Hello tout le monde !
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Tombée du ciel de l’autrice Alice Develey.
♥ = Bof bof, à éviter
♥♥ = Sympa, sans plus
♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !
♥♥♥♥ = A lire absolument !
♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !
Les (♥) représentent les demis
L’image provient de mon instagram.
Nombre de pages: 399 pages
Maison d’édition: L’Iconoclaste
Date de parution (dans cette édition): 22 août 2024
4ème de couverture:
Alice a quatorze ans quand elle est internée dans un hôpital. Elle découvre un autre langage, un autre monde fait de blouses blanches et d’insomnies.
Comment tombe-t-on malade à cet âge ? Qu’est-ce qui peut conduire un enfant à cesser de s’alimenter ? Entre ces murs où elle subit des traitements révoltants, Alice rencontre d’autres filles comme elle, tombées du ciel. Elle décide de raconter ces vies minuscules dans un cahier. Écrire devient un moyen de ne pas oublier, et surtout de résister.
Tombée du ciel est un roman d’amitié, d’adolescence et de révolte.
Mon avis:
Ce roman est une auto fiction dans laquelle l’autrice nous raconte son hospitalisation à l’âge de 14 car elle souffre d’une forme sévère d’anorexie qui met ses jours en danger.
Ce livre, écrit sous la forme d’un journal intime, relate son quotidien à l’hôpital, son rapport au corps, vampirisée par une petite voix en elle qui lui souffle qu’elle n’est jamais « assez » (mince, belle, intelligente, rayez la mention inutile).
Elle fera la rencontre d’enfants d’horizons divers, atteints de maladies différentes, qui lui feront voir la vie autrement.
Portrait sans fard d’une adolescente en souffrance, « tombée du ciel » est un roman qu’on lit comme en apnée tant il n’est pas dans l’ordre des choses qu’une enfant ait de telles pulsions de mort.
Alice se sent abandonnée par sa famille et surtout par sa mère. Leur relation a toujours été complexe, d’autant plus depuis le divorce de ses parents. Son père, quant à lui, choisit de ne pas voir le lent déclin de sa fille et se voile la face.
Souvent, on entend dire qu’on fait des enfants pour se prouver qu’on s’aime, transmettre une histoire, une famille, un sang. Mais tout ça c’est des conneries. Un enfant, c’est des fleurs sur une tombe.
Tombée du ciel, d’Alice Develey, page 262
J’ai été touchée par l’histoire de l’autrice et ai trouvé sa plume très fluide mais sa manière un peu froide et sarcastique de narrer les faits m’a parfois un peu agacée mais je pense que c’était l’effet recherché.
⚠️Attention toutefois: certaines scènes sont susceptibles d’heurter les personnes sensibles.⚠️
Un livre qui fait réfléchir sur la préciosité de la vie et l’importance d’être entouré(e)s – en tout temps – de personnes aimantes et non toxiques pour nous aider à avancer.
Un ouvrage sans tabou sur une maladie dont on parle peu.