Il y a quelques semaines déjà, la jolie Bérengère ( de Bérengère in Wonderland ) nous confiait qu'elle était devenue celle qu'elle avait toujours voulu être, un article très personnelle, touchant que j'ai adoré lire et je la remercie encore pour ce billet ! Je m'y suis un peu retrouvée, mais je me suis surtout rendue compte que jamais je n'aurais pensé être celle que je suis devenue.
Quand j'étais petite, j'ai, moi aussi, voulu être princesse, comme quasiment toutes les petites filles, mais j'ai appris que les princes n'étaient pas à la portée de toutes. Si je ne pouvais avoir ni prince, ni château, qu'allai-je bien pouvoir devenir alors ?
Je voulais être maîtresse, puis mannequin, puis ingénieure en cosmétique...Petite, j'ai voulu être maman. Le fait de tenir un bébé dans les bras me faisait me sentir accomplie, je me disais "ce n'est pas le mien, mais quand ça sera le cas, j'aurai accompli ma vie". Puis, à l'école, j'ai voulu être "maîtresse". A chaque année scolaire, un nouveau projet en tête. Chanteuse, mannequin, styliste, ingénieure en cosmétique, traductrice, aider les gens dans le besoin... Et l'année dernière, j'ai voulu intégrer une école de commerce pour avoir des débouchés, c'était ma seule ambition. Avoir un travail "à la sortie", je trouverais bien avec ça...
Grâce aux cours pratiques que nous avons eu tout au long de l'année, j'ai terminé mon année en sachant vraiment ce que je voulais faire. Tout du moins, le secteur, le domaine ; je veux faire de l'entrepreneuriat, travailler dans les cosmétiques.
Si je remontais dans le passé et que je disais ça à Salomé qui a 10, voire même celle qui a 20 ans, elle aurait fait les grands yeux, "Moi je suis capable de ça ?!"... Et c'est là qu'on en vient au deuxième point :
J'étais timide sans confiance en moi...J'ai toujours eu tendance à me sous estimer, me trouver moche, je me disais que j'étais bonne à rien. "Je n'y arriverais jamais" était ma phrase fétiche. Quand on reparle de mon année en Petite Section avec ma mère, on en revient au jour où la maîtresse m'avait proposé "Tu veux des feutres ou des crayons pour dessiner ? " et où j'avais répondu "Oui". Car je ne voulais pas la "vexer", j'ai toujours eu tendance à laisser les autres choisir pour moi, de peur de faire le mauvais choix ou de peur de les déranger, je voulais leur faire plaisir, pour être acceptée. Jusqu'au jour où il y a eu le "oui" de trop. Le "oui" qui voulait dire "non" et qui a eu pas mal de conséquences...
Aujourd'hui, j'ai appris à dire "non", à choisir bien que ce soit parfois difficile. J'ai pu constater que je n'étais pas "bonne à rien", j'ai passé des concours, des tests qui me l'ont prouvé. Et mon physique dans son intégralité, je l'ai accepté. Jamais je ne voudrais changer, c'est comme je suis et si ça ne plait pas tant pis. L'essentiel est que ça me plaise !
Côté coeur, je n'ai jamais été attiré par les "beaux gosses" de la classe...Et ça n'a pas vraiment changé, j'ai quelques fois eu des remarques blessantes au sujet de mes copains, sur leur physique. Je voulais une histoire d'amitié qui se termine en amour. Je l'ai eu et elle a fait mal. Aujourd'hui je suis avec la personne que je ne pouvais absolument pas voir au lycée et c'était réciproque ! On a appris - et on apprend encore - à s'apprivoiser depuis et cette histoire est aussi belle qu'elle était imprévisible...
Deux, trois petites choses n'ont pas changé...Je vis toujours dans le monde des Bisounours, ma chambre en est remplie et j'ai vraiment tendance à voir le monde ainsi. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, ça fait du bien et on réalise que la vie est belle. J'ai toujours vu ma vie comme un film et j'ai toujours voulu être actrice. Aujourd'hui j'ai réalisé ce rêve : je suis l'actrice de ma propre vie, sans la surjouer. J'y vais à l'instinct et ça réussit plutôt bien !
A la question "Et toi, aimes-tu la personne que tu es devenue aujourd'hui ?", je dirais OUI. Même si rien ne présageait cela, je suis fière de ce que je suis devenue, de mon parcours. Je remercie mes erreurs, je suis contente d'en avoir fait. Je me pose souvent la question "Et si tel évènement ne s'était pas produit, que se serait-il passé ?" par simple curiosité. Mais pour rien au monde je ne changerai le chemin que j'ai effectué. Alors je vous pose la question en retour : "Est ce que vous, vous aimez la personne que vous êtes devenues aujourd'hui ?" Je pense que dans le monde dans lequel on vit, c'est important de s'aimer soi-même avant tout, on en est que plus fort après !
