Du nouveau et du mieux pour nos produits de beauté : sécurité + information + transparence (Ep 2)


Du nouveau et du mieux pour nos produits de beauté : sécurité + information + transparence (Ep 2)
Pour savoir si nos produits solaires contiennent des nanomatériaux, si notre crème hydratante l'est vraiment ou si nos produits sont safe, une nouvelle réglementation sur les cosmétiques a été mise en vigueur le jeudi 11 juillet 2013 dans l'Union européenne, pour en renforcer la validité et la sécurité. Ce nouveau texte qui remplace l'ancienne directive vise à « assurer la protection de la santé et l’information du consommateur en veillant à la composition et à l’étiquetage des produits ». Nanoparticules, allégations marketing, évaluation de la sécurité et effets indésirables des produits de beauté comptent parmi les thèmes phares de ce nouveau Règlement Cosmétique Européen N°1223/2009. 

Pour lire l'épisode 1, c'est par ici. Et la suite est juste sous vos yeux !


# A propos de la sécurité des compositions
Les fabricants et les distributeurs (s’ils vendent un produit sous leur propre marque) deviennent légalement des « personnes responsables » des produits qu'il mettent sur le marché. Jusque là, on a envie de dire, c'est bien normal !
Pour chaque produit, cette personne responsable doit établir un dossier comportant l’analyse des risques de chaque ingrédient.

Autre avancée, on apprend qu'un portail unique a été mis en place pour centraliser toutes les notifications des produits de beauté mis sur le marché, la composition pourra être connue à tout moment et en quelques secondes ! Enfin, seulement par les services compétents, pas par les conso, ce qui est bien dommage.À terme, l’objectif est de créer une grande base de données à l’échelle européenne de tout ce qui entre dans la composition des cosmétiques.
Si la constitution de cette base de données est une belle initiative, on attend désormais l'accès aux consommateurs.
Par ailleurs, un système de cosméto-vigilance va être instauré :
les fabricants et les distributeurs devront notifier les effets indésirables graves liés à l’utilisation de cosmétiques aux autorités nationales de contrôle (soit l'ANSM en France), et ces derniers devront les partager avec leurs homologues européens.

Au final, de belles avancées pour le consommateur avec des produits plus sûrs, des informations plus claires et plus de transparence...mais des contraintes pour les professionnels qui vont devoir s'adapter.


Sources : 2013 Agence France-Presse, Que Choisir, L’Observatoire des Cosmétiques