La taxe rose au coeur du débat

Publié le 03 novembre 2014 par Comtuesbelle @comtuesbelle

Une enquête mettant en avant le surcoût pour les femmes du marketing « genré » a été publiée ce lundi 3 novembre. Cette enquête dénonce la taxation des femmes sur des produits du quotidiens tels que les rasoirs, la mousse à raser mais aussi sur des services comme le coiffeur ou le pressing.

La taxe rose

Cette taxe rose n’est pas nouvelle, vous l’aviez peut-être remarqué de vous-même en faisant les courses, mais aujourd’hui elle prend une nouvelle dimension avec l’enquête menée par le collectif Georgette Sand.  Le collectif a notamment épinglé Monoprix sur le prix des rasoirs pour femmes 1,80 euro les 5 pour 10 rasoirs bleus pour homme à 1,72 euro. Clairement plus économique d’être un homme !

La secrétaire d’Etat aux Droits des femmes, Pascale Boistard, s’est emparé du sujet avec humour sur twitter et a également annoncé avoir mis sur le coup Emmanuel Macron, ministre de l’Economie pour qu’il lance une enquête ces écarts tarifaires hommes/femmes.

 

Du rose pour les filles et du bleu pour les garçons

Le sexisme est partout y compris sur les packagings, le marketeur est loin d’être bête, il a compris qu’il fallait séduire l’acheteur ! Donc il conçoit des packagings, des promesses produits attirants pour son cœur de cible et quand la cible achète il fait les prix en conséquence. Résultat le rose coûte plus cher car nous sommes des bonnes poires.

Un phénomène mondial

Cette taxe rose existe aussi ailleurs, aux Etats-Unis, le magazine Forbes a calculé que la « women tax » coûtait aux américaines 1 400$ par an ! C’est énorme, je suis curieuse de savoir combien cela nous coûte en France.

Ce phénomène est particulièrement injuste car les femmes rappelons-le moins bien payées que leurs homologues masculins !