Cosmétiques qu’est ça cache ? 2/2

Si vous avez raté la première partie: c’est ici. En réalité, le vrai problème est que nous nous laissons tentée par le markéting de la marque (moi la première) doublé d’un manque d’information le plus souvent (parenthèse un peu éloignée mais il y a encore des gens qui ne savent pas qu’on regarde le prix au kilo -pour les achats réguliers- d’un produit pour connaître son « vrai prix de revient » ?). Que tous le monde achète ce qui lui plaît mais au moins en connaissance de cause.
Les beauty addicts (et les autres) ne sont pas des pigeons.

Savoir ce qu’on achète.

 Stop au greenwashing

Le greenwashing, pour celles qui ne connaissent pas encore, c’est tout le marketing fait autour du pauvre 1% naturel noyer dans une mer de chimie. Les couleurs toutes « naturel » du packaging et les notions qui vont avec écrit en GROS sans que la marque ce soit vraiment dirigée vers une formulation verte. Par exemple, un produit qui est d’origine naturelle à 95% mais qui est composé à 95% eau….(bon j’exagère un peu mais c’est pour bien montrer qu’il faut se méfier d’un titre qui a l’air accrocheur! et toujours aller se renseigner plus en amont)

Julien explique dans cette vidéo le greenwashing chez Yves rocher (qui n’est pas l’un des pires).

Quand le marketing sublime la formule

L’exemple des 95% d’eau pousse un peu mais quand des marques vous vantent la bonne huile d’argan bio retrouver à 1 ou 2% ou 3%, soyons fou dans la formule y’a clairement de l’abus vis à vis du consommateur.

Le prix d’un produit ne définit pas sa qualité (une vendeuse de Sephora m’a un jour soutenue « qu’une crème à 86€ faisait toujours ce qu’il était écrit sur la boite! ». J’ai eu une envie de meurtre ce jour là.) 60 Millions de consommateurs à fait une étude des crèmes anti rides et les meilleurs n’étaient pas les plus chères. Parfois ont achète juste du marketing : une formulation décomposer au maximum pour la rendre incompréhensible (ou pas, faut pas voir le mal partout), un parfum, une texture, un packaging (certaines marques en font de vrai bijoux), des campagnes de pub et une égérie célèbre. Le prix c’est tous ça, les résultats du produits sont parfois juste une goutte d’eau.

Les cosmétiques maisons

La solutions serait de faire tout soi même? Dans l’absolu, en étant passionnée par le sujet, avec le temps et les connaissances ça doit être faisable. Et même marrant. J’ai d’ailleurs refait certaines formules simples et je suis ravie du résultat tant au niveau coût qu’efficacité.

Mais en approfondissant il faut vite avoir un labo complet avec tout un tas d’actifs à stocker, à géré les péremption … et ont se retrouve avec une petite usine.

A la poubelle les cosmétiques traditionnels?

Non, pas tous mais les bains chimiques oui. « vadé rétro les vilains cosmétiques industriel« . Sans devenir une adepte du 100% bio, je trouve bon de savoir que la crème qui coute un œil et à la pub ultra glamour est en fait un vaste concentré d’eau et de substances inertes et de pub. Je continuait probablement d’acheter quelques un de ses produits (parfois je suis faible) mais cette fois en connaissance cause et sans me faire prendre pour un volatile. Les industriels sont très bon à ce jeu la avec une mention spéciale pour L’Oréal (photoshop, égérie et pétrochimie : bonjour). Red beauty nous en parle dans son article dédier à la slow cosmétique.

A l’avenir je me pencherai un peu plus sur la composition d’un produit avant de l’intégrer à ma routine ou de le faire entré dans ma salle de bain quoi que rien ne vaut un bon démaquillage et l’expérience empirique.

Une dernière chose pour conclure : ne faites pas l’amalgame chimique = toxique / naturel = sans danger. Rappelée vous que le poison le plus violent est 100% naturel : C’est la toxine botulique, élaborée par la Clostridium botulinum, une bactérie anaérobie qui vit en absence d’oxygène.


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