter les produits du commerce pour ce qui concernait le soin de mes cheveux en découvrant les produits "Lush" que je tenais pour "naturels" puisque "frais" (!!!). J'ai ensuite découvert le blog de Pauline (Les cheveux de Mini) que j'ai feuilleté et re feuilleté comme une bible, et j'ai compris que "Lush" était loin d'être la panacée. Je me suis alors orientée vers les produits réellement bio, j'ai lu les compos, j'ai cherché les labels, bref, c'est là que je suis tombée véritablement dedans. Depuis un an tout pile, aucun produit douteux n'est rentré en contact avec mon crâne. Mes cheveux ont alors poussé, poussé, à une vitesse assez fulgurante. En mars, ils étaient à la hauteur de ma poitrine. Mais, régulièrement, j'allais chez le coiffeur qui saccageait tout ça, en me démoralisant si possible au passage ("Vous perdez beaucoup vos cheveux, ouhlala qu'est ce qu'ils sont secs"-tu parles, Charles) je revenais à la maison avec mes masques au yaourt, mes bains d'huile, pour tenter d'y remédier...Le 19 mars j'ai craqué et j'ai tout coupé à la hauteur de mes oreilles à peu près. J'ai coloré aussi bien sûr. J'ai eu l'impression de regagner une énergie et un dynamisme fous, et je n'ai pas compté les compliments multiples sur cette nouvelle coiffure (qui aujourd'hui ne ressemble plus à rien, je vous avertis). Le mécanisme était enclenché. J'allais arrêter de déployer une énergie monstre pour des résultats aussi peu probants. Le 30 avril, je retourne pour la dernière fois chez le coiffeur, mais ça je ne le sais pas encore. Une bonne vieille teinture des chaumières. Oui, assez proche de ma couleur naturelle, oui, sans doute moins agressive que dans un salon lambda, mais qui connait aujourd'hui ma couleur naturelle ? Je suis la première à voir entre chaque séance ces nombreux cheveux blancs, gris, que je trouve négligés et sales, manifestement ma couleur naturelle n'est pas celle de mes 18 ans. Ca fait maintenant quelque chose comme 12 ans que je me les colore, j'ai l'impression d'avoir vécu 12 vies entre temps. Je sors du salon le 30 avril avec la sensation que j'aurais dû attendre un peu plus pour teindre, "pour voir". Une impression de porter un casque, ou un bonnet, quelque chose ne faisant pas partie de mon corps sur la tête est maintenant constante (brillant, trop brillant, et ces reflets au soleil -je vis dans le sud- tout clignote pour moi *chimique**chimique**berk*). Je regarde les autres femmes dans les transports en commun, de plus en plus. Ca tourne un peu à l'obsession, j'avoue ;-) Début juin, je décide que je ne colorerai plus. Je guette les repousses et je chéris mes racines (je les mesure, je les photographie sans cesse). J'ai à la fois hâte de les voir plus longues car je trouve (et lire tous les témoignages ici me le confirme) qu'au début on ne peut vraiment pas savoir quelle sera la couleur finale. Est-ce que ça sera uniforme ? Est-ce que ça sera brillant ? Est-ce que mes cheveux seront encore plus secs? Je suis tour à tour excitée et terrifiée, mais une chose est sûre, je vais faire ce voyage. Mes cheveux n'ont jamais tenu de la crinière de lionne à la "L'Oréal", mais là, ce seront les miens, au moins. A la fois hâte et pas pressée, j'ai la sensation que chaque petit grain de sel qui apparait me laisse aussi le temps de m'y faire, d'imaginer, de vivre ce "passage". Le 30 juin j'ai fait les photos que vous voyez, c'était un jour de shampoing et donc un jour de "gros cheveux" pour moi, pas de ceux que je préfère. Ils retombent un peu les jours suivants, et semblent tout de suite moins secs, mais je voulais vraiment faire les photos à 2 mois de repousse. Je dirais qu'il y a un peu plus de 3 cm de racines. La dernière photo date d'hier, et je trouve finalement que jouer avec le début de bicolorité peut être aussi amusant que la dissimuler ;-) Je suis ravie d'être avec vous mes belles givrées, et les jours de doute (car il y en a, un sur deux on va dire ;-)) je file vous lire, et j'en sors regonflée à bloc. Je remercie 1000 fois Citron Jaune la Reine du lieu, et je vous dis à bientôt, pour la suite... Cécile
