[SP]J’ai lu: En mal de mère de Sylvie Cohen

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman En mal de mère de l’autrice suisse Sylvie Cohen que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon Instagram.

Nombre de pages: 184 pages

Maison d’édition: Slatkine 

Date de parution (dans cette édition): 31 mai 2024

4ème de couverture:

Kaïto vit avec son père, Jack, sur un petit voilier dans une marina d’Okinawa. Forcé de déserter la terre ferme à chaque fois que Jack part convoyer des bateaux, l’adolescent n’aime pas la mer. Il n’a qu’un rêve, retrouver sa mère, grande absente de son existence. Elle est jeune, elle est belle, elle est, paraît-il, danseuse, et elle est japonaise. Tout le contraire de son père, un Yankee colérique et plutôt brut de décoffrage. Quand Kaïto embarque à contrecœur sur Missing Link, ce qui devait être un convoyage de routine en Alaska se transforme en cauchemar. Jack n’a pas vu arriver la tempête, et Kaïto se retrouve seul au milieu de l’océan. Parviendra-t-il à survivre ? Pourra-t-il enfin rejoindre sa mère, lui qui a toujours vécu entre deux rivages, entre deux parents naufragés, entre deux cultures antagonistes ?

Mon avis:

Dans ce roman qui prend place au Japon, nous allons ouvre Kaïto, adolescent de près de 15 ans, qui a grandi sur un voilier auprès de son père Jack, un américain, dans une marina d’Okinawa.
Son père est convoyeur de bateaux et doit donc régulièrement prendre la mer pour mener à bien ses contrats, emmenant Kaïto avec lui car il na pas d’autre solution de garde. À cause de cela, le jeune garçon rate souvent l’école et peine à s’intégrer en classe et à se faire des amis, d’autant plus qu’il n’est qu’à moitié japonais (du côté de sa mère) et fait l’objet de moqueries.

Pas tout à fait japonais, pas davantage américain, toujours entre deux. Entre deux cultures, entre deux parents, entre deux mondes, entre deux rivages. Jamais à sa juste place.

En mal de mère, de Sylvie Cohen, page 92.

Après avoir essuyé une tempête en pleine mer avec son père, Kaïto se retrouve livré à lui-même et décide de partir à la recherche de sa mère. Une mère absente, qui l’a eu très jeune et qui l’a laissé à la garde exclusive de son père.


Sur ce bateau en perdition, au milieu de nulle part, Kaïto se remémore ses souvenirs avec son père, qui, bien que loin d’être parfait, a quand même fait son possible pour prendre soin de lui.
Pourtant, Kaïto a du composer toute sa vie avec ce sentiment d’avoir été abandonné par sa mère et cette impression de ne pas valoir la peine qu’on s’occupe de lui. Malgré cela, Kaïto est sûr et certain que son enfance aurait été plus belle avec sa maman, il idéalise la vie qu’il aurait pu avoir à ses côtés.
La mer est le reflet des états d’âmes de Kaïto, agitée ou en furie lorsque Kaïto est tourmenté et calme lorsque celui-ci est apaisé.

Il s’imagine au fond de la mer, enserré dans ses eaux, comme un foetus sans vie dans le ventre de la mer. 

En mal de mère, de Sylvie Cohen, page 42.

Le jeune garçon devra apprendre à se débrouiller seul, malgré les obstacles qui lui barrent la route, et faire face a une vérité qui fait mal.

Un roman sur la perte de l’innocence et la recherche de nos racines qui m’a dépaysée et touchée.
Un livre dont le phrasé assez brut m’a séduite et emportée. Une réussite.

Ma note: ♥♥♥♥(♥)

Un grand merci aux éditions Slatkine pour l’envoi de ce SP!