Hello tout le monde !
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman La langue des choses cachées de l’autrice Cécile Coulon.
♥ = Bof bof, à éviter
♥♥ = Sympa, sans plus
♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !
♥♥♥♥ = A lire absolument !
♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !
Les (♥) représentent les demis
L’image provient de mon instagram.
Nombre de pages: 134 pages
Maison d’édition: L’Iconoclaste
Date de parution (dans cette édition): 11 janvier 2024
4ème de couverture:
À la tombée du jour, un jeune guérisseur se rend dans un village reculé. Sa mère lui a toujours dit : » Ne laisse jamais de traces de ton passage. » Il obéit toujours à sa mère. Sauf cette nuit-là.
Cécile Coulon explore dans ce roman des thèmes universels : la force
poétique de la nature et la noirceur des hommes. Elle est l’autrice
de Une bête au Paradis, Prix littéraire du Monde, Trois saisons d’orage, prix des Libraires, et du recueil de poèmes Les Ronces, prix Apollinaire.
Avec La Langue des choses cachées, ses talents de romancière et
de poétesse se mêlent dans une oeuvre littéraire exceptionnelle.
Mon avis:
La poésie de Cécile Coulon se ressent dans chacune de ses phrases qui sont d’une musicalité folle.
Une langue très visuelle, presque charnelle.
Nous allons suivre « le fils » de «la mère », une sorte de rebouteuse, qui reprend le flambeau de celle-ci. Il a une perception particulière de chacun et arrive à lire dans les gens comme dans un livre ouvert.
La violence lui fait horreur mais il doit cependant se forcer à la côtoyer afin de gagner de quoi vivre.
J’ai eu toutefois du mal à me mettre vraiment dans cette histoire que j’ai trouvée peut-être un peu trop mystique à certains moments.
En effet, j’ai trouvé difficile de s’y repérer temporellement parlant, on ne sait pas si cela se passe à notre époque ou non, ce qui donne une ambiance particulière à cet ouvrage.
De plus, les actes et paroles de « la mère » et du « fils » s’entremêlent pour ne faire qu’un et parfois on n’arrive même plus à les distinguer.
Ce roman aborde le thème (entre autres)des violences sexuelles et de l’omerta qui était de mise dans les petits villages.
Un livre agréable à lire (j’adore la plume de Cécile Coulon!) mais pas mon préféré de l’autrice.