[SP]J’ai lu: Sur les traces de mon père de Francine Crettaz

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Sur les traces de mon père de l’autrice Francine Crettaz que j’ai eu la chance de recevoir de la part des Editions Plaisir de lire

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon Instagram.

Nombre de pages: 198 pages

Maison d’édition: Plaisir de lire, collection aujourd’hui

Date de parution (dans cette édition): avril 2024

4ème de couverture:

En 1961, Jules meurt d’un cancer. Il avait trente-huit ans et vivait dans le Val d’Anniviers (Valais). Impliqué dans la vie et le développement de ce coin du monde, il a été instituteur, postier, vice-président de sa commune.
Des décennies plus tard, sa fille le ressuscite pour le prendre à témoin de son parcours. Elle creuse dans ses souvenirs d’enfance, interroge sa fratrie, recourt à l’imagination pour combler les trous et mène l’enquête jusqu’au sommet de La Chapelle de Zinal. Au fil du récit, son père – resté dans sa tête un monument de glace – se réchauffe, prend des couleurs, se nuance, devient humain.
À travers des légendes, on perçoit l’origine des habitants de la Vallée, on s’immerge dans un climat de patriarcat, de transhumance, de tremblement de terre, d’avalanches de neige et de naissances, de fêtes au village, de construction de barrages, de descentes à skis. On suit la vie de la famille et celle de la vallée qui se transforme, dans ce mélange intime et communautaire.

Mon avis:

Dans ce « roman », l’autrice retrace le destin de son père, Jules Crettaz, professeur, décédé d’un cancer à 38 ans alors qu’elle n’était âgée que de 7 ans.

Elle imagine alors, à partir de ce qu’elle sait ou qu’on lui a relaté, la jeunesse de son père et ses loisirs. La plume de l’autrice, mordante et fluide, brosse un tableau honnête de la vie en Valais dans les années 50-60, sans chercher à enjoliver les choses.

Mais comment parler d’un père qu’on a si peu connu et qui est mort si jeune, au point que nos propres enfants ont presque atteint l’âge auquel il est décédé?

Comment s’adresser à un père dont on a si peu de souvenirs? Au fil des pages, on ressent toute la tendresse et l’amour d’une fille pour son père.

Il est également passionnant de constater l’évolution des relations hommes/femmes au cours des années (bien heureusement).

La mère, celle à qui on attribue toutes les tares quand on les enfants ont des problèmes, disparaît dans les arbres généalogiques établis par des hommes qui ne s’intéressent qu’à la circulation de leur sang.

Sur les traces de mon père, de Francine Crettaz, page 24.

Un roman touchant car on sent qu’il a fait l’objet de beaucoup de recherches et que c’était très important pour l’autrice de rendre cet hommage à son papa, pour qu’il ne soit jamais oublié, lui qui a laissé un si grand vide derrière lui. 

Ma note: ♥♥♥♥


Un grand merci aux éditions Plaisir de lire pour l’envoi de ce SP!