Naturalis de Rowenta : le vrai faux mousseur à lait?

Publié le 24 février 2015 par Katarina @KatarinaDelta

J’ai cédée aux sirènes du markéting, en cette période de solde d’hiver (achevé depuis peu), et j’ai achetée une naturalis de Rowenta. Elle a fait parler d’elle à sa sortie en 2012, plus tellement après, faut être honnête. C’est le premier appareil de Rowenta dédié à la réalisation des soins faits maison. Cette machine à 200€ (prix de base) promet de faire quasiment tout le boulot à notre place en créant des émulsions one pot au top toute seule.

Naturalis : Ce qu’en dis Rowenta

Rowenta s’est inspiré de l’industrie cosmétique pour imaginer Naturalis. (après test, j’aurais pas dit ça….)

La préparation, aspirée verticalement par l’outil émulsionneur, est soumise à une haute turbulence qui crée une émulsion stable. Le flux créé dans la cuve permet une homogénéisation progressive de la préparation avec pour résultat une texture de soin irréprochable : fine, stable et pénétrante.

Et appréciez la simplicité ! (non plus)

On peut désormais, et en quelques minutes seulement, créer à l’infini des produits de soin chez soi : crèmes, laits, gommages, masques, baumes, …

Caractéristiques techniques

  • 2 programmes de préparation à chaud et à froid
  • 1 programme de nettoyage
  • 1 outil mélangeur et 1 outil émulsionneur
  • 1 guide des préparations
  • Accessoires (voir plus bas)
  • Starter kit : émulsifiant, gélifiant, conservateur

Dimensions : 11,5 cm x 20,3 cm
Puissance : 500 W – Température maximale : 80°C

naturalis : le test

Découverte

Je l’est pas payé 200€, à ce prix là elle doit aussi faire le café, les frites, et prendre les messages. 140€ c’est déjà un bon prix mais au vue de ses promesses, bon aller teston la bête… (non je ne suis absolument pas influencée par la pub)

Au déballage le kit starter était périmé, c’est prévue par la marque. Après un mail expliquant la situation Rowenta m’en a renvoyer un « a jour ». Donc une simple formalité.

Dans la boite vous trouverez :

  • 2 pots en verre de 15 ml (1,80€ les deux de 30 ml chez aroma-zone, ils ne font pas ceux de 15ml)
  • 2 pots en verre de 60ml (2,40€ les deux de 65 ml chez aroma-zone)
  • 2 pots en verre de 120ml (1,40*2 =2.8€ chez aroma-zone)
  • une spatule en plastique dur (1,40€ celle avec du silicone souple chez aroma-zone)
  • 2 cuillère doseuses (une TAD et une DASH) en plastique (2.90€ le set de 5 cuillères doseuses inox chez aroma-zone)
  • un verre mesureur en verre de x ml ( 0.25€ le verre doseur 25ml ou 2,50€ le lot de 3 béchers gradués en verre chez aroma-zone toujours)
  • 20g d’émulsifiant (cetearyl olivate sorbitan olivatesoit l’inci de l’olivem 1000 3,90€ les 30 g soit 2,6€)
  • 10g de gélifiant (gomme xanthane 6,50€ les 100g chez aroma-zone soit 0,65€)
  • 5 ml de conservateur (benzyl Alcohol, dehydracetic acid, inci du cosgard) (1,90€ pour 5 ml)

Le kit starter et les petits pots sont un plus sympa, pratique mais vous ne passerez pas à coter d’une commande chez aroma-zone pour vraiment vous amusez.

Et évidement la machine en elle même. Elle se compose d’un socle façon bouilloire et du corps avec moteur avec résistance cuve et tout le reste.

La naturalis sur une recette témoin

Finalement j’ai été assez déçut quant je l’est eu entre les mains : elle ressemble très fort à un mousseur à lait. Mis à part que la naturalis monte jusqu’à 80° ( mais pas en un seul cycle de chauffe). Je reste positive sur la machine, j’y pas de raison.

