Hello tout le monde !
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Ciao Bella de l’autrice Serena Giuliano.
♥ = Bof bof, à éviter
♥♥ = Sympa, sans plus
♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !
♥♥♥♥ = A lire absolument !
♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !
Les (♥) représentent les demis
L’image provient de mon instagram.
Nombre de pages: 261 pages
Maison d’édition: Pocket
Date de parution (dans cette édition): juin 2020
4ème de couverture:
Anna a peur – de la foule, du bruit, de rouler sur l’autoroute, ou encore des pommes de terre qui ont germé… Pour affronter sa deuxième grossesse, elle décide d’aller voir une psy.
Au fil des séances, Anna livre avec beaucoup d’humour des morceaux de vie. L’occasion de replonger dans le pays de son enfance, l’Italie, auquel elle a été arrachée petite ainsi qu’à sa nonna chérie. C’est toute son histoire familiale qui se réécrit alors sous nos yeux…
À quel point l’enfance détermine-t-elle une vie d’adulte ? Peut-on pardonner l’impardonnable ? Comment dépasser ses peurs pour avancer vers un avenir meilleur ?
Mon avis:
Anna est enceinte de son deuxième enfant après une première grossesse dont l’accouchement s’était révélé traumatique, son fils étant né grand prématuré.
Nous allons donc suivre Anna à travers ses rendez-vous chez sa psychologue, où elle expose ses peurs, ses manies et ses phobies.
Elle lui raconte son enfance déracinée quand sa mère a décidé de prendre ses deux filles et de quitter leur Italie natale pour fuir un mari violent. C’est d’ailleurs suite aux scènes desquelles elle a été un témoin involontaire que ses angoisses ont commencées.
En France, elle rencontre à la fin de l’adolescence son grand amour, Adel, qui deviendra ensuite son mari et le père de ses deux enfants. Il sera son point de repère dans la tourmente, l’appui stable sur lequel elle s’appuie au quotidien, quand elle panique et qu’elle a juste envie de s’enfouir sous sa couette.
Anna va commencer à écrire et finira par créer un blog qui tourne autour de la maternité et qui se révélera être un magnifique exutoire et une forme de thérapie. Il lui permettra également de voir qu’elle n’est pas la seule à être légèrement névrosée dès qu’il s’agit de ses enfants.
J’ai dévoré ce roman d’une traite un après-midi de déprime et je dois dire qu’il m’a fait beaucoup de bien.
On ressent clairement que Serena Giuliano a mis beaucoup d’elle dans le personnage d’Anna, ayant elle-même commencé à écrire sur un blog et une page Facebook dédiés en grande partie à la parentalité et que je suivais avec plaisir (les cacadeaux de la fête des mères étant toujours restés dans ma mémoire – j’en ris encore).
Bref, j’ai aimé retrouver la plume de l’autrice! C’est drôle, bien écrit, avec cette petite touche de réalisme et de drame qui fait qu’on aime instantanément son double de papier.
Un roman à lire lorsque vous avez le moral dans les chaussettes. Effet thérapeutique assuré!