Miss
Hello tout le monde !
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Un garçon qui court de l’autrice Mélanie Richoz.
♥ = Bof bof, à éviter
♥♥ = Sympa, sans plus
♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !
♥♥♥♥ = A lire absolument !
♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !
Les (♥) représentent les demis
L’image provient de mon instagram.
Nombre de pages: 101 pages
Maison d’édition: Slatkine
Date de parution (dans cette édition): 2016
4ème de couverture:
« Le raconter à qui,
et comment,
et pourquoi?
Qui peut entendre ?
Frédéric adresse une dernière lettre à son ami Roger S., incarcéré depuis plusieurs mois.
Mon avis:
Frédéric est un jeune quadragénaire qui doit jongler entre sa relation nocive avec sa mère – trop envahissante – un secret de famille destructeur et le vide laissé par son père qui est parti un jour sans donner de nouvelles. Fada de course à pied, il utilise ce sport comme un exutoire à ses angoisses.
Plus jeune, son amitié avec Roger, un ami de famille de longue date qui a l’âge de son père et qui a – soi-disant – un don de voyance, l’aide à s’affirmer et à combler l’absence de figure paternelle. Il lui voue une admiration sans failles.
Cependant, lorsque Roger est incarcéré des années plus tard, Frédéric commence à lui adresser des lettres, comme une forme de thérapie.
Encore une fois, la plume de Mélanie Richoz n’a pas besoin de beaucoup de mots pour véhiculer des émotions fortes et nous plonge cette fois-ci dans l’enfer de l’emprise.
On s’attache très rapidement au narrateur, Frédéric, qu’on sent mal dans sa peau et peu sûr de lui, son statut de « petit » de la famille le cantonnant à un second rôle permanent. Peu à peu, il nous dévoile son passé, jusqu’au final bouleversant.
Un roman dramatique et puissant que l’on lit comme en apnée.