J’ai lu: Le portrait de mariage de Maggie O’Farrell

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le portrait de mariage de l’autrice Maggie O’Farrell.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 416 pages

Maison d’édition:  Belfond

Date de parution (dans cette édition): 24 août 2023

4ème de couverture:

Après Hamnet, Maggie O’Farrell nous entraîne dans la Renaissance italienne pour redonner vie à une femme libre, rebelle, incomprise. Portée par une écriture d’une beauté inouïe, une œuvre lumineuse et poignante.

C’est un grand jour à Ferrare. On y célèbre les noces du duc Alfonso et de Lucrèce de Médicis. La fête est extravagante et la foule n’a d’yeux que pour le couple.
La mariée a quinze ans.
Rien ne l’avait préparée à ce rôle. Elle n’était que la troisième fille du grand duc de Toscane, la discrète, la sensible, celle dont ses parents ne savaient que faire. Mais le décès soudain de sœur aînée a changé son histoire.
La fête est finie, Lucrèce est seule dans un palais immense et froid. Seule face aux intrigues de la cour. Seule face à cet homme aussi charismatique que terrifiant qu’est son mari.
Et tandis que Lucrèce pose pour le portrait de mariage qui figera son image pour l’éternité, elle voit se dessiner ce que l’on attend d’elle : donner vie à un héritier. Son propre destin en dépend…

Mon avis:

Florence, Italie, 1560. Dans ce roman historique, nous allons suivre le destin de Lucrèce de Medicis, issue d’une noble et grande famille régnant sur Florence.

Dès sa plus tendre enfance, Lucrèce se distingue de ses sœurs par son attrait pour les animaux, la peinture et ses rêveries incessantes. Jeune fille sauvage mais surdouée, elle ne veut pas se soumettre aux conventions que son rang lui impose mais le décès soudain de sa sœur aînée va redistribuer toutes les cartes et bouleverser sa vie.

Elle se voit contrainte d’épouser (à 15 ans, après avoir été fiancée dès ses 13 ans) un riche héritier, Alfonso d’Este, qui s’apprête à devenir duc de Ferrare. Lucrèce le sait, elle en a l’intime conviction, celui-ci cherchera tôt ou tard à l’assassiner.

En effet, peu à peu, sous l’apparente gentillesse et bienveillance d’Alfonso se révèle à sa jeune épouse un aspect de sa personnalité bien plus sombre et inquiétant.

La tension monte gentiment au fil des pages et Lucrèce comprend très vite qu’elle doit craindre pour sa vie si elle ne tombe pas très rapidement enceinte, faisant ainsi prospérer le nom de son mari au duché de Ferrare…

Porté par la très belle plume de Maggie O’Farrell, ce roman est le portrait d’une femme particulière qui n’aspirait qu’à une chose: être libre de faire ses propres choix.

Tandis qu’elle les regarde, orbserve leurs silhouettes qui se découpent sur l’épais feuillage des arbres, elle comprend soudain que l’homme au béret n’est pas un serviteur. Ella a passé sa vie à étudier  les gens de loin; c’est un faculté qu’elle possède, ou du moins qu’elle a développé avec les années. Elle est capable de décoder une posture, une tenue vestimentaire, une gestuelle, le positionnement d’une tête, une expression faciale, et même d’un seul coup d’oeil. Dès l’instant où elle pénètre dans une pièce, Lucrèce est capable de dire qui possède le plus de pouvoir, quel genre de pouvoir, qui est le rival de qui, qui est allié, qui peut détenir un secret. 

Le portrait de mariage, de Maggie O’Farrell, page 177.

A cette époque malheureusement, les femmes étaient quantité négligeable et n’étaient valorisées que lorsqu’elles mettaient au monde des héritiers.

Un roman aussi puissant que passionnant et magnifiquement documenté.

Ma note: ♥♥♥♥(♥)