Hello tout le monde !
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman La tête hors de l’eau de l’auteur Christophe Barraud.
♥ = Bof bof, à éviter
♥♥ = Sympa, sans plus
♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !
♥♥♥♥ = A lire absolument !
♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !
Les (♥) représentent les demis
L’image provient de mon instagram.
Nombre de pages: 144 pages
Maison d’édition: Editions de la Rive
Date de parution (dans cette édition): 2023
4ème de couverture:
Delphine est fière de son travail. Fondatrice d’une agence de voyages prospère, la pandémie stoppe tout ce qu’elle a créé du jour au lendemain, l’enfermant malgré elle dans un rôle de mère au foyer. Les problèmes financiers s’accumulent et la poussent dans une profonde dépression. Une seule thérapie naturelle lui fait désormais du bien: les bains en eaux froides.
Mais tout s’effondre à nouveau lorsqu’un homme de son groupe ne revient pas sur la plage. Un homme en partie responsable de sa déchéance.
Mon avis:
Suisse, de nos jours.
Un court polar diablement efficace où nous allons suivre un groupe de nageurs en eau froide, « les givrés » et plus particulièrement Delphine, jeune femme tentant de remonter la pente suite à un burn-out et des ennuis pécuniaires dus à la pandémie du Covid.
Lorsque Jacques, l’un des membres du groupe, perd connaissance lors de l’une de leur baignade hivernale dans le lac et décède, la police a vite fait le rapprochement entre cette mère de famille d’apparence sans histoires et la victime qui travaillait pour l’Etat.
Delphine s’enfonce dans ses mensonges, n’arrivant plus à assumer la garde de sa fille ni le regard accusateur de son mari.
La tension monte tout au long de l’histoire et le final est original et plutôt machiavélique, même si l’avais en grande partie deviné.
Christophe Barraud aborde le sujet des travailleurs indépendants dont les finances ont beaucoup souffert lors de la pandémie et qui ont manqué d’aide de la part de l’Etat, les abandonnant en situation de précarité. De plus, j’ai trouvé intéressant d’aborder le thème du burn-out qui est une maladie à ne pas prendre à la légère.
Un roman qui a bien mérité son prix de « polar de la Rive »!