Hello tout le monde !
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Encabanée de l’autrice Gabrielle Filteau-Chiba.
♥ = Bof bof, à éviter
♥♥ = Sympa, sans plus
♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !
♥♥♥♥ = A lire absolument !
♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !
Les (♥) représentent les demis
L’image provient de mon instagram.
Nombre de pages: 128 pages
Maison d’édition: folio
Date de parution (dans cette édition): 6 janvier 2022
4ème de couverture:
« Il n’y avait pas de mots assez souples et multicolores. Les couleurs de cette nuit blanche ont réveillé en moi une palette d’espérance, bien plus que tous les amants du monde. L’hiver me sembla chaque jour plus doux, plus lumineux, plus riche en apprentissages. » Lassée par un quotidien aliénant, Anouk quitte son appartement de Montréal pour une cabane abandonnée dans la région du Kamouraska, là où naissent les bélugas. « Encabanée » au milieu de l’hiver, elle apprend peu à peu les gestes pour subsister en pleine nature. La vie en autarcie à -40 °C est une aventure de tous les instants, un pari fou, un voyage intérieur aussi. Anouk se redécouvre. Mais sa solitude sera bientôt troublée par une rencontre inattendue…
Mon avis:
Anouk vit seule dans une cabane au milieu de la forêt dans la région du Kamouraska, au Canada. Là-bas, cette citadine va apprendre à survivre malgré le froid mordant et sa peur panique des prédateurs.Un roman somme toute assez contemplatif, il ne s’y passe pas autant de choses que dans sa suite, « sauvagines » mais j’ai aimé en savoir plus sur Anouk et j’ai adoré les listes qu’elle écrit dans son journal intime, qui la rendent plus « réelle » et attachante. De plus, j’ai trouvé intéressant de savoir comment survivre dans le froid mordant du grand nord canadien.
Foulez le territoire, et vous apprendrez à chérir ses joyaux. L’air fais qui annonce le temps porte les huiles essentielles des arbres et des flocons insolites. L’eau pure et limpide qui est source de toute vie. Et au loin, ceux qui ne voient pas cette beauté fragile, cet équilibre vital. Ces marchés menés par le dollar. Ces maîtres de l’exploitation des ressources. Encabanée, de Gabrielle Filteau-Chiba, page 92Un hymne à la beauté sauvage de la nature et un cri du cœur de l’autrice pour que nous la protégions à tout prix. Un roman qui fait du bien à l’âme, malgré son côté un peu moralisateur et un brin utopiste.