J’ai (presque) soigné mon chat toute seule #1

mafi

Bonjour mes chatons !   Article un peu différent aujourd’hui, mais vous commencez à avoir l’habitude, ça arrive de temps en temps et risquera encore d’arriver sur le blog ! Celles qui me connaissent un peu le savent, j’ai une boule de poil à la maison qui compte énormément pour moi, et je lui avais d’ailleurs consacré un article il y a très longtemps. Si vous voulez le lire c’est ici, mais soyez indulgentes, j’étais pas très douée à l’époque ahah ! :) Je le mentionne vite fait dans l’article d’ailleurs, Kiera a une maladie génétique du colon. Alors, je préviens direct : qui dit maladie du colon dit caca, donc ouais, je vais parler caca dans cet article, vraiment désolée mais je ne vois pas comment faire autrement pour vous expliquer correctement tout ce que j’ai envie de vous dire. 

Il y a environ 4 ans, par une journée qui me semblait des plus normale, j’ai trouvé que Kiera n’était pas comme d’habitude. Elle s’allongeait dans le couloir, de tout son long, elle tournait dans l’appartement. C’est difficile à expliquer, mais celles qui ont des animaux me comprendront : dès que notre animal a un comportement différent on le remarque de suite. Au début, je ne me suis pas inquiétée, ça pouvait être tout et n’importe quoi et elle n’avait jamais été malade jusqu’ici donc je me suis contenté de la surveiller d’un oeil. Les minutes qui ont suivis, elle a commencé à faire ses besoins un peu n’importe où dans des coins de l’appartement, chose qu’elle n’avait jamais faite ! On en a conclu que quelque chose n’allait pas, et dès le lendemain nous étions chez le véto. 

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Elle a une maladie de naissance, il n’y a rien à faire. Quand le véto nous a dit ça, j’ai failli m’effondrer. Je pensais qu’il nous disait que ça allait la tuer et qu’on ne pouvait rien y faire. Il a surement vu ma tête affolé car il s’est rattrapé en nous expliquant qu’on ne pouvait rien faire de spécial, mais qu’elle pourrait vivre avec. Ouf. En fait, son problème du côlon lui provoque des constipations chroniques, en gros : elle ne va pas à la selle et tout reste dans son petit bidon. Sauf que c’est très dangereux car ça peut provoquer une occlusion et ça, elle peut en mourir. Nous n’avons pas eu énormément de recommandation suite à ça : une alimentation spécifique, de l’huile de paraffine tous les jours et c’est tout. 

Les mois ont passés et ça ne s’est jamais vraiment amélioré, elle qui avant faisait ses besoins une fois par jour, en est venu à le faire à peine une fois par semaine. Et quand ça arrive, c’est tout d’un coup et après qu’elle soit obligé de pousser jusqu’à en vomir. Des moments où j’imagine qu’elle doit vraiment avoir mal à son petit ventre et qui ne doivent pas du tout être drôles pour elle. Mais à côté de ça elle reste un chat adorable, elle est pleine de vie, joueuse, maligne et câline. 

L’année dernière son état s’est un peu dégradé, il lui est arrivé de ne plus réussir à faire ses besoins d’elle même et qu’on soit obligé de l’emmener chez notre vétérinaire pour lui faire un lavement avec anesthésie générale. Je vous laisse imaginer l’angoisse pendant qu’elle reste là-bas toute la journée, pour elle comme pour nous. On la récupère dans les vapes mais on sait que c’est pour son bien, qu’elle ne risque plus l’occlusion. Bien sûr, tout ça c’est un gros coût financier, mais quand on aime ? 😉

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Un jour, j’ai lu cet article de Gala, où elle parle de la médecine douce pour animaux, et son récit m’a tellement touché. Elle y raconte comment elle a réussi à sauver son chat alors que son vétérinaire le condamnait. J’adore notre vétérinaire, il est très compétent et je le sais sauf que je me suis dis pourquoi pas ? Je n’ai aucun vétérinaire qui pratique la médecine douce proche de chez moi mais n’existe-t-il pas des traitements naturels pour aider ma Kiera ? Après tout, notre Docteur ne nous a jamais rien prescrit de particulier, à part l’alimentation à base de pâté à la place des croquettes et de l’huile de paraffine pour l’aider à aller à la selle. Mais ça n’a jamais rien changé, avec ou sans, le résultat est le même, alors la solution était peut-être là. Je n’y avais jamais pensé, on a tendance à faire confiance à notre vétérinaire, à croire que seuls les médicaments peuvent soigner nos boules de poils, mais ce jour là, aidé de mon ami google, j’ai fais de longues recherches et je me suis plus intéressée à cette maladie qu’elle avait.

Et vous découvrirez le résultat de mes recherches dans le prochain article, car en effet j’ai préféré le diviser en deux pour éviter qu’il ne soit trop long. Je réalise bien que du coup, celui-ci s’avère beaucoup moins intéressant, mais je vous donne rendez-vous dès demain pour la suite. En espérant que cet article qui n’a rien à voir avec la beauté saura tout de même vous donner envie de lire. 

Avez-vous des animaux de compagnie ? Ont-ils déjà été malades ? 

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