Hello tout le monde !
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman L’allègement des vernis de l’auteur Paul Saint Bris. Il s’agit de son premier roman et il a gagné le prix du Festival du LÀC 2024.
♥ = Bof bof, à éviter
♥♥ = Sympa, sans plus
♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !
♥♥♥♥ = A lire absolument !
♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !
Les (♥) représentent les demis
L’image provient de mon instagram.
Nombre de pages: 352 pages
Maison d’édition: Philippe Rey
Date de parution (dans cette édition): 12 janvier 2023
4ème de couverture:
Un premier roman captivant qui imagine la périlleuse et controversée restauration de La Joconde, le plus célèbre tableau du monde
Aurélien est directeur du département des Peintures du Louvre. Cet intellectuel nostalgique voit dans le musée un refuge où se protéger du bruit du monde. Mais la nouvelle présidente, Daphné – une femme énergique d’un pragmatisme désinhibé –, et d’implacables arguments marketing lui imposent une mission aussi périlleuse que redoutée : la restauration de La Joconde.
À contrecœur, Aurélien part à la recherche d’un restaurateur assez audacieux pour supporter la pression et s’attaquer à l’ultime chef-d’œuvre. Sa quête le mène en Toscane, où il trouve Gaetano, personnalité intense et libre. Face à Monna Lisa, l’Italien va confronter son propre génie à celui de Vinci, tandis que l’humanité retient son souffle…
Ce roman au style vif porte un regard acéré sur la boulimie visuelle qui caractérise notre époque, sur notre rapport à l’art et notre relation au changement. Paul Saint Bris met en scène une galerie de personnages passionnants en action dans le plus beau musée du monde. Jusqu’au dénouement inattendu, il démontre, avec humour et brio, que l’allègement des vernis peut tout autant bénéficier aux œuvres qu’aux êtres qui leur sont proches.
Mon avis:
Paris, de nos jours.
D’un côté, nous allons suivre Aurélien, qui travaille au musée du Louvre en tant que directeur du département des peintures.
Lorsqu’une nouvelle présidente est nommée au musée et que celle-ci lui demande de faire restaurer l’œuvre la plus illustre du musée – La Joconde -, Aurélien, très angoissé par la charge qui pèse sur lui, va faire son possible pour trouver la meilleure personne pour mener cette délicate et minutieuse tâche à bien.
Aucune erreur n’est permise et il va se tourner vers Gaetano, un restaurateur auprès duquel il avait pris des cours en Italie.
D’un autre côté, nous allons suivre Homéro, qui se charge du nettoyage dans la salle des sculptures (du Louvre toujours)et qui accomplit chaque soir des ballets avec son auto laveuse, sur fond de musique classique épique.
Il sera ensuite affecté au dépoussiérage des cadres des tableaux dont La Joconde, qui exerce sur lui une curieuse attraction et fascination, allant jusqu’à l’obsession.
Paul Saint Bris a su imaginer des personnages auxquels nous pouvons facilement nous identifier et qui aimeraient pouvoir s’échapper de leur vie.
L’allègement des vernis parle de la passion de trois hommes (Aurélien, Homéro et Gaetano) pour le beau, le vrai.
L’auteur aborde également avec un certain humour les nouvelles techniques de management qui fleurissent un peu partout et qui placent les bénéfices et la productivité au-dessus de tout.
Ce livre est une belle réflexion sur le temps qui passe et sur la technologie qui prône le « tout, tout de suite », alors que le travail d’un restaurateur de tableaux anciens prend énormément de temps et de patience, allant à l’encontre du monde actuel.
Mais quelle pression de devoir restaurer Monna Lisa, le portrait le plus connu du monde!
Lorsque les travaux de restauration commencent, le monde entier retient son souffle. Gaetano est quant à lui d’un calme – apparent – olympien, ce qui est assez fou au vu de la responsabilité qui pèse sur ses épaules.
La plume entraînante de l’auteur arrive à nous passionner pour un sujet pointu et peu connu du grand public.
Un premier roman réussi!