A très vite !!!
Quand j'étais petite, j'ai, moi aussi, voulu être princesse, comme quasiment toutes les petites filles, mais j'ai appris que les princes n'étaient pas à la portée de toutes. Si je ne pouvais avoir ni prince, ni château, qu'allai-je bien pouvoir devenir alors ?
Je voulais être maîtresse, puis mannequin, puis ingénieure en cosmétique...Petite, j'ai voulu être maman. Le fait de tenir un bébé dans les bras me faisait me sentir accomplie, je me disais "ce n'est pas le mien, mais quand ça sera le cas, j'aurai accompli ma vie". Puis, à l'école, j'ai voulu être "maîtresse". A chaque année scolaire, un nouveau projet en tête. Chanteuse, mannequin, styliste, ingénieure en cosmétique, traductrice, aider les gens dans le besoin... Et l'année dernière, j'ai voulu intégrer une école de commerce pour avoir des débouchés, c'était ma seule ambition. Avoir un travail "à la sortie", je trouverais bien avec ça...
Grâce aux cours pratiques que nous avons eu tout au long de l'année, j'ai terminé mon année en sachant vraiment ce que je voulais faire. Tout du moins, le secteur, le domaine ; je veux faire de l'entrepreneuriat, travailler dans les cosmétiques.
Si je remontais dans le passé et que je disais ça à Salomé qui a 10, voire même celle qui a 20 ans, elle aurait fait les grands yeux, "Moi je suis capable de ça ?!"... Et c'est là qu'on en vient au deuxième point :
J'étais timide sans confiance en moi...J'ai toujours eu tendance à me sous estimer, me trouver moche, je me disais que j'étais bonne à rien. "Je n'y arriverais jamais" était ma phrase fétiche. Quand on reparle de mon année en Petite Section avec ma mère, on en revient au jour où la maîtresse m'avait proposé "Tu veux des feutres ou des crayons pour dessiner ? " et où j'avais répondu "Oui". Car je ne voulais pas la "vexer", j'ai toujours eu tendance à laisser les autres choisir pour moi, de peur de faire le mauvais choix ou de peur de les déranger, je voulais leur faire plaisir, pour être acceptée. Jusqu'au jour où il y a eu le "oui" de trop. Le "oui" qui voulait dire "non" et qui a eu pas mal de conséquences...
Aujourd'hui, j'ai appris à dire "non", à choisir bien que ce soit parfois difficile. J'ai pu constater que je n'étais pas "bonne à rien", j'ai passé des concours, des tests qui me l'ont prouvé. Et mon physique dans son intégralité, je l'ai accepté. Jamais je ne voudrais changer, c'est comme je suis et si ça ne plait pas tant pis. L'essentiel est que ça me plaise !
Côté coeur, je n'ai jamais été attiré par les "beaux gosses" de la classe...Et ça n'a pas vraiment changé, j'ai quelques fois eu des remarques blessantes au sujet de mes copains, sur leur physique. Je voulais une histoire d'amitié qui se termine en amour. Je l'ai eu et elle a fait mal. Aujourd'hui je suis avec la personne que je ne pouvais absolument pas voir au lycée et c'était réciproque ! On a appris - et on apprend encore - à s'apprivoiser depuis et cette histoire est aussi belle qu'elle était imprévisible...
Deux, trois petites choses n'ont pas changé...Je vis toujours dans le monde des Bisounours, ma chambre en est remplie et j'ai vraiment tendance à voir le monde ainsi. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, ça fait du bien et on réalise que la vie est belle. J'ai toujours vu ma vie comme un film et j'ai toujours voulu être actrice. Aujourd'hui j'ai réalisé ce rêve : je suis l'actrice de ma propre vie, sans la surjouer. J'y vais à l'instinct et ça réussit plutôt bien !
A la question "Et toi, aimes-tu la personne que tu es devenue aujourd'hui ?", je dirais OUI. Même si rien ne présageait cela, je suis fière de ce que je suis devenue, de mon parcours. Je remercie mes erreurs, je suis contente d'en avoir fait. Je me pose souvent la question "Et si tel évènement ne s'était pas produit, que se serait-il passé ?" par simple curiosité. Mais pour rien au monde je ne changerai le chemin que j'ai effectué. Alors je vous pose la question en retour : "Est ce que vous, vous aimez la personne que vous êtes devenues aujourd'hui ?" Je pense que dans le monde dans lequel on vit, c'est important de s'aimer soi-même avant tout, on en est que plus fort après !
A très vite !!!