Vous connaissez sûrement toutes le syndrome de la procrastination du nettoyage de pinceaux ? Si ce n’est pas le cas, je vous félicite et je vous demande comment vous faîtes !
Voilà un mois que je reporte cette tâche ingrate et avant-hier soir je me suis enfin motivée à prendre 20 minutes pour laver tous mes pinceaux, d’où l’idée d’écrire un petit billet sur ce sujet.
Laver ses pinceaux de maquillage, c’est primordial surtout les pinceaux pour le teint ! Je ne suis pas une maniaque de l’hygiène mais je fais attention à ce genre de chose. En effet, sur vos pinceaux, des bactéries se développent, et de temps en temps un petit nettoyage s’impose. Si vous avez de l’acné, je vous recommande de les laver le plus souvent possible !
Pour ma part, la fréquence de lavage est différente selon le type de pinceau :
- un pinceau pour le fond de teint ou l’anticernes va me servir 3 ou 4 fois avant lavage
- un pinceau pour le blush ou les yeux va me servir une dizaine de fois
Aussi, vu que je me maquille 6 jours sur 7, et vu la fréquence de nettoyage, je passerais tous mes week-ends à laver mes pinceaux !
Mon astuce, c’est donc d’avoir le même type de pinceau en plusieurs exemplaires. Dès que l’un est sale, je le mets de côté et j’en prends un nouveau, tout propre, qui sera de même type (estompeur, eyeliner, blush, plat, etc…)
Je dois dire que ma technique n’est pas forcément la plus économique et écologique car je possède, du coup, beaucoup de pinceaux, mais c’est celle qui me satisfait au quotidien et qui m’évite la corvée hebdomadaire !
Il n’empêche qu’au bout de 4 semaines, on se retrouve avec beaucoup d’ustensiles à laver et là, je n’ai pas encore trouvé d’astuce pour éviter cette corvée (si vous connaissez un lave-pinceau automatique, je suis preneuse !). J’ai bien demandé à mon homme s’il ne voulait pas le faire mais il m’a regardé d’un air bizarre. Je n’ai pas insisté…
Ma routine nettoyage de pinceaux
Je commence par mouiller l’extrémité poilu de mon pinceau, puis armée de mon Brushegg sur lequel j’ai rajouté une pompe de savon liquide, je frotte délicatement les poils. Quelques fois, surtout pour les pinceaux teints, je recommence cette opération jusqu’à ce que ça mousse bien et que les poils aient retrouvé leur couleur originale. Et je passe au suivant…
Le Brushegg n’est pas indispensable mais je peux vous donner 3 raisons qui font que je le trouve bien pratique :
- Avant je frottais mes pinceaux dans le creux de ma main… Je peux vous dire qu’à la fin, j’avais le creux de la main assez irrité !
- Il fait mieux mousser le savon avec le frottement des poils, la saleté part donc plus vite !
- Ca ne coûte pas cher… et ça ne prend pas de place (bon en fait, j’ai 4 bonnes raisons
Ensuite je rince tous les pinceaux et je les pose à plat sur une serviette de bain. Pour certains, comme le pinceau estompeur 217 de chez Mac ou les Real Techniques pour le teint, je leur enfile un brush guard afin de bien conserver la forme de la touffe (oui oui c’est le terme exact pour nommer l’extrémité poilue de la chose, le reste étant la hampe) ! Le brush guard est bien pratique car il prolonge la durée de vie de vos pinceaux ! Pour information, j’ai acheté les miens sur Amazon.
Et quand j’ai terminé, je me sens soulagée
J’aimerais être capable de mieux gérer cette corvée de nettoyage de pinceaux ! Et peut être que la solution serait de les utiliser moins souvent…
Je pourrais supprimer les pinceaux pour le teint et privilégier l’application de mon fond de teint aux doigts. Je pourrais utiliser uniquement des blush crèmes… sauf que voilà, je dois faire preuve de lucidité et reconnaitre que l’usage du pinceau est franchement agréable. Outre le fait que cet ustensile permet une application ultra précise de vos poudres, c’est, avouons-le, une sensation de douce caresse dont j’ai bien du mal à me passer.
Finalement, en regardant le verre à moitié plein, le désagrément du nettoyage n’est rien comparé au plaisir de l’usage.