Bonjour à toutes, Ca y est, je me lance, voilà mon témoignage... :) Voilà des mois que je suis ce blog avec passion, que j'en lis le moindre témoignage et le moindre commentaire, que je furète dans chaque recoin de catégories, et peu à peu ma décision prenait corps, sans que je ne m'en rende trop compte d'ailleurs... J'aurai 44 ans en septembre, et lorsque je parlais un peu l'air de rien, pour sonder les opinions autour de moi, de laisser mes cheveux pousser en liberté, j'avais les traditionnels "Tu es trop jeune pour faire ça maintenant, laisses-toi 10 ans" etc. Alors j'ai commencé à compter 44+10, tiens finalement si je faisais 44+6 ça ferait un compte rond, et puis au fond pour quoi faire ? Quel sens je donnais à ces calculs d'apothicaire ? Attendre tout ce temps (qui comme le disait si bien Barbara ne se rattrape guère) à me faire suer toutes les 6 semaines grand max, à aller saccager tous mes efforts dans le soin de mes cheveux au naturel chez le coiffeur ? Bien sûr, mon coiffeur est "bio", mais je ne m'y trompe pas, aucun produit vraiment bio ne laisse cette odeur (très agréable) sur la tête, cette brillance... C'est peut être par là qu'il faut commencer du reste. Il y a deux-trois ans, j'ai commencé à arrêter les produits du commerce pour ce qui concernait le soin de mes cheveux en découvrant les produits "Lush" que je tenais pour "naturels" puisque "frais" (!!!). J'ai ensuite découvert le blog de Pauline (Les cheveux de Mini) que j'ai feuilleté et re feuilleté comme une bible, et j'ai compris que "Lush" était loin d'être la panacée. Je me suis alors orientée vers les produits réellement bio, j'ai lu les compos, j'ai cherché les labels, bref, c'est là que je suis tombée véritablement dedans. Depuis un an tout pile, aucun produit douteux n'est rentré en contact avec mon crâne. Mes cheveux ont alors poussé, poussé, à une vitesse assez fulgurante. En mars, ils étaient à la hauteur de ma poitrine. Mais, régulièrement, j'allais chez le coiffeur qui saccageait tout ça, en me démoralisant si possible au passage ("Vous perdez beaucoup vos cheveux, ouhlala qu'est ce qu'ils sont secs"-tu parles, Charles) je revenais à la maison avec mes masques au yaourt, mes bains d'huile, pour tenter d'y remédier...Le 19 mars j'ai craqué et j'ai tout coupé à la hauteur de mes oreilles à peu près. J'ai coloré aussi bien sûr. J'ai eu l'impression de regagner une énergie et un dynamisme fous, et je n'ai pas compté les compliments multiples sur cette nouvelle coiffure (qui aujourd'hui ne ressemble plus à rien, je vous avertis). Le mécanisme était enclenché. J'allais arrêter de déployer une énergie monstre pour des résultats aussi peu probants. Le 30 avril, je retourne pour la dernière fois chez le coiffeur, mais ça je ne le sais pas encore. Une bonne vieille teinture des chaumières. Oui, assez proche de ma couleur naturelle, oui, sans doute moins agressive que dans un salon lambda, mais qui connait aujourd'hui ma couleur naturelle ? Je suis la première à voir entre chaque séance ces nombreux cheveux blancs, gris, que je trouve négligés et sales, manifestement ma couleur naturelle n'est pas celle de mes 18 ans. Ca fait maintenant quelque chose comme 12 ans que je me les colore, j'ai l'impression d'avoir vécu 12 vies entre temps. Je sors du salon le 30 avril avec la sensation que j'aurais dû attendre un peu plus pour teindre, "pour voir". Une impression de porter un casque, ou un bonnet, quelque chose ne faisant pas partie de mon corps sur la tête est maintenant constante (brillant, trop brillant, et ces reflets au soleil -je vis dans le sud- tout clignote pour moi *chimique**chimique**berk*). Je regarde les autres femmes dans les transports en commun, de plus en plus. Ca tourne un peu à l'obsession, j'avoue ;-) Début juin, je décide que je ne colorerai plus. Je guette les repousses et je chéris mes racines (je les mesure, je les photographie sans cesse). J'ai à la fois hâte de les voir plus longues car je trouve (et lire tous les témoignages ici me le confirme) qu'au début on ne peut vraiment pas savoir quelle sera la couleur finale. Est-ce que ça sera uniforme ? Est-ce que ça sera brillant ? Est-ce que mes cheveux seront encore plus secs? Je suis tour à tour excitée et terrifiée, mais une chose est sûre, je vais faire ce voyage. Mes cheveux n'ont jamais tenu de la crinière de lionne à la "L'Oréal", mais là, ce seront les miens, au moins. A la fois hâte et pas pressée, j'ai la sensation que chaque petit grain de sel qui apparait me laisse aussi le temps de m'y faire, d'imaginer, de vivre ce "passage". Le 30 juin j'ai fait les photos que vous voyez, c'était un jour de shampoing et donc un jour de "gros cheveux" pour moi, pas de ceux que je préfère. Ils retombent un peu les jours suivants, et semblent tout de suite moins secs, mais je voulais vraiment faire les photos à 2 mois de repousse. Je dirais qu'il y a un peu plus de 3 cm de racines. La dernière photo date d'hier, et je trouve finalement que jouer avec le début de bicolorité peut être aussi amusant que la dissimuler ;-) Je suis ravie d'être avec vous mes belles givrées, et les jours de doute (car il y en a, un sur deux on va dire ;-)) je file vous lire, et j'en sors regonflée à bloc. Je remercie 1000 fois Citron Jaune la Reine du lieu, et je vous dis à bientôt, pour la suite... Cécile
Et un mois plus tard, photos prises le 30 juillet 2015...
Je vous souhaite un excellent début de semaine ! ;-)