Hello tout le monde !
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Une belle vie de l’autrice Virginie Grimaldi.
♥ = Bof bof, à éviter
♥♥ = Sympa, sans plus
♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !
♥♥♥♥ = A lire absolument !
♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !
Les (♥) représentent les demis
L’image provient de mon instagram.
Nombre de pages: 384 pages
Maison d’édition: Le livre de poche
Date de parution (dans cette édition): 2 mai 2024
4ème de couverture:
Emma et Agathe Delorme ont grandi l’une contre l’autre, mais sont pourtant très différentes. La plus jeune, bordélique et ardente, a toujours pris toute la place dans le bain, dans la chambre et dans le cœur de sa grande sœur. Après cinq ans d’un silence inexpliqué, Emma donne rendez-vous à sa cadette dans la maison de vacances : Mima, leur grand-mère adorée, n’est plus. Il faut vider les lieux et faire le tri dans les souvenirs. Elles ont une semaine pour tout se dire et rattraper le temps perdu. Les sœurs Delorme parviendront-elles à réparer le passé ? Dans la beauté de cet été au Pays basque, où leur enfance cogne à la porte, résonne la force de leur histoire.
Mon avis:
Deux sœurs, Emma et Agathe, qui ont 5 ans de différence , vont se retrouver après de nombreuses années sans se voir pour des dernières vacances dans la maison de feue leur chère grand-maman, avant la vente de ladite maison, emplie de leurs souvenirs d’enfance.
Au fil des jours, elles vont se confier l’une à l’autre et se rapprocher malgré leurs différents. Des secrets ressurgissent et leur lien qui s’était distendu avec les années se resserre à nouveau.
Les chapitres alternent les points de vue d’Emma et Agathe, dans le présent mais également dans le passé pour nous aider à comprendre leur relation et leur vécu.
Ce roman m’a touchée car il aborde la force du lien entre sœurs (ou dans une fratrie en général). L’autrice dénonce également le mal que certains parents peuvent faire à leurs enfants en les maltraitant, leur laissant à vie des séquelles.
Emma a souffert d’être la grande car elle devait montrer l’exemple et s’était donné comme mission inconsciente de toujours prendre soin et protéger sa petite sœur, faisant toujours passer ses rêves et désirs au second plan.
Agathe, de son côté, en a assez d’être la petite qui n’arrive jamais à être à la hauteur de sa grande sœur qu’elle admire tant.
Petite sœur. C’est ce que je suis. Je suis née petite sœur, je mourrai petite sœur. Je suis intimement persuadée que la position dans la fratrie empreint, voire détermine, l’adulte que l’on devient. Je serais sans doute autre si j’avais été l’aînée. Le premier trace le sillage, remplit tout l’espace, aspire toute l’attention. Les parents penchés sur son existence, les inquiétudes qui l’entourent, la puissance des premières fois. Pour beaucoup, la famille naît au premier enfant. Les suivants l’agrandissent, lui la fonde. Il endosse une importance et une responsabilité que ne peuvent connaître ceux qui suivent. Eux débarquent dans un espace occupé. L’attention est déjà partagée, les inquiétudes allégées, les premières fois déjà éprouvées. Ils ont un modèle pour se construire, en fonction de ou en opposition à. Leur caractère se définit en réaction, en comparaison: ils font plus de bruit ou moins de vagues, sont plus ceci ou moins cela. J’ignore quelle place est la plus enviable. Chacune a ses avantages et ses inconvénients. je sais juste que je suis la seconde, la dernière, la petite, celle d’après, et que je l’ai profondément, viscéralement, ressenti toute ma vie.
Une belle vie, de Virginie Grimaldi, pages 55-56.
Virginie Grimaldi arrive à chaque fois à inventer des personnages plus vrais que nature et leurs dialogues qui fusent font mouche à chaque fois. Un vrai bonheur de lecture!
De plus, j’ai aimé retrouver des clins d’œil aux autres romans de l’autrice.
Un livre qui a su bouleverser mon petit cœur de maman de deux filles qui ont elles aussi 5 ans d’écart.