Comment ça va ? Vaste question.
Que répondre. Répondre un "ça va" bien propre sur soit, un "ça va" de coutume, comme je l'ai très souvent fait. Une réponse rassurante pour qui ne s'y intéresse pas vraiment au fond. Une réponse qui permet de passer à autre chose, au vrai sujet.
Pour savoir si je vais bien ou pas, il faut me connaitre. Il faut avoir l'envie profonde de me connaitre, de l’intérêt. Qui peut dire qu'il me connait vraiment ? D'ailleurs moi même, me connais-je vraiment ?
Mes parents ?Nous échappons forcément un jour ou l’autre à nos parents,Nous sommes issus d’eux mais nous ne leur appartenons pas.J’ai fais des choix qu’ils n’ont pas appréciés, d’autres qu’ils ont souhaités.J’ai rencontré des personnes dont j’ai appris et dont je me suis nourris.Je me suis construite de mes amours et désamoursMes parents ne connaissent de moi que ce que je veux bien porter à leur connaissance.
Mes ami(e)s ?Je me livre plus avec un ami(e) qu’un parent ou une sœur.Avec réserve au départ puis de plus en plus lorsqu’on se retrouve l’un dans l’autre.Je dis des choses, mon ami(e) me révèle, mon ami(e) est là pour moi et je suis là pour lui.Il est précieux.A tel point que le jour où cette amitié que l’on croyait indéfectible se brise,C’est un vrai choc. C’est une violence émotionnelle, c’est une trahison. Mon ami(e) je l’aimais, il m’a tourné le dos si vite, que je ne le réalise pas encore.
Mon amour ? Lui doit me connaître mieux que qui conque.Comme je le connais.Il sait lire en moi, l’espace d’un regard, le temps d’une respiration : il sait.Son cœur et ses émotions battent au rythme des miennes.De deux inconnus, nous devenons un « toi et moi », un « nous »A lui je ne mens pas. Je me présente telle que je suis.Et j’ai encore tant à apprendre de lui, Car il est fait de chair et de sang, de vie et d’expériences antérieures à moi ;Comme je le suis,Et qu’au final il reste toujours une part d’ombre, dont il n’est pas vital de porter à la lumière de notre amour.Accepter que ce qui nous plaît dans cet être aimé, c’est lui avant moi, c’est lui avec moi mais c’est surtout lui dans son expression d’être libre.
Alors ma vie, c’est moi ? Est-ce que ma vie me définie ?
Je suis moi, c'est-à-dire une âme, une conscience et un corps, tout ceci plus ou moins bien habité selon les moments de la vie.Une vie que j’ai tenté de prendre en main, de diriger comme j’ai voulu et comme j’ai pu. Mais la vie est maitresse d’elle-même, elle s’impose à moi, que je le veuille ou non.Et le plus merveilleux, c’est que cette vie est faîte d’interactivités avec les autres.Car si je me suffis à moi-même, l’autre m’attire, l’autre m’intéresse.L’autre est si complexe : c’est un morceau de moi, de lui, d’elle et d’eux : une source d’enrichissement personnelle immense.Et de mon enrichissement, il convient de le partager afin d’apporter à un autre.
Mes rires ont autant d’importance dans ma construction que mes larmes.Mes émotions ont fait de moi ce que je suis aujourd’hui : un être en cours de construction.Jusqu’à mon dernier souffle.
Alors comment je vais ?C’est trop compliqué à répondre.
Que répondre. Répondre un "ça va" bien propre sur soit, un "ça va" de coutume, comme je l'ai très souvent fait. Une réponse rassurante pour qui ne s'y intéresse pas vraiment au fond. Une réponse qui permet de passer à autre chose, au vrai sujet.
Pour savoir si je vais bien ou pas, il faut me connaitre. Il faut avoir l'envie profonde de me connaitre, de l’intérêt. Qui peut dire qu'il me connait vraiment ? D'ailleurs moi même, me connais-je vraiment ?
Mes parents ?Nous échappons forcément un jour ou l’autre à nos parents,Nous sommes issus d’eux mais nous ne leur appartenons pas.J’ai fais des choix qu’ils n’ont pas appréciés, d’autres qu’ils ont souhaités.J’ai rencontré des personnes dont j’ai appris et dont je me suis nourris.Je me suis construite de mes amours et désamoursMes parents ne connaissent de moi que ce que je veux bien porter à leur connaissance.
Mes ami(e)s ?Je me livre plus avec un ami(e) qu’un parent ou une sœur.Avec réserve au départ puis de plus en plus lorsqu’on se retrouve l’un dans l’autre.Je dis des choses, mon ami(e) me révèle, mon ami(e) est là pour moi et je suis là pour lui.Il est précieux.A tel point que le jour où cette amitié que l’on croyait indéfectible se brise,C’est un vrai choc. C’est une violence émotionnelle, c’est une trahison. Mon ami(e) je l’aimais, il m’a tourné le dos si vite, que je ne le réalise pas encore.
Mon amour ? Lui doit me connaître mieux que qui conque.Comme je le connais.Il sait lire en moi, l’espace d’un regard, le temps d’une respiration : il sait.Son cœur et ses émotions battent au rythme des miennes.De deux inconnus, nous devenons un « toi et moi », un « nous »A lui je ne mens pas. Je me présente telle que je suis.Et j’ai encore tant à apprendre de lui, Car il est fait de chair et de sang, de vie et d’expériences antérieures à moi ;Comme je le suis,Et qu’au final il reste toujours une part d’ombre, dont il n’est pas vital de porter à la lumière de notre amour.Accepter que ce qui nous plaît dans cet être aimé, c’est lui avant moi, c’est lui avec moi mais c’est surtout lui dans son expression d’être libre.
Alors ma vie, c’est moi ? Est-ce que ma vie me définie ?
Je suis moi, c'est-à-dire une âme, une conscience et un corps, tout ceci plus ou moins bien habité selon les moments de la vie.Une vie que j’ai tenté de prendre en main, de diriger comme j’ai voulu et comme j’ai pu. Mais la vie est maitresse d’elle-même, elle s’impose à moi, que je le veuille ou non.Et le plus merveilleux, c’est que cette vie est faîte d’interactivités avec les autres.Car si je me suffis à moi-même, l’autre m’attire, l’autre m’intéresse.L’autre est si complexe : c’est un morceau de moi, de lui, d’elle et d’eux : une source d’enrichissement personnelle immense.Et de mon enrichissement, il convient de le partager afin d’apporter à un autre.
Mes rires ont autant d’importance dans ma construction que mes larmes.Mes émotions ont fait de moi ce que je suis aujourd’hui : un être en cours de construction.Jusqu’à mon dernier souffle.
Alors comment je vais ?C’est trop compliqué à répondre.