Alors est ce qu’elle fait vraiment ce qu’elle promet? oui, elle remplit son office en faisant des émulsions one pot. Ça c’est indéniable.

naturalis : le test

D’abord ce qui m’a le plus agacé (et à quoi je n’est pas pensée en l’achetant) c’est qu’il n’y a qu’une touche programme chaud et une programme froid, pas d’indications précises sur la température ni de moyen de la contrôlée vraiment. Pour ça il faut acheter (encore, après le prix de la machine) un thermomètre de cuisson pour contrôler la température des ingrédients qui requièrent un cycle de chauffe doux et alterner les modes chaud et froid (pas très précis tout de même). Sinon c’est un peu au hasard, aucune indication dans le manuel …. la machine coûte 200€ quand même…

La Naturalis propose un accessoire mélangeur et un pour émulsionner c’est bien jolie mais je me vois mal mettre le mélangeur, faire tourner, vider la cuve, mettre l’accessoire émultionneur et tous remettre dedans pour finir. D’autant que l’accessoire émultionneur mélange très bien, peut être pas autant que l’autre, je peux pas dire j’ai pas eu le courage de tester après ma recette témoin.

naturalis : le test : le mélangeur

Du coter de la roue qui fait les préparations, elle est décentrée, de fait il faut parfois ramener les ingrédients vers elle pour avoir un mélange bien homogène (ou alors ça prend plus de temps? comme le principe c’est d’avoir une machine rapide pas sur que ce soit très cohérent de devoir relancer d’autres cycles pour avoir enfin son émulsion).

La cuve est solidaire du moteur, il faut prendre la totalité du corps de la machine pour transvaser le contenu. C’est lourd, c’est pas pratique et pas maniable: il faudrait avoir 3 mains…. La partie à manipuler pèse 890g, toujours peur de qu’elle me glisse des mains. Avouer qu’à ce prix la ce serait pour le moins ballot…

J’ai fait mon masque capillaire au henné neutre avec le programme chaud puis j’ai lancée un programme froid pour finir. Programme froid qui ne dure qu’une minute trente. Pour faire refroidir une émultion qui vient de chauffer il faut en lancer des programmes froids (lire qui ne chauffe pas) derrière, pleins, trop d’ailleurs. En gros il faut rester derrière pour relancer toujours le même programme. Lors de mon test j’ai terminé par tous transvaser dans un pot et un bain d’eau froide pour finir de remuer au fouet. (sinon pourquoi j’ai acheter la naturalis ? ha oui pour plus avoir à faire ça).

En parlant de transvaser, pour une émulation one pot je me suis naïvement dis : tient et si je mettait directement tous dans la cuve? Vu son poids j’ai épargnée ça à ma balance de précision. J’ai donc pesé séparément mes composants solubles dans l’eau (un récipient), puis dans l’huile (le même récipient) puis les poudres et les actifs (2nd récipient et une 3ème pour refroidir). Outre le fait que ça augmente la masse de vaisselle, ça occasionne une perte d’ingrédients.

La spatule livrée avec est, quand à elle, très bien adaptée à la forme de la cuve.

naturalis : le test

Et pour terminer, la naturalis ne passe pas au lave vaisselle. Le mode nettoyage, là c’est clairement du marketing. Lancer un mode à froid avec de l’eau et un peu de liquide vaiselle c’est la même chose. Mais mettre un bouton supplémentaire ça donne au consommateur l’impression d’avoir payé une fonction de plus et ça justifie le prix. Ce programme retire le plus gros, pour le reste c’est à vos jolies petite mimines de faire le boulot. La cuve c’est pas le plus long, non, ce sont les accessoires comme l’émultionneur. A l‘intérieur de la roue c’est diabolique !

Un truc pratique, la naturalis a un couvercle avec une petite ouverture pour intégrer des ingrédients pendant le processus sans retirer le couvercle qui tient d’ailleurs bien à la cuve malgré qu’il n’y ait pas de joint.

naturalis : le test

Ne comptez pas faire de grande préparation pour toute la famille en une fois, la cuve ne le permet pas. Je ne sais plus à combien elle est limitée, au pif je dirais 200ml. Après ce n’est pas forcement un problème. De toute façon je compte pas en faire de façon industriel.

Autres bons points, le corps de la machine reste tiède, pas de risque de se brûler. Le fil d’alimentation est suffisamment long pour se brancher à peu près partout et il peut se ranger dans la base par contre pas sur que le loquet en plastique survivre à plus d’une vingtaine de va et viens.

naturalis : le test

Je vous donne rendez vous la semaine prochaine pour découvrir si l’émultionneur à lait est, ou pas, une bonne alternative à la naturalis et un bilan des deux appareils.