En tant que pseudo blogueuse girly, en ce jour particulier, je me suis interrogée sur ma mère et son rapport à la beauté et à la mode. Quand on est une petite fille, notre maman reste notre premier modèle. C'est elle que l'on regarde se maquiller en attendant de pouvoir en faire autant, c'est à elle qu'on pique ses rouges à lèvres pour s'en barbouiller la figure, c'est à elle qu'on pique ses escarpins pour pouvoir jouer "à la grande"...
Elle a beau avoir un style très simple, elle n'en reste pas moins élégante. Comme toutes les femmes, elle a suivi la mode, mais sans en faire des caisses. Jeune fille, elle portait des robes à la Sheila, jeune femme, elle portait des pantalons pattes d'eph', jeune femme active, elle portait jupe et escarpins, jeune retraitée, elle porte des tenues plus confortables et plus décontractées. Bref, elle a toujours su adapter son style à son environnement et à son mode de vie.
Elle n'a jamais été une fashion victim, mais a toujours considéré qu'il était important d'être bien habillée, et surtout, elle a toujours su porter les tenues qui allaient avec son âge. Non, ma mère et moi n'échangions pas nos gardes-robes (en même temps, ses pantalons pouvaient me faire des pantacourts...), ma mère n'a jamais cherché à s'habiller comme moi pour faire plus jeun's, elle a toujours porter les fringues qui lui correspondaient, dans lesquelles elle se sentait bien, sans chercher à vouloir être une autre.
C'est bien évidemment d'elle que je tiens mon goût pour la sobriété, les choses simples. D'ailleurs, c'est elle qui m'a habillée pendant des années, et, quand on regarde les photos de mon enfance, il n'y a pas de désastre majeur à signaler. Pourtant, je suis née dans les années 80, et ai grandi dans les années 90, et la mode des années 90 c'était quand même quelque chose ! Certes, il y a des trucs pas top top... mais comparé à certains de mes camarades de l'époque, je n'ai pas à me plaindre !
Ma mère s'est toujours maquillée avec simplicité, c'est elle qui m'a enseigné les premières bases. En m'autorisant à me maquiller vers quinze ans, elle m'a évité les déconvenues liées au maquillage dans le bus (oups... un dos d'âne....) ou dans les toilettes du collège/lycée (mais la lumière est un peu bizarre, non ?). Elle a pu aussi s'assurer que je ne dérape pas... Bref, j'ai évité pas mal d’écueils...
Tout ça pour dire que ma mère a joué un rôle très important et que, sans elle, je ne me serais jamais intéressée aux trucs de filles, et que, sans elle, ce blog n'existerait peut-être pas...